L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/Texte entier

Vital Puissant ? (p. i-126).

BIBLIOGRAPHIE



L’ANTI-JUSTINE ou les délices de l’amour, par M. Linguet, av. au et en Parlemen. Épigraphe Casta placent superis. — Manibus puris sumite (cunnos). Avec soixante figures. Fleuron : une tête de faune couronnée de feuilles et de raisins. Au Palais-Roial ; chez feue la veuve Girouard, très connue. 1798. Deux parties ; format in-12. (Les pages de l’exemplaire qu’il m’a été donné de voir avaient été recollées sur grand in-octavo.)

La première partie va jusqu’à la page 204 ; la seconde commence à la page 207 ; mais elle s’arrête subitement à la page 252. — Les deux feuilles d’épreuve reliées à la suite comprennent des variantes de la première partie.

Deux dessins (obscènes) à l’encre de Chine, portant les nos 15 et 21 ; et une gravure (décente) entièrement terminée.

Dans sa notice, Cubières annonce que Rétif de la Bretonne avait fait une Anti-Justine, mais que son intention était de ne la point imprimer et de la supprimer. Cubières s’est trompé. Cet ouvrage, ou du moins partie de cet ouvrage a été imprimée, car j’ai eu entre les mains l’exemplaire dont je viens de transcrire le titre, exemplaire peut-être unique, et d’autant plus curieux qu’il contient des dessins originaux et deux feuilles en épreuves corrigées de la main même de Rétif.

L’avertissement, très singulier, renferme des passages tels que ceux-ci : « Quelle excuse peut se donner à lui-même l’homme qui publie un ouvrage tel que celui qu’on va lire ? J’en ai cent pour une. Un auteur doit avoir pour but le bonheur de ses lecteurs. Il n’est rien qui contribue autant au bonheur qu’une lecture agréable. Fontenelle disait : « Il n’est point de chagrin qui tienne contre une heure de lecture. » Or, de toutes les lectures, la plus entraînante est celle des ouvrages érotiques… Personne n’a été plus indigné que moi des ouvrages de l’infâme de Sades, que je lis dans ma prison (ne pas oublier que c’est Linguet qui parle ; étrange manie que celle d’attribuer ses ouvrages, et quels ouvrages ! aux célèbres personnages morts !). Ce scélérat ne présente les délices de l’amour qu’accompagnés de tourments, de la mort même. Mon but est de faire un livre plus savoureux que les siens, et que les épouses pourront faire lire à leurs maris ; un livre où les sens parleront au cœur, où le libertinage n’ait rien de cruel pour le sexe des grâces ; où l’amour, ramené à la nature, exempt de scrupules et de préjugés, ne présente que des images riantes et voluptueuses. » Quelques lignes plus loin, est cette déclaration surprenante du supposé Linguet : « Mauvais livre fait dans de bonnes vues. Moi, Jean-Pierre Linguet, maintenant détenu à la Conciergerie, déclare que je n’ai composé cet ouvrage que dans des vues utiles, etc. Floréal, an ii. » Remarquons en passant que Linguet ne s’appelait ni Jean ni Pierre, mais bien Simon-Nicolas-Henri.

Rétif a composé sans doute l’Anti-Justine à la casse, dans le silence de sa pauvre petite imprimerie. Quoi qu’il en dise, c’est une éruption de désirs odieux, où l’on trouve cyniquement dramatisés des épisodes de sa propre vie, obscènes suppléments à Monsieur Nicolas. Espérons, pour l’honneur de sa mémoire, que Rétif a rêvé la plupart des aventures où il se montre comme le héros ; c’est assez du reste son habitude, comme nous l’avons dit, de suppléer par l’imagination à la réalité. Mais n’allons pas plus loin : il est impossible de citer quatre lignes de ce livre. J’ai été pourtant heureux de trouver à la fin de la première partie ces mots, qui trahissent les inquiétudes de cet écrivain si monstrueusement naïf : « J’ai longtemps hésité si je publierais cet ouvrage posthume du trop fameux avocat Linguet. Tout considéré, le casement déjà commencé, j’ai résolu de ne tirer que quelques exemplaires, pour mettre deux ou trois amis éclairés et autant de femmes d’esprit à portée de juger sainement de son effet, et s’il ne fera pas autant de mal que l’œuvre infernale à laquelle on veut le faire servir de contre-poison. Jugez-le, mes amis, et craignez de m’induire en erreur. »

(Extrait de Rétif de la Bretonne, sa vie et ses amours, etc., par Charles Monselet, Paris, Alvarès fils, 1854.)

À la note bibliographique qu’on vient de lire, nous pouvons ajouter quelques renseignements.

L’exemplaire sur lequel M. Charles Monselet a fait sa description appartenait à M. le comte de La Bédoyère. Il ne figurait pas dans sa dernière bibliothèque.

M. Cicognes possédait un exemplaire de l’Anti-Justine, qui s’est trouvé compris dans la vente de ses livres au duc d’Aumale. Un agent du prince l’a cédé à un riche Anglais, demeurant à Paris, connu pour acquérir ce qui se rencontre de superlatif en curiosités érotiques. Cet amateur n’a pas hésité à payer 2000 fr. ce petit volume, en simple demi-reliure, mais non rogné.

On a donné, il y a deux ou trois ans, à l’étranger, une édition informe de l’Anti-Justine, 2 vol. in-12, avec de mauvaises lithographies coloriées. Elle a été imprimée sur le manuscrit d’un copiste qui a pris beaucoup de peine à concilier ses principes religieux avec son goût pour la littérature obscène, en tronquant, falsifiant et même supprimant les passages impies de la seconde partie du livre.

Nous réimprimons pour la première fois dans son intégrité le texte de cette production exorbitante.


INTRODUCTION.



Quelle excuse peut se donner à lui-même l’homme qui publie un ouvrage comme celui qu’on va lire ? J’en ai cent pour une !

Un auteur doit avoir pour but le bonheur de ses lecteurs ; il n’est rien qui contribue au bonheur comme une lecture agréable. Fontenelle disait : « Il n’est point de chagrin qui tienne contre une heure de lecture » Or, de toutes les lectures, la plus entraînante est celle des ouvrages érotiques, surtout lorsqu’ils sont accompagnés de figures expressives.

Blasé sur les femmes depuis longtemps, la Justine du marquis de Sades me tomba dans la main ; je voulus jouir, et ce fut avec fureur ; je mordis les seins de ma monture, lui tordis la chair des bras !… Honteux de ces excès, effets de ma lecture, je me fis à moi-même un Erotikon savoureux, qui m’excita au point de me faire enfiler une bossue, bancroche, haute de deux pieds !…

Prenez, lisez… et… vous en ferez autant !


PRÉFACE.



Personne n’a été plus indigné que moi des sales ouvrages de l’infâme marquis de Sades, c’est-à-dire de Justine, Aline, le Boudoir, la Théorie du Libertinage, que je lis dans ma prison. Ce scélérat ne présente les délices de l’amour, pour les hommes, qu’accompagnés de tourments, de la mort même, pour les femmes !

Mon but est de faire un livre plus savoureux que les siens et que les épouses pourront faire lire à leurs maris pour être mieux servies ; un livre où les sens parleront au cœur, où le libertinage n’a rien de cruel pour le sexe des grâces et lui rendra plutôt la vie que de lui causer la mort ; où l’amour, ramené à la nature, exempt de scrupules et de préjugés, ne présente que des images riantes et voluptueuses. On adorera les femmes en le lisant, on les chérira en les enconnant. Mais l’on abhorrera davantage le vivo dissequens, le même qui fut tiré de la Bastille avec une longue barbe blanche le 14 juillet 1789. Puisse l’ouvrage enchanteur que je publie faire tomber les siens !

Mauvais livre fait dans de bonnes vues. Moi, Jean-Pierre Linguet, maintenant détenu à la Conciergerie, déclare que je n’ai composé cet ouvrage, tout savoureux qu’il est, que dans des vues utiles. L’inceste, par exemple, ne s’y trouve que pour équivaloir au goût corrompu des libertins les affreuses cruautés par lesquelles de Sades les stimule.

Floréal, an II.

L’ANTI-JUSTINE.




CHAPITRE I.

De l’enfant qui bande.

