La Liberté de conscience (Cinquième édition 1872)/1.XIX

Hachette et Cie (Cinquième éditionp. 126-134).


CHAPITRE XIX.

La bulle Unigenitus.


La tyrannie paraît surtout odieuse quand elle se présente avec ce cortège de supplices et de victimes ; mais il est des persécutions sourdes, qui, pour être moins atroces, et pour passer en quelque sorte inaperçues, n’en sont pas moins des crimes contre la liberté. Louis XIV mettait les protestants aux galères, il les ruinait, il les tuait. Il était moins cruel pour les jansénistes ; il se contentait de les disgracier, de les exiler, de les emprisonner. Il gouvernait la conscience des catholiques les plus orthodoxes, comme auraient pu le faire un confesseur ou un évêque. Quand le roi, dans son conseil de conscience, avait adopté un avis sur une question de dogme ou de discipline, tous les sujets devaient se soumettre, à peine de passer pour rebelles et d’encourir son indignation. Il surveillait, dans sa cour, l’accomplissement des devoirs religieux, avec la sévérité d’un supérieur de couvent. Lui-même désignait le confesseur des personnes de sa famille[1] ; et ce fut, pour les courtisans, un spectacle tristement révélateur que de voir la dauphine, sur son lit de mort, refuser de se confesser au prêtre que le roi lui envoyait[2].

Le jansénisme fut une des plus grandes questions politiques sous Louis XIV et sous Louis XV. On peut affirmer que Louis XIV, s’il essaya de la comprendre, n’y réussit pas, et que Louis XV ne s’en souciait pas le moins du monde[3]. Parmi leurs sujets, un très-petit nombre de ceux qui étaient persécutés savaient de quoi il était question, et les persécuteurs se contentaient de savoir que le roi condamnait la doctrine contenue dans les livres de Jansénius, qu’il n’avait jamais lus. Tout roulait sur la grâce, et sur le point de savoir si nous pouvons nous passer d’elle et si nous pouvons lui résister. La cour de Rome avait découvert dans un livre de Janson, évêque d’Ypres, ordinairement appelé Jansénius, de son nom latinisé, cinq propositions suspectes, où l’équilibre n’était pas assez scrupuleusement tenu entre la grâce divine et la liberté humaine. Les métaphysiciens et les théologiens avaient là un thème inépuisable, pour étaler leur subtilité et leur érudition. Les gens du monde prirent parti, et les femmes, et les religieuses. Les jésuites, qui étaient une force immense, se déclarèrent avec emportement contre Jansénius ; Pascal, qui à lui seul était une force plus grande encore, combattit pour les jansénistes. On changea plusieurs fois, des deux côtés, de nom et de champions. Bossuet et Fénelon entrèrent en lice. Quelques évêques, et parmi eux le cardinal de Noailles, passèrent d’un camp à l’autre, attirés vers Jansénius par leur raison, et vers les jésuites par leur intérêt. Le parlement, qui se piquait d’être puritain et de ne pas aimer les jésuites, entreprit de lutter contre eux, contre l’archevêque, contre le Pape, et contre le roi. Le Père Quesnel, de l’Oratoire, fut le chef du parti novateur, après Jansénius, Duvergier de Hauranne et le grand Arnaud. Tous ces noms, aujourd’hui obscurs, brillaient alors de l’éclat le plus vif. Clément XI jugea qu’il fallait en finir par un coup de tonnerre. Il forma une commission composée des plus fameux théologiens pour examiner les livres de Quesnel. On y comptait deux Dominicains, deux Cordeliers, un Augustin, un Jésuite, un Bénédictin, un Barnabite et un prêtre de la congrégation de la mission. Ils commencèrent à travailler en février 1712 ; leur examen porta sur 155 propositions ; ils en condamnèrent 101. Le Pape, dans la bulle Unigenitus, fulminée le 8 septembre 1713, les déclara « respectivement fausses, captieuses, mal sonnantes, capables de blesser les oreilles pieuses ; scandaleuses, pernicieuses, téméraires, injurieuses à l’Église et à ses usages ; outrageantes non seulement pour elle, mais pour les puissances séculières ; séditieuses, impies, blasphématoires, suspectes d’hérésie, sentant l’hérésie, favorables aux hérétiques, aux hérésies et aux schismes, erronées, approchantes de l’hérésie et souvent condamnées ; enfin hérétiques et renouvelant diverses hérésies, principalement celles qui sont contenues dans les fameuses propositions de Jansénius prises dans le sens auquel elles ont été condamnées. »

