La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle/Planche 28


Planche 28, t. I, p. 265.


1. Le calmar commun. (Loligo vulgaris Lam. Sepia loligo Lin.)On voit la place qu’occupe le conduit excréteur du réservoir d’encre, et la disposition des bras, au bord antérieur de la tête. (Blainville.)
2. La penne du Loligo vulgaris, vue de côté, pour faire voir la position qu’elle a dans la portion dorsale du corps de l’animal. (D’après nature.)

3. Le même organe vu par sa face inférieure concave. (D’après nature.)
4. Une autre penne récente de même nature, vue par sa surface supérieure convexe. Les figures Set 4 offrent une structure qui ressemble beaucoup à celle de l’espèce fossile représentée figure 6 de la même planche, ainsi qu’à celles de la planche 29, fig.1, et de la planche 30. Dans tous ces cas les lames cornées se composent d’une série de fibres longitudinales coupées par une autre série de fibres transversales. Ces dernières fibres offrent dans les espèces récentes une disposition plus simple. Elles se dirigent obliquement au dehors de chaque côté de la flèche médiane, de la même manière que les barbes ou fibrilles d’une plume, et elles sont d’autant plus distinctes qu’elles se rapprochent davantage du bord extérieur.
Les fibres longitudinales sont à peine visibles dans les espèces récentes, si ce n’est lorsqu’elles sont réunies en faisceaux cannelés (pl. 28, fig. 4, B, B.), dans les portions qui correspondent aux bandes marginales des espèces fossiles. (D’après nature.)
C. Portion médiane de la penne, faisant saillie comme la flèche d’une plume entre les fibrilles qu’elle soutient.
5. Réservoir d’encre d’une seiche moderne disséquée par l’auteur à Lyme-Regis en 1829. L’encre naturelle y est contenue à l’état de dessiccation. C’est une substance cassante et d’un noir de jais brillant, ressemblant sous ce double rapport à l’encre fossile ; elle ne diminue pas beaucoup de volume par la dessiccation. (D’après nature.)
6. Surface convexe supérieure d’une pense fossile du Loligo Aalensis du lias de Lyme-Begis. AA les barbes, BB les bandes marginales, C l’axe de la flèche, D conduit excréteur du réservoir d’encre, distendu par l’encre fossile[1]. (D’après nature.)
7. Surface supérieure d’un calmar fossile du lias de LyœeRegis. AA barbes de la penne, BB bandes marginales, C axe de la penne, d lame supérieure d’une bande marginale. La surface en est ridée d’une façon insolite, ce qui peut être causé par le développement incomplet des fibres transversales. Arriyées à leur accroissement complet, elles eussent ressemblé peut-être à celles de la lame sous-jacente, que l’on voit en d″. (D’après nature.)
d′. Figure grossie de la surface rugueuse que l’on voit en d.
d‴. Figure grossie de la seconde lame, qui se voit en d″.
e. Surface supérieure de la seconde lame de la flèche médiane. Les lignes transversales onduleuses sont ici plus apparentes que les lignes droites verticales, mais les unes et les autres sont distinctement visibles.
f. Surface supérieure de la troisième lame ; on y voit les fibres droites verticales beaucoup plus apparentes que les fibres transversales onduleuses.



  1. On voit très nettement, dans cet échantillon, la disposition des bandes marginales.