Je suis né dans un village près de Reims et je me nomme Cupidonnet. Dès mon enfance, j’aimais les jolies filles ; j’avais surtout un faible pour les jolis pieds et les jolies chaussures, en quoi je ressemblais au Grand Dauphin, fils de Louis XIV, et à Thevenard, acteur de l’Opéra.

La première fille qui me fit bander fut une jolie paysanne qui me portait à vêpres. La main posée à nu sur mes fesses, elle me chatouillait les couillettes, et me sentant bander, elle me baisait sur la bouche avec un emportement virginal, car elle était chaude parce qu’elle était sage.

La première fille à laquelle je fis des attouchements, en conséquence de mon goût pour les jolies chaussures, fut ma première puînée, qui s’appelait Genovefette. J’avais huit sœurs, cinq aînées d’un premier lit, et trois puînées. La seconde de celles-là était jolie au possible, il en sera question ; la quatrième avait le poil du bijou tellement soyeux que c’était une volupté ; les autres étaient laides ; mes puînées étaient toutes trois provoquantes.

Or ma mère préférait Genovefette, la plus voluptueusement jolie, et dans un voyage qu’elle fit à Paris, elle lui rapporta des souliers délicats. Je les lui vis essayer, et j’eus une violente érection. Le lendemain, dimanche, Genovefette mit des bas fins blancs et neufs de coton, un corset qui lui pinçait la taille, et avec son lubrique tour de cul elle faisait bander, quoique si jeune, mon père lui-même, car il dit à ma mère de la renvoyer. (J’étais caché sous le lit pour mieux voir le soulier et le bas de la jambe de ma jolie cadette.) Dès que ma sœur fut sortie, mon père la renversa (ma mère) et la carillonna sur le pied du lit sous lequel j’étais, en lui disant : « Oh ! prenez garde à votre fille chérie, elle aura un furieux tempérament, je vous en avertis… mais elle a de qui tenir, car je baise bien, et voilà que vous m’en donnez, du jus du con, comme une princesse… » Je m’aperçus que Genovefette voyait et écoutait. Mon père avait raison ; ma jolie cadette fut dépucelée par son confesseur, ensuite foutue par tout le monde, mais elle n’en est que plus sage à présent.

Dans l’après-dînée, Genovefette vint au jardin, où j’étais seul ; je l’admirai, je bandai ! L’ayant abordée, je lui pressai la taille sans parler ; je lui touchai le pied, les cuisses, un conin superbe et joli s’il en fût jamais ! Genovefette ne disait mot ; je la fis mettre à quatre pattes, c’est-à-dire sur les mains et sur les genoux, et à l’imitation des chiens, je la voulais enfiler ainsi en hennequinant et saccadant de toutes mes forces comme fait le chien, et lui comprimant fortement les aines de mes deux mains, je lui faisais courber les reins, de sorte que son conin était aussi à ma portée que le trou de son cul ; je l’atteignis donc et je mis le bout entre les lèvres en disant : « Hausse, hausse le cul, que j’entre !… » Mais on sent aussi qu’un conichon aussi jeune ne pouvait admettre un vit qui ne décalottait pas encore (il me fallait une conasse, comme je l’aurai bientôt). Je ne pus qu’entr’ouvrir les lèvres de la fente, je ne déchargeai point, je n’étais pas assez formé. Ne pouvant l’enconner, je me mis aussi, à l’imitation de mes modèles, à lécher le jeune conin. Genovefette sentit un chatouillement agréable sans doute, car elle ne s’ennuyait pas du jeu, et elle me donna cent baisers sur la bouche lorsque je fus debout. On l’appela et elle courut.

Comme elle n’avait pas encore de gorge, dès le lendemain elle se mit des tétons postiches, sans doute parce qu’elle avait entendu vanter ceux de ma mère ou de ses amies. Je les remarquai, la fis chausser, et l’ayant placée commodément sur son lit, je m’escrimai près de deux heures. Je crois, en vérité, qu’elle émit, car elle s’agitait comme une petite enragée à mon lèchement de con. Dès le surlendemain on l’envoya en apprentissage à Paris, où elle remplit l’horoscope tiré par mon père.





CHAPITRE II.

Du con soyeux.

Mes sœurs étaient l’une sérieuse, elle me retint dans les bornes, mais j’ai depuis foutu ses deux filles à Paris ; ma troisième était encore trop jeune ; ç’a été une superbe fille à dix-huit ans ; je me rejetai sur cette enfant quand je m’aperçus que Cuthos, jumelle de Genovefette, était inabordable. Il me fallait un con depuis que j’en avais palpé un. Je patinai Babiche ; enfin, un dimanche qu’elle était bien arrangée et que ma mère l’avait baignée, je la gamahuchai.

Ce fut à cette bénigne opération que je fus surpris par l’ardente Madeleine au con soyeux ; elle nous examina longtemps avant de nous troubler, et voyant que la petite avait du plaisir, elle fut tentée ; elle parla, nous nous remîmes décemment. Madeleine ne dit mot, elle renvoya Babiche, puis elle se hasarda de badiner avec moi ; elle me renversa sur la paille de la grange où j’avais attiré Babiche, et lorsque je fus par terre, elle me chatouilla, passant par-dessus moi, jambe de çà, jambe de là ! Par hasard je portai la main sous ses jupes, et j’y trouvai l’admirable con soyeux ! Ce poil divin détermina mon goût pour elle, je devins fou du con de Madeleine Linguet, je lui demandai à le baiser. « Petit coquin, me dit-elle, attends un moment. » Elle alla au puits tirer un seau d’eau et s’accroupit dessus ; elle revint et badina encore. Enflammé, hors de moi, je lui dis, dans ma petite fureur érotique : « Il faut que je lèche ce petit trou !… » Elle se mit sur le dos, les jambes écartées ; je léchai ; la belle Madeleine hocha du cul : « Darde ta langue dedans, cher petit ami », me disait-elle, et je dardais, et elle haussait la motte ; je fourgonnais avec rage !… Elle eut tant de plaisir qu’elle se récria !… Je bandais comme un petit carme, et comme je ne déchargeais pas, j’avais toujours la même ardeur ; aussi m’adorait-elle. Obligée de me quitter, Madeleine me donna des friandises que je mangeai avec Babiche.

Un soir, ma sœur au con soyeux me dit : « Cupidonnet, ta jolie broquette est toujours bien raide quand tu me lèches. Il me semble que si nous étions dans le même lit tu pourrais la faire entrer dans la bouche de ma petite marmotte que tu aimes tant à sucer et dont le poil est si doux. J’aurais sûrement bien du plaisir et toi aussi ; viens cette nuit. »

Quand tout le monde fut couché, je me glissai dans le lit de ma grande sœur ; elle me dit : « J’ai vu mon père un jour qu’il venait de caresser ma sœur Marie, la belle qui partait pour Paris, courir sur ma mère, sa grosse broche bien raide, et lui fendre la marmotte, je vais te montrer, tu feras comme lui. — Et moi aussi je l’ai vu. — Bon, bon. » Elle se disposa, me plaça sur elle, me dit de pousser et riposta, mais elle était pucelle, et quoique bandant raide, je ne pus l’introduire, je me faisais mal. Pour Madeleine Linguet, elle déchargea sans doute, car elle se pâma.

Oh ! que je regrettai ce joli con soyeux que je léchais et fourgonnais depuis six mois ! Mon père, Claude Linguet, qui ne me ressemblait pas, éloignait ses filles dès qu’elles l’avaient fait bander !… On prétend que Madeleine avait tenté de se le faire mettre par lui !… Quoi qu’il en soit, trois jours après elle partit pour Paris, où notre frère aîné l’ecclésiastique lui avait trouvé une place de gouvernante d’un chanoine de Saint-Honoré. Ce cafard ne tarda pas à connaître ce qu’elle valait. Il y avait une porte dérobée, de lui seul connue, qui donnait dans la chambre de ses gouvernantes, qu’il allait patiner durant la nuit. Mais il n’avait jamais trouvé de con aussi joli que le con soyeux de mademoiselle Linguet ; il voulut le voir. Sa beauté le ravit, et il n’eût plus de repos qu’il ne l’eût foutue. Une nuit, qu’elle dormait d’autant plus fort qu’elle en faisait semblant, il la gamahucha, elle déchargea sensiblement ; aussitôt la chanoine monte sur elle et l’enconne ; elle le pressa dans ses bras en remuant du cul. « Ah ! mignonne, lui dit-il, que tu as le mouvement bon !… Mais… n’as-tu pas de mal ?… car je te crois un peu putain ! » Sa chemise ensanglantée et les draps aussi lui prouvèrent qu’elle était pucelle ; il l’adora. Elle foutit saintement avec ce saint homme pendant deux ans et le mit au tombeau ; cependant il la dota, ce qui fit qu’elle épousa le fils du premier mari de sa mère.





