L’Orbe pâle/En passant, de la barque du pêcheur

Eugène Figuière et Cie (p. 46).


EN passant, de la barque du pêcheur immobilisé dans l’attente du poisson, j’ai vu, enfouie dans des blocs de rochers et dans des sapins, une maison isolée. On ne la voit que de la mer. Les arbres immobiles attendent le vent. Les volets de la maison sont clos malgré que l’ombre la baigne. Une chaise est tournée face à la mer.

Une maison sans hôtes, une chaise vide devant un magique spectacle.

Est-il une plus précise expression de l’attente ?