L. Hachette et Cie (p. 388-389).

CLIII

ÉLIE RESSUSCITE L’ENFANT DE LA VEUVE DE SAREPTA

(Même année, 805 ans avant J.-C.)



Il arriva ensuite que le fils de cette femme tomba malade d’un mal si violent, qu’il rendit le dernier soupir.

Cette femme dit à Élie : « Qu’y a-t-il entre vous et moi, homme de Dieu ? Êtes-vous venu chez moi pour me punir de mes péchés et pour faire mourir mon fils ? »

Élie lui dit : « Donnez-moi votre fils. » Et, l’ayant pris dans ses bras, il le porta dans la chambre où il demeurait, et il le posa sur son lit. Il parla ensuite au Seigneur et lui dit : « Seigneur, mon Dieu, avez-vous affligé cette bonne veuve qui a soin de me nourrir jusqu’à faire mourir son fils ? »

Après cela, il se mit sur l’enfant par trois fois, en se mesurant à son petit corps, et il pria le Seigneur, en lui disant : « Seigneur, mon Dieu, faites que l’âme de cet enfant rentre dans son corps. »

Le Seigneur exauça la prière d’Élie ; l’âme de l’enfant rentra Résurection du fils de la veuve.
dans son corps et il recouvra la vie. Élie, ayant pris l’enfant, le descendit de sa chambre et le porta dans le bas de la maison ; il le remit dans les bras de la mère et lui dit : « Voilà votre fils plein de vie. »

La femme, transportée de joie, répondit à Élie en se prosternant à terre : « Je reconnais maintenant, après cette action, que vous êtes vraiment l’homme de Dieu et que la parole du Seigneur est véritable dans votre bouche. »

Henriette. J’espère que cette femme est restée toujours reconnaissante envers le Seigneur et envers Élie.

Grand’mère. Il n’y a pas de doute, puisque, avant même la venue d’Élie, elle était restée fidèle au Seigneur et avait mérité sa protection.