CHAPITRE III.

De la mère foutue.

Comme après le mariage de Madeleine et son retour à Reims j’étais un peu formé, je désirai vivement de le lui mettre. Depuis plus de deux ans j’en étais réduit à patiner et gamahucher ma sœur Babiche avec quelques-unes de mes cousines germaines, mais, ou mon vit grossissait, ou tous ces conins imberbes rétrécissaient. Je demandai un rendez-vous nocturne à la nouvelle Bourgelat : elle me l’accorda pour le soir même. Nous étions à notre ferme, et son mari venait de partir pour se rendre à Reims, où une affaire l’appelait. Je ne sais par quelle aventure, cette même nuit, mon père se trouva incommodé ; ma mère, après l’avoir secouru, craignant de le gêner, alla se mettre auprès de sa bru. Celle-ci, la voyant endormie, se leva doucement pour venir coucher avec moi, tandis que de mon côté j’allais à elle ; nous ne nous rencontrâmes pas, malheureusement. Je me mis à côté de la femme que je trouvai dans le lit ; elle était sur le dos ; je la montai tout endormie et l’enconnai ; j’étais surpris d’entrer si largement ; elle me serra dans ses bras, hocha quelques coups de cul, à moitié assoupie, en disant : « Jamais, jamais vous ne m’avez donné autant de plaisir ! » Je déchargeai aussi, mais je m’évanouis sur ses tétons, encore fermes parce qu’elle n’avait pas nourri et qu’on ne les avait jamais patinés. Madame Bourgelat revint auprès de nous au moment où je m’évanouissais ; elle fut bien étonnée des mots que venait de prononcer sa doublement belle-mère ; elle comprit que je l’avais foutue, et elle me reporta dans mon lit encore évanoui… Ainsi donc, c’est dans le con maternel que je venais d’émettre ma première semence… Ma mère, entièrement éveillée, dit à Madeleine : « Mais que faites-vous donc, ma fille ? » J’étais revenu à moi ; ma sœur retourna au lit de ma mère, qui lui dit tout bas : « Ma bru, vous avez de drôles de façons !… — Mon mari, lui dit madame Bourgelat, me fait mettre souvent dessus ; je rêvais, et je l’ai fait ; éveillée, je suis sautée du lit. » Ma mère crut cela.

Cependant le coup porta ; madame Linguet devint grosse et accoucha secrètement d’un fils beau comme Adonis, et elle eut l’adresse de le substituer à un garçon de son fils, cet enfant étant mort en naissant ; c’est de lui dont il sera un jour question sous le nom de Cupidonnet, dit Petit Coq, mon neveu.

Huit jours s’écoulèrent, après quoi, bien remis de mon évanouissement, j’eus un autre rendez-vous ; mais admirez mon malheur : nous avions été entendus d’une grosse tétonnière, notre moissonneuse, qui dormait dans la grange. Comme madame Bourgelat devait venir dans mon lit, Mammelasse, qui m’aimait, car elle se branlait souvent à mon intention, et qui d’ailleurs n’était pas une méchante, se contenta de dire à mon frère de fermer la nuit la porte de sa chambre et de la cacher pour cause. Il le fit… mais jugez de mon étonnement quand, au lieu d’un con soyeux, de tétons ronds et délicats, je patinai une conasse à crins de cheval et deux gros ballons bien gonflés. Elle se le mit, je poussai et j’eus assez de plaisir, mais je fus encore prêt à m’évanouir !

Enfin je le mis à Madeleine dans le grenier à foin. J’allais comme un fou en l’enconnant… mais au troisième coup de cul qu’elle donna… je m’évanouis !




CHAPITRE IV.

D’un autre beau-frère cocu.

Madeleine évita de m’accorder des faveurs dont les suites l’effrayaient. Je ne sentis pas longtemps cette privation. Huit jours après la dernière scène je partis pour venir à Paris. J’y allais pour apprendre ; mais il ne sera pas question de mes études ; je fus logé chez la belle Marie, la seconde de mes aînées.

J’avais pour mon pucelage, fait cocu mon père ; j’avais cornifié mon frère utérin en faisant décharger et foutant sa femme avec émission, une sœur paternelle que j’engrossai, car Bourgelat n’a jamais eu que cet enfant, venu au monde neuf mois après ma fouterie au grenier à foin ; mais j’avais encore bien de l’ouvrage avec huit sœurs, dont six ou du moins cinq étaient souverainement enconnables !

Mais revenons à Marie, la plus belle de toutes. Un jour, Marie était parée, chaussée avec ce goût particulier aux jolies femmes, et un superbe bouquet ombrageait ses blancs tétons. Elle me fit bander !… J’avais quatorze ans, j’avais déjà foutu et engrossé trois femmes, car Mammelasse avait une fille qu’elle se vantait que je lui avais faite et qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à Genovefette Linguet. Aussi je n’eus pas de désirs vagues ; je tendais directement au con de ma provoquante aînée ; après le dîner elle alla dormir dans une alcôve obscure et s’étendit sur le lit conjugal ; elle avait vu bander son mari, dont la culotte blanche était juste, et elle voulait lui donner le plaisir de le lui mettre parée ! Je me cachai pour les guetter, mais mon beau-frère, après avoir pris les tétons et le con de ma sœur, avoir admiré ce dernier en éclairant l’alcôve, se réserva pour la nuit suivante. Il se retira doucement, je le vis prendre sa canne, son chapeau, et sortir. J’allai pousser un verrou ; le mari les avait laissés ouverts et sa femme troussée ; je me mis sur elle déculotté, bien bandant, et j’enfilai sa fente, suçant tantôt ses tétons découverts, ses lèvres entr’ouvertes ; elle me croyait son mari ; un bout de langue me chatouilla ; j’étais entré tout calotté ; le filet, que je n’avais pas encore coupé, recourbait mon vit et le faisait paraître gros comme celui de l’époux… Je poussai, ma belle s’agita, et mon long vit atteignit le fond… Alors ma sœur, demi-pâmée, se trémoussa… je déchargeai… et je m’évanouis !…

Ce fut ce qui me fit reconnaître. La belle savoura les dernières oscillations de mon vit, mais dès qu’elle eut éprouvé le charme d’une copieuse décharge, elle se déconna en me jetant sur le côté ; elle ouvrit les deux rideaux de l’alcôve, et me regardant : « Ah ! grands dieux !… c’est… c’est Cupidonnet ; il m’a déchargé tout au fond… il s’est évanoui de plaisir. » Je revenais à moi, elle me gronda en me demandant qui m’avait appris cela ? « Ta beauté, lui dis-je, adorable sœur ! — Mais si jeune ! » Je lui racontai alors toute ma vie, comme j’avais patiné et léché le conin de Genovefette, comme j’avais gamahuché, enfin enfilé le con soyeux de Madeleine, foutu madame Linguet, la croyant madame Bourgelat, comment Mammelasse s’était fait enconner par moi, comment, ne pouvant me passer de con, je léchottais le conichon de Babiche, et comment j’avais engrossé les trois femmes que j’avais enconnées !… « Ah ! ciel ! tu es bien indiscret ! — Je ne le suis avec toi que parce que tu es ma sœur aînée et que je t’ai foutue ! »

Le récit que je venais de débiter, les tétons de ma sœur, sa chaussure, me faisaient rebander. « Divine Marie, lui dis-je, je vais te foutre encore ?… — Mais mon mari ? — J’ai poussé le verrou. » Elle me pressa la tête contre son beau sein en me disant tout bas : « Petit coquin, fais-moi aussi un enfant ! » Je la réenconnai et jouis sans m’évanouir.

La belle Marie n’avait pas encore eu d’enfant : je fus père de mademoiselle Beauconin, fille unique de mon beau-frère de ce nom.