Qui croirait qu’une doctrine ainsi traitée par le souverain pontife comptait parmi ses adhérents des évêques, des saints, des hommes de génie, les Pascal, les Arnaud, les Racine, les Saint-Simon[4] ? Il y avait à Paris un monastère de filles, peu versées sans doute dans les querelles théologiques, et qui était particulièrement odieux aux jésuites parce qu’il était cher à Antoine Arnaud, leur ennemi. C’était la maison de Port Royal. Arnaud était frère de la mère Angélique, fondatrice et longtemps abbesse de la communauté ; il avait sa mère, six de ses sœurs et six de ses nièces religieuses à Port-Royal ; lui-même, lorsqu’il fut fait prêtre, leur avait doimé tout son bien et s’était retiré dans cette solitude avec Arnaud d’Andilly, son frère aîné, et ses deux neveux Sacy et Lemaître[5]. Ce fut là que la persécution se montra cruelle. Une trentaine de religieuses, toutes d’une vie exemplaire et la plupart fort ignorantes, refusaient de souscrire un formulaire qu’on leur dirait contraire à la véritable foi de l’Église : c’était tout le délit, et l’on a peine à se représenter Louis XIV, avec toute sa puissance, faisant une affaire d’État de cette querelle de couvent, lançant chaque jour des arrêts, envoyant des archevêques et des visiteurs, privant ces filles des confesseurs en qui elles avaient confiance, rendant une ordonnance pour prescrire la signature du formulaire, et tenant un lit de justice pour la faire enregistrer[6], retournant au parlement un an après, tout exprès pour faire recevoir la bulle d’Alexandre VII[7], et forçant les religieuses, par lettres de cachet, à se confesser à des prêtres dont l’hostilité contre elles était bien connue, et dont à tort ou à raison elles suspectaient l’orthodoxie. L’archevêque de Paris entra dans le monastère, accompagné du lieutenant civil, du prévôt de l’île, du guet, et de plus de deux cents archers dont une partie investit la maison, et l’autre se rangea, le mousquet sur l’épaule, dans la cour. Douze « les principales religieuses, au nombre desquelles était l’abbesse, furent dispersées dans des maisons de différents ordres, et tenues dans une captivité rigoureuse. Enfin, un arrêt du conseil, du 22 janvier 1710, ordonna la démolition des bâtiments. Les matériaux furent vendus, et on effaça jusqu’aux vestiges des constructions ; mais ce sol nu était encore une terre sacrée ; il renfermait les dépouilles des Lemaistre, des Arnaud, des Racine, et de tant d’illustres personnages dont les malheurs de Port-Royal relevaient encore la mémoire. En 1711, on ouvrit les sépultures, on exhuma ces morts qui avaient voulu être éternellement réunis, et on les dispersa dans les églises de Paris et dans les cimetières des villages voisins.