Je passerai toutes les fouteries communes ; ce n’est qu’à force de volupté, de tableaux libidineux tels que les savoureuses jouissances qui vont suivre, qu’on peut combattre avantageusement, dans le cœur et l’esprit des libertins blasés, les goûts atroces éveillés par les abominables productions de l’infâme et cruel de Sades ; ainsi je réserve toute ma chaleur pour décrire des jouissances ineffables, au-dessus de tout ce qu’a pu inventer l’imagination bourrelée de l’auteur de Justine.





CHAPITRE V.

Du bon mari Spartiate.

Il faut néanmoins, avant de passer aux tableaux que je viens de promettre, rapporter en peu de mots une aventure extraordinaire que j’eus rue Saint-Honoré, à vingt ans accomplis, en faisant mon droit.

J’étais voisin de vis-à-vis d’un vieil horloger qui avait une femme jeune et charmante ; c’était sa troisième ; la première l’avait rendu parfaitement heureux pendant douze ans : c’était une ivresse ; la deuxième durant dix-huit mois, à l’aide d’une sœur plus jeune par laquelle elle se faisait remplacer au lit dans ses moindres indispositions, pour que son mari ne foutît jamais avec dégoût. Cette excellente épouse ayant cessé de vivre, l’horloger, alors âgé de soixante ans, avait épousé la jolie et gracieuse Fidelette, putative d’un architecte et fille naturelle d’un marquis.

La beauté de cette troisième femme n’avait pas d’égale pour le moelleux et le provoquant. Son mari l’adorait, mais il n’était plus jeune ; cependant, comme il était riche, il lui prodiguait tout ce qu’elle pouvait désirer, mais il n’atteignait pas le but, et Fidelette était chaque jour plus triste. Cependant ce bon mari lui dit : « Mon ange, je t’adore, tu le sais ; cependant tu es triste, et je crains pour tes jours précieux ; tout ce que je te fais ne te flatte en rien, parle… c’est un ami tendre qui t’en conjure, dis-moi ce que tu désires… tout… tout ce qui sera en mon pouvoir te sera accordé… — Oh ! tout… dit la jeune femme. — Oui, tout… fût-ce… est-ce à ton cœur, est-ce à ton divin conin qu’il manque quelque chose ? — Tu remplis mon cœur, cher ami, mais j’ai des sens trop chauds, et quoique blonde cendrée, mon bijou a des démangeaisons terribles ! — T’est-il indifférent qui te satisfasse, ou as-tu un goût, un caprice ?… — Mais je n’aime que toi. — Qui excite ta main, que je vole en ce moment chercher son joli petit chose ? — Tiens ! ce voisin qui me regarde, et dont je me suis déjà plainte. — J’entends, tu as dû me trouver bien bouché ; passe au bain, mon ange adoré, je reviens dans l’instant. »

Il courut me trouver. « Jeune voisin, on dit que vous aimez madame Folin, l’horlogère ? — Ma foi ! on dit vrai, je l’adore ! — Venez, il en arrivera ce qu’il pourra, allons ! » Il me prit la main et nous allâmes chez lui. « Déshabillez-vous, passez dans ce bain que ma femme quitte ; voilà de mon linge ; régalez-la en nouvelle mariée, ou ménagez-vous pour différentes nuits, à votre choix et au sien. J’adore ma Fidelette, mais pour cette épouse chérie, je suis content dès que je la vois satisfaite, heureuse !… Quand vous l’aurez foutue, que son petit conin aura bien déchargé, je l’enconnerai à mon tour pour lui porter mon petit présent. »

Il me fit entrer dans le lit où sa femme était depuis le bain ; il s’en allait. « Mon cher ami, s’écria-t-elle, timide colombe tu me laisses seule avec un inconnu !… oh ! reste et sois témoin des plaisirs que je ne devrai qu’à toi ; » et elle nous baisa tous les deux sur la bouche. Le lit était vaste ; le bon Folin s’y mit avec nous ; je grimpai sur le ventre de la jeune épouse, aux flambeaux allumés, à la vue du mari, et j’enconnai raide !… Elle répercutait avec fureur !… » Courage, ma femme ! cria l’excellent mari en me chatouillant les bourses ; décharge, ma fille, hausse le cul, darde ta langue !… ton fouteur va t’inonder !… Toi, jeune vit, plonge… plonge… lime-la… lime-la !… »

Nous déchargeâmes comme deux anges ; je foutis six fois dans la nuit ; les deux époux furent contents de moi.

J’ai eu cette jouissance céleste et plus qu’humaine jusqu’aux couches de Fidelette, qui perdit la vie en la donnant au fruit de notre fouterie.





CHAPITRE VI.

De l’époux qui se fait enculeur.

Je passerai sous silence mes couilleries avec ma femme clandestine, puisque je n’ai jamais avoué ce mariage avec Conquette. C’était une jolie grêlée faite au tour, ayant un con tellement insatiable que je fus obligé de lui mettre la bride sur le cou et de la laisser foutre avec qui elle voudrait. Elle était fille d’un traiteur de la rue Saint-Jacques et sœur du libraire Petite Beauté ; elle est morte syphilisée longtemps après m’avoir donné deux filles. Ah ! qu’elle foutait bien ; jamais femme enconnée n’a brouetté son cavalier comme Conquette. Elle est la seule créature que j’aie enculée, mais sur son invitation, quand sa santé fut douteuse. Elle me donna ensuite le cul de sa sœur cadette, en me disant que c’était encore le sien, et je la croyais ; mais la jeune personne se faisait enconner ; je m’apperçus de la tricherie, dont je ne témoigne rien… Cela fut délicieux, mais ce n’est que de la fouterie ordinaire.

Quand ma belle-sœur fut mariée, ma femme séduisit sa coiffeuse, à laquelle elle recommanda bien de se faire enculer, alléguant que j’y étais accoutumé, mais cette fille m’ayant averti dans la journée, je l’enconnai la nuit sans que Conquette s’en aperçût. J’eus ainsi six coiffeuses, toutes jolies, pendant douze ans ; ma femme les payait, croyant me cacher par ce moyen qu’elle avait la vérole. Ce fut ainsi que j’attendis les conins délicieux qui m’étaient destinés par la nature.

C’est après la dernière coiffeuse que Conquette mourante, ayant remarqué qu’un de mes cadets courtisait ma fille-nièce Beauconin, qu’on ne voulait pas lui donner, et qu’il en était aimé, proposa à Mariette de se le laisser mettre par son amant, mais craignant que le jeune homme ne pût la dépuceler, elle me dit que la dernière coiffeuse m’envoyait une de ses élèves qu’il fallait enconner, et sans parler, parce que ma nièce couchait dans la chambre voisine, il y avait des raisons pour ne pas enconner l’élève coiffeuse de la mienne… Pourvu que je foutisse un jeune con, peu m’importait… J’allai nu au lit ; je trouvai des tétons naissants, un conin qui tressaillait… je dépucelai !… J’avais enconné trois fois lorsqu’on vint me faire retirer ; je crus que c’était la convention, mais ayant écouté, je fus très étonné d’entendre éperonner de nouveau ma monture, et ma femme instruire en les encourageant et son neveu et sa nièce. Je me remis dans mon lit tout pensif ; le lendemain, je demandai une explication à Conquette. « Eh bien quoi ! dit-elle, vous avez dépucelé votre nièce Beauconin avant que son cousin le lui mît, parce que je craignais qu’il ne pût la déflorer. » Je fus enchanté ; j’avais eu les prémices de la fille implantée un jour de fête dans le con de Marie Linguet, mais je dissimulai ma joie ; c’était un heureux pronostic pour les plaisirs dont je me flattais de jouir depuis longtemps et dont le moment approchait : j’y touche enfin !





CHAPITRE VII.

Du conin au poil follet.

On sait que j’avais deux filles, ou que du moins ma clandestine les avait, car je me rappelle qu’elle prétendait que ses véritables filles étaient mortes en nourrice et que… et que… elle parlait du roi… d’une princesse… mais elle était si menteuse, que c’eût été folie de la croire.

Conquette Ingénue, ma fille aînée, me causait des désirs dès l’âge de dix ans. Tandis que sa mère, non encore vérolée, couchait et foutait avec un galant, elle envoyait Conquette dans mon lit… Elle avait la plus jolie conque ; je me fis dès lors une règle de la lui baiser tous les soirs, après lui avoir écarté les cuisses. Pendant son premier sommeil, j’introduisais légèrement la langue, mais sans lécher ; je m’endormais légèrement ensuite, elle remise sur le côté, ses fesses sur mes cuisses et mon vit pressé entre les siennes.

Dans le jour, j’enconnais ou la maîtresse d’un certain Rivière, avocat, ou une jolie bossue, toujours bien chaussée, qui demeurait dans la maison, ou une boiteuse des deux côtés, mais d’une délicieuse figure et prête à se marier. Elle s’était laissé déflorer par son futur, et, depuis ce temps-là, elle ne ménageait plus un très joli con blond. Quand ces trois fouteries me laissaient chômer, je fourgonnais, le vit serré entre les cuisses de Conquette Ingénue, qui, se sentant gênée, l’empoignait, tout endormie, et me faisait éjaculer. Elle avait onze ans : elle sentit quelque chose et parla ; on la mit dans un cabinet fermé. Elle apprit à dessiner lorsqu’elle eut treize à quatorze ans. Après une interruption de plus de deux ans, je me trouvai veuf, et elle revint à la maison. Elle coucha dans une petite chambre à côté de la mienne ; elle était grande, faite au tour ; elle avait le pied le plus parfait ; je la fis chausser par l’artiste le plus habile, sur la forme de sa mère, qui était celle de la marquise de Marigny ; puis je devins éperdument amoureux de mon ouvrage. Mais personne jamais ne fut plus chaste que cette céleste fille, quoique ses mères, réelle ou putative, fussent putains et soient mortes toutes deux de la vérole. Conquette Ingénue ne souffrait point qu’on prît sur elle la moindre liberté… Le sort l’a voulu sans doute pour qu’elle en fût un jour plus désirable et plus voluptueuse !

Ainsi je me trouvais réduit à la gamahucher pendant son sommeil, qu’elle avait profond, heureusement. Je profitais de son premier somme pour la découvrir, admirer son délicieux conin, qu’un joli poil follet commençait à ombrager, et la gamahucher modérément. Ce ne fut qu’à la dixième nuit que je la sentis me riposter ; je redoublai les coups de langue et elle émit !… La lumière était éteinte quand Ingénue s’éveilla en disant : « Ah !… ah !… ah !… ça me chatouille… ah !… » Elle crut qu’elle avait rêvé ; cependant elle dagua sa jeune sœur, couchée avec elle, de plusieurs coups de coude, comme si elle eût pensé que cette enfant l’avait chatouillée. Je me remis dans mon lit, enchanté de ce que ma fille eût déchargé ; cette émission me fit espérer qu’ayant éveillé son tempérament je pourrais l’enconner bientôt, en faire ma maîtresse et me trouver le plus heureux des hommes !… Mais que j’étais loin de compte, et combien de vits devaient tenter de martyriser ce divin conin ! Hélas ! il fut près d’essuyer une pléiade de malheurs.

Quoi qu’il en soit, ç’a été ma véritable inclination, la plus constante, la plus voluptueuse, que cette adorable fille, qui n’a eu de rivale que sa sœur. Non, je le dis d’après l’expérience, il n’est pas de plaisir comparable à celui de plonger son vit bandant jusques au fond du con satiné d’une fille chérie, surtout si, remuant du cul avec courage, elle décharge copieusement. Heureux, heureux qui cocufie et fait cocufier un gendre également détesté de tous deux !…

Conquette Ingénue eut ses règles la semaine suivante de celle où elle avait enfin déchargé ; ainsi elle était parfaitement nubile ; mais éveillée, je ne pouvais lui enlever aucune faveur essentielle. Ma sœur Marie, qui me connaissait, la mit en apprentissage de modes et du commerce de la bijouterie chez une jolie marchande, dont le mari était chef de bureau, et le bijou de la belle Comprenant me dédommagea, mais sans m’en consoler, des rigueurs de celui de ma fille. Je le mis aussi à ma nièce Beauconin, alors mariée à son cousin, et sans ce double soulagement, aurais-je pu m’empêcher de violer la provoquante Conquette Ingénue ? Éperdument amoureux d’elle et n’osant lui prendre de jour son joli petit poil follet et ne l’ayant plus la nuit, je me contentais de la faire regarder dans la rue par une fenêtre à larges bords, ce qui lui mettait à découvert un pied exquisement chaussé, une partie de la plus belle jambe… de sorte qu’en me baissant je voyais la cuisse et le conin dans certains mouvements ou lorsqu’elle se disposait à descendre. Je bandais comme un carme, mais en ce moment arrivait à point nommé ou la maîtresse de Conquette Ingénue ou ma jolie nièce Beauconin, que j’allais enfiler dans ma chambre, après avoir dit à ma fille de se remettre à la fenêtre pour les voir arriver, et, au moyen de ma porte entr’ouverte, je voyais le pied provoquant, la jambe voluptueuse de celle qui me faisait bander, en foutant soit sa maîtresse, soit sa cousine.

Quatre ans s’écoulèrent ainsi, et je n’eus plus de fouteries. Alors plus amoureux que jamais de Conquette Ingénue, qui était superbe à dix-huit ans, je résolus de la faire quelquefois coucher chez moi en la retenant tard, sous le prétexte d’une indisposition subite. Elle avait toujours le sommeil aussi profond ; aussi, dès qu’elle était endormie, je la gamahuchais et je la faisais copieusement décharger. Elle avait une motte superbe, ombragée d’un poil noir, doux et soyeux ; je brûlais d’envie de le lui mettre, mais elle s’éveillait toujours en déchargeant ; aussi me disait-elle : « Je ne fais que chez vous de singuliers rêves qui me rendent toute je ne sais comment !… » La seule chose que je me permisse était de lui demander à baiser son joli pied chaussé, quelquefois sa jambe ; j’allai un jour, en la tourmentant beaucoup, jusqu’à obtenir de lui toucher le poil satiné de son bijou ; mais elle fut ensuite si fort effarouchée, craignant que je ne parvinsse à la déflorer avant son mariage, qu’elle précipita, aidée de sa maîtresse, madame Comprenant, un mauvais établissement avec un infâme. Ce fut ce que j’ai eu tant de peine à lui pardonner, mais la pauvre enfant en a trop souffert, elle s’en est assez repentie, son charmant conin a depuis trop mérité de moi pour que des torts de jeunesse et d’inexpérience ne soient pas oubliés. J’y étais obligé d’ailleurs par un autre motif : c’est que je dois à cet exécrable mariage d’indicibles délices (comme on va le voir), ainsi que ma fortune présente.





CHAPITRE VIII.

Des conditions de mariage.

Le dimanche suivant, Conquette Ingénue étant chez moi selon son usage, elle ne put s’empêcher de voir que je bandais à n’en pouvoir. Elle tremblait pour sa virginité ; je lui avais baisé le pied, la jambe, mais elle avait défendu son conin… Tout à coup je me lève, et m’appuyant sur le dossier de sa chaise, les deux mains dans son corset, je lui prends les tétons… Ah ! qu’ils étaient jolis, petits mais fermes, et d’une blancheur !… Elle ne put se dérober… Elle me déclara pour lors sérieusement qu’elle voulait se marier ; je passai devant elle, le vit en l’air et bien bandant ; elle devint rouge comme une cerise. Je bouillais, enflammé d’amour et de luxure ; je lui notifiai que je ne signerais rien qu’à la condition de la dépuceler auparavant ; elle se récria. Je lui pris le con par force ; elle se recueillit, « Signez du moins pour ceci. — Oui, si je te gamahuche… » Elle ne m’entendait pas ; je m’expliquai en disant : « Et jusqu’à la décharge ou le plaisir de ta part inclusivement !… » Elle réfléchit, puis soupirant : « Ah ! combien vous me l’avez fait ! mes rêves m’étaient causés par vous ! »

Elle se mit à la renverse sur le lit en me disant : « Satisfaites-vous et… ne me trompez pas. Je veux être pucelle le jour de mon mariage avec M. Vitnègre ; c’est un homme veuf, et madame Comprenant dit qu’il s’y connaît. » Pendant ce discours, je rassasiai mes yeux d’abord de la vue du plus ravissant conin, de celle d’un ventre uni comme l’ivoire, d’une cuisse d’albâtre, d’un cul de satin ! « Dépêchez-vous. — J’inventorie ce que nous devons livrer à ce monsieur Vitnègre, et tout est bien conditionné, excepté une chose que je te dirai. Gamahuchons !… » J’étais enragé… je la léchai avec fureur, guettant l’instant de l’émission de sa liqueur virginale, pour me jeter sur elle et l’enfiler ; elle émit dès le sixième coup de langue, de sorte que je ne le pouvais croire, mais bientôt ses trémoussements m’en convainquirent ; alors, quittant le conin, je me précipitai sur elle enivré de plaisir. Il est certain qu’elle m’aurait laissé tout faire, mais son jeune conichon, quoique bien humecté de son foutre et de ma salive, ne put être pénétré. L’expérience qu’il faut, pour enfiler certaines pucelles, de la pommade ou du beurre frais, ne m’était pas encore acquise. À la fin, elle me saisit le vit pour me débusquer ; pressé de sa main douce et blanche, je couvris d’un foutre azuré son con, son ventre, ses cuisses et sa main !… Propre comme elle le fut toujours, elle se débarrassa et courut se laver.