Toute cette affaire de la bulle Unigenitus ne nous paraît plus que ridicule, parce que nous avons de la peine à comprendre le parlement rassemblé extraordinairement pendant un grand nombre de séances, et le conseil même du roi constamment préoccupé de l’acceptation de la bulle ; le régent, qui peut-être ne croyait pas en Dieu, et ses conseillers, de mêmes mœurs et de mêmes doctrines que lui, aussi ardents que le vieux roi ; tous les évêques de France divisés ; les moines et les religieuses aux abois dans leurs couvents. Cependant, cette querelle agitait tout le royaume. Beaucoup mouraient privés des secours de la religion ; beaucoup invoquaient le bras séculier. Le parlement ordonnait par arrêt que tel prêtre administrerait les sacrements à un mourant. Le prêtre s’adressait à son évêque, qui lançait un monitoire ; et la cour craignait de voir le pays mis en feu par ces querelles. En voulez-vous un exemple ? L’abbé Lemaire, ex-oratorien, demande les sacrements à son lit de mort. Le frère Bouëttin, curé de Saint-Etienne du Mont, exige un billet de confession, ou au moins le nom du confesseur. Lemaire refuse : c’était s’avouer janséniste. « Mais, dit-il, je veux bien me confesser à vous. — Avant tout, dit le curé, il faut savoir si vous acceptez la bulle. » Lemaire ne l’acceptait pas, les sacrements furent refusés. Le malade appelle un huissier, et envoie sommation régulière au clergé de la paroisse de lui administrer l’eucharistie. La sommation fut renouvelée trois jours sans succès. Le troisième jour, Lemaire fait sa plainte au procureur général, et le parlement est saisi.

On s’assemble aussitôt, on mande le frère Bouëttin, qui ne peut venir à cause du service de feu le duc d’Orléans. Le parlement reste en séance, et attend le curé jusqu’à trois heures. Frère Bouëttin paraît enfin, mais pour déclarer qu’il n’obéira qu’à l’archevêque. À minuit intervient un arrêt qui le condamnée l’aumône, peine infamante, et invite l’archevêque de Paris à faire administrer les sacrements à l’abbé Lemaire dans les vingt-quatre heures.

Par malheur, il y avait fête de la Vierge le lendemain, puis un dimanche ; le parlement ne s’assembla que trois jours après l’arrêt. L’abbé Lemaire était toujours sans sacrements dans son lit. Comme on allait délibérer, survient un ordre du roi de surseoir, et d’envoyer des députés à Versailles. Le premier président se rend auprès du roi, avec deux présidents à mortier, et lui adresse, dit Barbier, un discours très-touchant ; mais le roi répond durement, qu’il a cassé l’arrêt du parlement, et qu’il évoque à sa personne la connaissance de l’affaire. Le parlement ne se tient pas pour battu. Il ordonne aux gens du roi de prendre des conclusions. Les gens du roi demandent du temps pour délibérer, et ne peuvent se mettre d’accord entre eux, tant l’affaire est embarrassante. Ils se rendent à leur tour à Versailles, où le roi veut bien leur dire qu’il avisera promptement, vu l’état pressant du malade. Les gens du roi rapportent cette réponse le mardi à onze heures. On délibère. Vers deux heures, arrêt qui ordonne aux gens du roi de s’informer de l’état du malade, et d’en rendre compte à six heures du soir ; et sur cet arrêt on se sépare pour aller dîner.

Mais quand on se réunit le soir pour entendre le rapport des gens du roi, l’avocat général d’Ormesson déclara que le malade était mort. On envoya un huissier pour saisir le frère Bouëttin, qui ne se trouva pas au presbytère, et la chambre se sépara enfin à quatre heures du matin, en remettant l’affaire à quinzaine, à cause des vacances de Pâques. Le convoi de l’abbé Lemaire fut suivi par dix mille personnes. L’intervalle des vacances fut rempli de pourparlers entre le roi, les ministres, et les chefs du parlement. Le roi finit par donner défenses expresses de suivre la procédure contre le curé de Saint-Étienne. On fît, sans succès, plusieurs remontrances. Le roi destitua le frère Bouëttin, et quelques autres curés ; et le parlement, continuant la résistance jusqu’au bout, prit un arrêté pour charger le premier président de représenter au roi « les inconvénients qu’il y aurait à soustraire des accusés aux poursuites régulières de la justice par des voies d’autorité, dont les exemples ne pourraient être que très-dangereux, et qui, loin d’en imposer aux coupables, pourraient être regardées comme un moyen sûr d’échapper à la sévérité des lois et d’éluder l’exécution des arrêts de la cour. » On passa toute la nuit à imprimer cet arrêt. Dès cinq heures du matin, il fut affiché à tous les coins de rue, et on le cria toute la journée dans Paris. Ceci se passait le 18 avril 1752.