« Qui ne dirait, m’écriai-je en la voyant s’éponger cul, cuisses et coniche, que je t’ai enconnée ? — Ah ! si vous étiez raisonnable, répondit Conquette Ingénue, vous me feriez ce joli gamahuchage tant que vous voudriez, car j’ai eu bien du plaisir. — Voilà un joli mot », et je lui fis darder sa langue dans ma bouche, moi lui tenant le conin. « Mais, reprit elle, pas ce qui m’a salie dans ce que je viens de laver ; je veux être honnête femme. — Tu dois ton joli con à ton père, ma charmante fille. — Si vous étiez riche, je renoncerais au mariage pour me dévouer à vos plaisirs, mais il me faut un mari pour cesser de vous être à charge. »

Touché de ce discours, je la baisai des pieds à la tête, souliers, jambes, front, œil, bouche, tétons, cuisses, cul, jusqu’à ce qu’elle déchargeât. Ensuite je signai tout ce qu’elle voulut : elle était adorée en ce moment.

Elle se maria sans me revoir et m’évita pendant trois mois ; une pareille conduite me rendit furieux contre elle, et je jurai de la foutre et faire foutre, si elle retombait entre mes mains, mille et une fois avant que de lui pardonner un pareil et si monstrueux abandon. Mais savais-je alors qu’elle était malheureuse !…




CHAPITRE IX.

Des dédommagements.

Victoire Conquette, ma seconde fille, était en province depuis la mort de sa mère, chez la tante Genovefette, alors mariée avec son dernier entreteneur. N’ayant plus de con à ma dévotion, je redemandai Victoire. En attendant qu’elle arrivât, je m’accommodai de deux petits conins encore imberbes ou du moins à poil follet, que je parvins à perforer en les pommadant. C’étaient la sœur et la maîtresse de mon secrétaire, qui lui-même me les livra, comme on le verra par la suite ; nous foutions jusqu’ici sa vieille belle-mère, ne voulant pas aller aux putains.

Dès que Victoire fut arrivée, je la fis chausser comme sa sœur, à talons minces, élevés, et cette enfant, qui atteignait quinze ans, me fit bander comme son aînée. Mais je ne cherchai pas à la déflorer ; elle ne me servait qu’à me mettre en humeur et à me faire enconner plus vigoureusement Minonne et Conette, sœur et maîtresse de Trait-d’Amour, mon secrétaire, ou leur belle-mère. Pour cela, quand Victoire rentrait parée et chaussée, je la saisissais par la jupe et je l’asseyais sur mes genoux, à cru, moi, quand je le pouvais ; déculotté, je me faisais caresser, donner de petits coups de langue ; si j’étais à cru, mon vit allait entre les cuisses comme le battant d’une cloche ; si elle n’était pas troussée, comme elle était fort innocente, je me faisais empoigner le vit en lui disant : « Mignonne, serre-moi le doigt, fort, fort ! » Minonne, Conette ou la belle-mère arrivaient toujours. Trait-d’Amour en allait chercher une dès qu’il me voyait m’enfermer avec Victoire. En les entendant, je remettais la charmante enfant dans sa chambre par une porte dérobée, j’ouvrais et je foutais délicieusement, les couilles chatouillées par Trait-d’Amour. Il enconnait ensuite la même sœur ou belle-mère, et je lui chatouillais les couilles.

Je me serais contenté de cette vie pendant longtemps, quoique toujours amoureux de Conquette Ingénue, devenue madame Vitnègre, si mes sœurs Marie et Genovefette n’eussent trouvé indécent que je gardasse Victoire seule chez moi ; elles m’obligèrent à la mettre en apprentissage pour le linge, chez des dévotes qu’elles m’indiquèrent : madame Beauconin l’y conduisit.

Heureusement que la chère Fanfan, depuis quelques jours, m’avait donné la connaissance d’une superbe femme séparée, soit amoureuse éperdue, sans que Victoire s’en doutât ; cette belle femme, me croyant amoureux de Victoire foutit sous moi avec fureur, car elle m’appelait alors son papa et me disait : « Enconne, enconne ta provoquante Victoire, ta passionnée, ta tendre fille !… »





CHAPITRE X.

De l’infâme mari.

Mais le moment approche où je dois recouvrer Conquette Ingénue ; mon désir le plus vif, même dans les bras de madame Maresquin (l’amie de Victoire), était de faire Vitnègre cocu !

Un jour, ma Conquette me rencontra sur le pont Notre-Dame. Elle était malheureuse, elle vint se jeter dans mes bras ; je fus si ému que toute mon ancienne colère s’évapora. Ma délicieuse fille était encore embellie dans les douleurs. Mon premier mouvement fut de lui prendre le con, mais nous étions dans la rue. J’allai la voir dès le lendemain soir, à l’heure où elle m’avait dit que son mari ou plutôt son monstre n’y était jamais ; je la trouvai seule, en effet, et dès cette première visite elle m’avoua qu’elle avait un amant. Ravi de cette confidence, qui m’annonçait le cocuage de Vitnègre, je la flattai, je l’amadouai, je l’engageai à se le laisser mettre par Timon[ws 1], son galant ; mais je compris bientôt que c’était un amour platonique des deux côtés absolument, où Conquette Ingénue se consolait auprès d’un bande-à-l’aise des brutalités d’un débauché ; elle aimait à parler de son amant, et comme j’étais le seul avec lequel elle le pût en sûreté, je lui promis de leur procurer des entretiens secrets : je fus chéri !

À ma seconde visite, Conquette me découvrit quelques infamies récentes de Vitnègre. Un jour qu’elle se baissait pour ramasser quelque chose, il lui fit prendre le con par un de ses amis. Elle se récria… « Ce n’est rien qu’un con de pris, dit froidement Vitnègre à son ami ; ne t’avais-je pas bien dit qu’elle avait le poil du con plus satiné que de la soie !… Eh bien ! le dedans est plus doux encore. » Conquette voulut se retirer ; il la retint brutalement, la fit mettre sur lui, la troussa jusqu’aux cuisses, et lui tint le con, s’efforçant de le faire voir ou de la branler. Pendant tout le temps il fut à raconter combien, quand elle le voulait, elle donnait du plaisir à son caresseur… « Mais, ajouta-t-il, elle est comme les putains : il faut la rosser pour lui faire faire son devoir. » Il voulut ensuite lui découvrir la gorge, mais elle s’échappa ; alors il l’atteignit d’un coup de pied. Quelques jours après, le même ami étant venu dîner, après le café, Vitnègre s’étant aperçu que sa femme, après avoir pissé, avait fait bidet, dit à Culant (son ami) : « Voilà un con bien propre, il faut le gamahucher tous les deux, d’adresse ou de force. Mais dans ce dernier cas, ne t’étonne pas du bruit ; pour le premier voilà une clef ; elle ouvre la porte du cabinet qui donne sur le corridor ; tu entreras quand, lassé, je dirai très haut : Allons, madame, faites-moi beau con et recommençons ! Et donne-t-en, car je voudrais que tout l’univers foutît la garce : elle n’est pas assez large ! » Conquette fut rappelée, le mari la fit asseoir au milieu devant le feu, mit à l’aise son vit, ses couilles de mulâtre, et dit à son ami d’en faire autant, et comme il hésitait : « Déculotte-le tout à l’instant, bougresse, ou je t’arrache les poils du con à la poignée ! » Il y porta la main, elle fit un cri ; Culant mit aussitôt son vit et ses couilles à l’air, tout en demandant grâce pour elle. « Allons, bougresse, branle-nous tous deux, un de chaque main. Je suis son maître, ajouta le scélérat, elle m’est abandonnée !… » Conquette pleurait… l’ami demanda grâce pour elle. « Eh bien ! qu’elle me suce le vit, là, à genoux, que je lui décharge dans la bouche. Je déchargeais dans celle de ma première femme, qui en est morte, et c’était mon délice !… » Culant observa que ce serait gâter la plus jolie des bouches. « Eh bien donc ! je vais la gamahucher. — Je banderais trop, dit Culant — Passez dans ce cabinet. » Vitnègre y poussa Conquette et se substitua Culant, puis il sortit pour aller jouer. Culant gamahucha et n’osa foutre Conquette, ayant le vit si petit qu’il ne pouvait être pris pour Vitnègre, mais il déchargea six fois et Conquette le double. Il se retira en lui donnant un coup de poing, afin de la persuader que c’était Vitnègre. Mais le soir, à sa rentrée, le monstre dit à sa femme : « Eh bien ! bougresse, as-tu été assez gamahuchée ? Ce n’était pas moi, je ne t’aurais pas fait l’honneur de décharger six fois ; c’était mon ami. Mais, garce, tu l’as reconnu, puisque tu en as déchargé douze et que tu ne bandes pas pour moi. Et le bon coup de poing qu’il t’a donné, hein, l’as-tu senti ? » Et l’infâme éclatait de rire. « Allons, garce de bâtarde d’avocat, te voilà putain, j’entends que ton con me rapporte. » Effrayée, Conquette se promit de le quitter ; ce fut le lendemain qu’elle me rencontra, et de ce moment elle prit de la fermeté contre le monstre.

Ce récit de ma fille, quoique plus gazé dans sa bouche, m’avait révolté ; je lui promis un prompt secours, mais en même temps elle me faisait bander en carme, comme tous les récits de brutalités libidineuses.

Je demandai des faveurs ; on rougit, mais on me laissa baiser un joli soulier vert qu’on portait. Pour la première fois, je m’en tins là. Cependant, à la visite du lendemain, je glissai en riant une main dans son dos, insensiblement j’en vins aux tétons, qu’elle défendit, mais qui me restèrent ; enfin je me fis donner de ses cheveux, puis voulant voir jusqu’où je pourrais la mener sans l’effaroucher, je la tourmentai pour avoir une petite touffe des poils de son con soyeux ; elle me la donna, mais en tremblant que son mari ne s’en aperçût. Pour la remettre, je la fis parler de son amant, et pendant cet entretien, de libertés en libertés, je parvins au con !… Elle était si parfaitement à son sujet, que je crois en vérité qu’elle s’imagina que c’était Timon qui lui tenait la motte. Je lui dis, en la patinant, que je lui avais trouvé une pension pour elle quand elle aurait quitté Vitnègre. Elle rougit de plaisir et m’embrassa ; je lui dardai ma langue, et elle me fit sentir la sienne. Ravi, j’allais lui demander le récit de la manière dont elle avait été dépucelée, quand Vitnègre s’étant fait entendre, je me jetai dans le cabinet obscur, me proposant de m’évader par la porte du corridor, mais je fus étrangement surpris de voir un moine introduit par cette porte. Il ne m’aperçut pas ; je me cachai derrière un grand sopha. Vitnègre entra aussitôt par la porte de la pièce que je quittais. « Mon révérend père, voulez-vous la foutre avant dîner ?… » Le moine, qui dévorait la belle Conquette à travers le vitrage, parut concentré… Au bout d’un moment, il répondit :





CHAPITRE XI.

Pucelage destiné aux gros vits pris par un petit.

« Non, comme nous en sommes convenus, passez dans la chambre éclairée, faites-moi voir, en badinant avec elle, tétons, cul et con ; je me réserve pour la nuit. — Oh ! ce coup ci serait par-dessus le marché. — Non, j’aime à foutre au lit, à suçotter langue et tétons, à enconner, enculer, tétonner, etc., etc., à mordre, arracher les bouts !… Allez, allez, ayez le vit en l’air, et qu’elle soit bien chaussée, de la brutalité ! »

Vitnègre rentra déculotté auprès de sa femme, toujours tremblante devant lui. « Allons, bougresse, il me faut du plaisir ; vois comme je bande à la vue de ce joli soulier vert ! J’ai entendu hier un jean-foutre qui disait derrière toi qu’il aurait voulu décharger dedans… À bas ce fichu, que je voie tes tétons… comme ils sont jolis, blancs, fermes ; ah ! garce, j’arracherais ce joli bouton, si je ne craignais de les gâter. Quel tour de croupion foutatif !… Trousse, putain, au dessus des reins et du nombril, que je te voie ce mécanisme-là. Marche en avant présentant le con, retourne-t-en en montrant le cul… ah ! le joli mouvement ! continue, garce, à cul et à con, jusqu’à ce que je te dise holà ! » Elle fit ainsi cent tours, montrant alternativement son cul et son con. Cependant le moine disait : « Ce bougre-là n’a pas le vit si gros que moi, et il n’a pu la dépuceler : oh ! comme elle criera cette nuit !… Mais je n’y tiendrai pas, elle crierait à faire venir le voisinage, je la tuerai ; je m’en vais. » Et il sortit doucement, en murmurant : « Elle est à tuer, elle le sera. » Au même instant, Vitnègre dit : « Holà ! garce engarcée ! » et il vint dans le cabinet… « Qu’en dites vous ? dit-il ; la voulez-vous essayer ?… Je bandais à n’en pouvoir plus… Je répondis bien bas pour le moine : « Oui ! » Vitnègre alla chercher sa femme, et la poussant brutalement : « Allons, garce, putain, que je te foute !… ah ! comme tu vas crier ; mais songe, sacré conin de poupée, à ne pas faire venir ici les voisines, ou je les laisse toutes entrer, sans me déranger de sur ton sacré ventre. » En achevant ces mots, il me la renversa toute troussée sur le foutoir mis là exprès et se retira ; je me précipitai sur ma fille, qui, se sentant enfiler presque sans douleur, ne criait pas. « Crie donc ! » lui dis-je bien bas. Et elle cria à tue-tête en se reconnaissant enfilée par un étranger. Dès que j’eus déchargé délicieusement en lui faisant osciller le con, je m’échappai avant que les voisines arrivassent, et comme elle continuait à crier, je les envoyai à son secours ; on la trouva debout. « C’est ma femme que je baisais, dit Vitnègre ; regardez-y, il en est encore tout mouillé, mais elle est du naturel des chattes ; elle mord et crie quand on la fait bien aise. » Les voisines rirent et se retirèrent.

Vitnègre dîna et fut assez honnête ; il craignait que sa femme n’eût reconnu qu’elle était foutue par un moine et qu’elle n’en parlât. Je dînai dans un cabaret en face ; je le vis sortir et retournai chez ma fille, qui me conta tout. Je me tus d’abord.

Je lui fis raconter la manière dont je croyais qu’elle avait été dépucelée, parce que ce récit avait du haut goût pour moi et qu’il me ranimait assez pour me la faire foutre encore une fois ; elle le fit dès que je l’eus mise en goût en lui parlant de son amant.