Le 2 mai, un arrêt du conseil d’État, destiné à mettre fin à ces querelles, fut crié dans Paris, et médiocrement accueilli par la population. Les jansénistes du parlement s’en plaignirent ; le clergé s’en montra offensé. Trente et un curés de Paris signèrent une requête à leur archevêque, pour être autorisés à exiger des billets de confession, en dépit du parlement. Sur ce fait, le parlement décréta d’accusation le curé de Saint-Jean en Grève ; mais le roi manda les présidents à Versailles, et leur remit un ordre conçu en ces termes : « J’ai examiné l’information que vous m’avez apportée ; mon intention n’est pas que cette affaire soit suivie. J’impose, sur ce, silence à mon procureur général, et je défends à mon parlement de continuer cette procédure, que je veux qui soit regardée comme non avenue, et notamment le décret contre le curé de Saint-Jean en Grève, qui demeurera nul et de nul effet. » Le parlement répondit en incriminant directement l’archevêque, et en déclarant que si le roi persistait dans la volonté d’anéantir les poursuites, les magistrats donneraient leur démission de leurs charges. L’autorité royale était mise en demeure, et le parlement cessa de rendre la justice. La reine, le dauphin, la dauphine, Mesdames de France, furent se jeter aux pieds du roi et le supplier de ne point abandonner l’archevêque de Paris, et de soutenir la religion. Le roi défendit de nouveau de continuer l’information contre les curés ; et le parlement répondit à cette défense expresse en donnant à la procédure une impulsion nouvelle. Le roi nomma une commission composée d’évêques et de magistrats de son conseil, pour informer sur les affaires de la bulle ; et le parlement, sans tenir compte des ordres de la cour, poursuivit chaque jour des curés accusés de refus de sacrements. Le 30 juin, quand on s’assembla pour juger le curé d’Abbeville, on ne put rien faire par l’absence de deux témoins, que le roi avait exilés la veille à cent lieues de Paris. Enfin, après une lutte scandaleuse, qui rendit la faiblesse du roi manifeste, et dans laquelle le parlement viola la liberté de conscience sous prétexte de la protéger, tandis que l’archevêque, pour défendre un droit abstrait qu’il exerçait avec fanatisme, faillit occasionner la guerre civile, le parlement rendit un arrêt portant que les chambres demeureraient assemblées, tout service cessant, jusqu’à ce que le roi eût reçu ses remontrances. Celait mettre la royauté dans la nécessité de frapper ou de s’avilir.

Le roi exila les cinq chambres des enquêtes et les deux chambres des requêtes du palais. La grand’chambre, qu’on avait épargnée (de la faiblesse jusque dans la violence), voulut partager le sort du reste du parlement, et fut exilée à Pontoise. Quand elle sortit de la chambre après l’arrêté qui causa son exil, elle fut applaudie à tout rompre.

Tout succombait dans ces tristes débats : le roi, le parlement, la religion. L’archevêque violait la liberté de conscience, en recourant au bras séculier ; le roi et le parlement, dans leurs conduites diverses, la violaient à leur tour, en s’arrogeant des pouvoirs spirituels.

Ainsi la liberté n’existait pour personne dans les choses mêmes qui relèvent le plus directement de la conscience, et qui sont le plus étrangères aux devoirs publics du citoyen.

  1. « Le roi tenait sa famille dans une cruelle gêne pour la confession. Monseigneur n’a jamais eu un autre confesseur que celui du roi. Il n’était pas permis à ses enfants d’en prendre ailleurs que ceux qu’il leur donnait parmi les jésuites, et il fallait communier au moins cinq fois par an : Pâques, la Pentecôte, l’Assomption, la Toussaint et Noël, comme il faisait lui-même ; et Mme la duchesse de Bourgogne n’aurait pas eu bonne grâce de ne communier pas plus souvent. » (Saint-Simon, Mémoires, chap. 321.)
  2. « Le P. La Rue, jésuite, s’approcha d’elle pour l’exhorter à ne différer pas sa confession. Elle le regarda, répondit qu’elle l’entendait bien, et en demeura là. La Rue lui proposa de la faire à l’heure même et n’en tira aucune réponse. En homme d’esprit, il sentit ce que c’était, et en homme de bien il tourna court à l’instant. Il lui dit qu’elle avait peut-être quelque répugnance de se confesser à lui, qu’il la conjurait de ne s’en pas contraindre surtout de ne pas craindre quoi que ce soit ; qu’il lui répondait de prendre tout sur lui… Alors elle demanda un récollet qui s’appelait le P. Noël. Dans le moment que le P. La Rue sortit de chez la Dauphine instruit de son intention, il fut au cabinet du roi, à qui il fit dire qu’il avait à lui parler au moment même. Le roi le fit entrer. Il vainquit son embarras comme il put, et apprit au roi ce qui l’amenait. On ne peut jamais être plus frappé que le roi le fut. Mille idées fâcheuses lui entrèrent dans la tête. J’ignore si les scrupules y trouvèrent leur place ; ils devaient être grands. L’extrémité retint l’indignation, mais laissa cours au dépit. La Rue se servit avantageusement de ce qu’il n’y avait pas un instant à perdre pour couper court à une si fâcheuse conversation. « (Saint-Simon, Mémoires, chap. 321 et 322.)
  3. « La constitution (contre les jansénistes), arrachée au pape par Louis XIV et les jésuites, et qui devait sous le régent devenir uniquement sujet de dispute aux théologiens, arriva sous lui à être reconnue comme un dogme, ce que ses plus ardents défenseurs n’auraient osé prétendre sous Louis XIV. L’intérêt d’un pernicieux ministre fit ce miracle, car l’abbé Dubois n’était pas fait pour être scrupuleux quand il s’agissait de plaire aux jésuites et de s’avancer pour le chapeau. Ce fut un insigne malheur de M. le duc d’Orléans, qui donnait journellement l’exemple de l’impiété, de n’avoir pas été sur ce point moins tyrannique que le feu roi, et d’avoir fait par faiblesse et par abandonnement à un valet ce que Louis XIV avait fait pour plaire aux jésuites et par l’entraînement d’un fanatisme sincère. » (Saint-Simon, Mémoires, chap. 423. Cf. Ib., chap. 453.)
  4. « Ce même mois de mars 1711 vit éclore les premiers commencements de l’affaire qui produisit la constitution Unigenitus si fatale à l’Église et à l’État, si honteuse à Rome, si funeste à la religion, si avantageuse aux jésuites, aux sulpiciens, aux ultramontains, aux ignorants, aux gens de néant, et surtout à tout genre de fripons et de scélérats, dont les tuiles, dirigées autant qu’il leur a été possible sur le modèle de celle de la révocation de l’édit de Nantes, ont mis le désordre, l’ignorance, la tromperie, la confusion partout, avec une violence qui dure encore, sous l’oppression de laquelle tout le royaume tremble et gémit, et qui, après plus de trente ans de la persécution la plus effrénée, en éprouve, en tout genre et en toute profession, un poids qui s’étend à tout et qui s’appesantit toujours. » Mémoires de Saint-Simon. t. IX, p. 84 sq.
  5. Racine, Abrégé de l’histoire de Port Royal, première partie.
  6. 29 avril 1664.
  7. 20 avril 1665.