« Notre première nuit et les trois suivantes ont valu cinq cents louis chacune à Vitnègre, à ce qu’il m’a dit par la suite. Dès que nous fûmes arrivés à la demeure commune, il alluma quatre bougies, qu’il mit autour du lit, sur lequel il me renversa troussée jusqu’aux reins ; il me tourna, me retourna, examinant, me baisant partout ; il me faisait lever les jambes en l’air, puis mettre debout sur le lit. « Remue du cul, me disait-il… ainsi, ainsi (me montrant), comme si je te foutais. » Je lui observai que c’était indécent… « Bast !… une femme est la putain de son mari. » Il me gamahucha, il s’écria de toutes ses forces : « Elle décharge !… » et il me fit empoigner son gros membre de la grosseur et de la couleur d’un cheval… « Allons, allons, que je te foute à présent !… » Il se jeta sur moi, mais il ne put rien faire. « Celles qui disent que ton père t’a dépucelée sont des garces ; tu es pucelle comme quatre. Je voudrais que tout le monde fût là pour en être témoin ! » Il me pommada devant, derrière, il éteignit les bougies (mon pucelage était vendu) et il parut se coucher, mais ce fut un autre, car toute la nuit je fus tourmentée par un gros membre qui ne put rien. »

Depuis le mot de son récit : Elle décharge !… j’avais glissé une main entre les cuisses de ma fille, sans qu’elle s’en plaignit ; je lui happai le con. « Ah, papa, ne me ménagerez-vous donc pas plus que les autres, un jour où j’ai été dépucelée ! — Dépucelée ! Ah ! céleste fille, est-il bien vrai ! — Jamais on n’est entré dans ce que vous me tenez qu’aujourd’hui ! — Ô fille adorable, je suis un dieu et non pas un homme !… mais tu m’as fait trop bander ! ta précieuse faveur, ou j’aurais une colique spermatique épouvantable ! » et je l’enlevai vivement dans mes bras ; je la portai dans le cabinet obscur.




CHAPITRE XII.

Du plus délicieux des incestes.

« Vous voilà tous, me disait-elle, et mon papa lui-même ne me recherche que pour ce trou là. — Et pour ton cul, tes tétons, ta bouche, tes yeux, ta taille voluptueuse, ton tour provoquant, ta jambe, ton pied foutatif, ton âme naïve et virginale, malgré tout ce que l’on a fait pour te rendre putain. » En parlant ainsi, je la troussais par derrière, courbée qu’elle était sur le foutoir, et je me disposais à le lui mettre en levrette, mais il fallut la pommader ; elle reprit : « Mais c’est ma faute, ces récits-là enflamment tous les hommes ; Timon n’a été prêt à me déflorer qu’une seule fois, et ce fut après ce même récit, moins détaillé cependant. » Elle s’enfuyait pour que je ne l’enfilasse pas ; je m’en plaignis tendrement : « Tu veux donc me rendre malade, chère enfant. » Elle s’attendrit, ses beaux yeux bleus devinrent humides ; elle se cambra pour me l’insérer elle-même, et me dit, en me secondant, malgré quelques douleurs adoucies par la pommade : « Quand ma sœur et moi nous vous l’avons vu mettre tant de fois ainsi à ma mère sur le pied de votre lit, vous criiez de plaisir ; n’allez pas en faire autant, Vitnègre peut revenir. » Je lui promis le silence, telles délices que j’éprouvasse ! J’enconnai, ma belle faisait de petits mouvements de contraction de conin ; jamais satin ne fut aussi doux que l’intérieur de ce conin céleste ; conin encore imberbe n’est pas plus étroit. « Ah ! si ton gueux avait connu le prix de ton divin con, il l’aurait défoncé, eusses-tu dû en périr ! — Non, comme il l’a trop gros, il craignait de m’envahir ; il se branle, ou me fait le branler, en me tenant le poil ou une fesse, et décharge en blasphémant. » Elle se contracta et déchargea… je partis alors délicieusement, en m’écriant malgré ma promesse : « Remue du croupion, ne cessais-je de dire, remue du conin, mon ange, bon… bon… encore… encore !… » Et elle se contractait en redéchargeant, au point que le fond de son con me pinçait et me suçait le bout du vit !… Je déchargeai trois fois sans déconner et elle peut-être dix fois, ce que je sentais à ses trémoussements convulsifs ; enfin elle se pâma… Je déconnai dès qu’elle cessa d’émettre ; elle se lava aussitôt, craignant que Vitnègre, en arrivant, ne lui prît le con et ne le lui flairât, selon son usage, même devant le monde qu’il amenait.

Pour nous reposer, nous allâmes causer à la lumière : je lui révélai là toute l’aventure du moine, pour lequel Vitnègre lui avait fait tenir si longtemps en vue tétons, cul, conin… Je lui peignis la grosseur du vit du moine, le double de celui de ce monstre, la joie barbare qu’avait marquée l’exécrable moine, à côté duquel j’étais caché, de la pourfendre et de la tuer la nuit avec son vit, comme un timon de carrosse Elle se jeta dans mes bras : « Oh ! mon cher papa, sauve-moi, et je te serai dévouée à jamais !… — Je te sauverai. « Je lui expliquai pourquoi et comment le gros moine s’en était allé, l’assurant que je l’aurais poignardé s’il avait entrepris de la violer sur-le-champ. Je lui expliquai comment son abominable mari me l’avait livrée, croyant la donner au moine, auquel elle était vendue. « Tu sais, ma ravissante fille, comme je te l’ai mis… C’est moi qui, contre tout espoir et toute vraisemblance, ai ravi à nos ennemis ton céleste pucelage !… »

Conquette me donna un joli baiser sur la bouche : « Mais comment me sauveras-tu ?… — Je viendrai te prendre dans une heure, je t’emmènerai, tu coucheras dans ta pension ; aussitôt que tu seras en sûreté, je ferai entrer dans le cabinet obscur, avec ta clef et coucher dans ton lit la jolie putain du Port aux Blés, déjà prévenue, comme pour y coucher avec moi. Je gratterai dès que Vitnègre et le moine seront arrivés, je m’échapperai, j’écouterai, et nous verrons demain. » Ma fille fut ravie ; je la sauvais, mais j’aurais dû l’emmener au moment même ; au lieu de cela, je m’amusai à lui faire raconter les deuxième et troisième nuits de son mariage.





CHAPITRE XIII.

Du con et du cul vendus.

Voici comment ma céleste fille reprit la narration que je désirais :

« Le second soir, Vitnègre recommença les mêmes choses ; il me prenait légèrement la gorge : « Ferme comme un gland, » disait-il ; il me plaçait comme s’il m’eût montrée à quelqu’un (ce qui n’était que trop réel). Après avoir mis en vue ma conque, il me tournait pour faire voir mes fesses. « Elle est encore pucelle, disait-il, comme s’il se fût parlé à lui-même ; pour la perforer, il faudrait la pommader en diable et se pommader à soi-même le vit. » Il me gamahucha violemment, et quand j’eus émis suffisamment selon lui, il me laissa reposer.

» Après un court sommeil, je me réveillai couchée sur le ventre, ayant sur moi un homme qui s’efforçait de m’introduire dans le fondement un fort gros membre, mais quoiqu’il n’eût aucun égard à mes soupirs douloureux, il ne put jamais s’ouvrir le passage par la rosette de mon anus (ce fut son expression prononcée très bas à quelqu’un). J’entendis ensuite dans cette pièce-ci : « Il faudrait qu’un vit moins gros que le mien me la frayât. Voyons, toi ?… trop gros de beaucoup !… » Je n’y comprenais rien ; je m’endormis et ne m’éveillai plus.

» Le lendemain, dans la journée, Vitnègre m’ayant beurré la rosette et plongé son membre dans l’huile d’olive, me fit coucher sur le ventre et retrousser ; il se mit sur moi en disant : « Il faut que j’en tâte, de ce ragoût de bougre. » Je lui représentai qu’il m’avait essayée toute la nuit. « Ça va jusqu’à toi, me répondit-il, et ça passe… Ah ! que d’argent me vaudraient ces deux bijoux-là s’ils étaient connus ! » Il fit tous ses efforts, me martyrisa deux heures durant sans succès ; il finit, parce qu’une copieuse décharge lui ôta sa raideur et sa force.

» Le troisième soir, il répéta encore ce qu’il m’avait fait. À mon réveil, dans mon premier somme, je me trouvai sur le dos ayant un homme sur moi qui m’attaquait le bijou de toutes ses forces ; je m’écriai… Vitnègre me dit : « Décharges-tu, ma fille ?… » On me quitta et il ajouta : « Si tu cries au feu dès que je veux te le mettre, nous voilà bien ; allons, empoigne-moi le vit, que je décharge ; chatouille-moi les couilles de l’autre main, tiens, comme je fais à ton con… va… va… va… ah ! (Il ne m’appelait encore ni putain ni garce ; ce ne fut qu’au bout de six semaines). Mais ce n’était pas lui que je maniai, j’en ai fait l’observation depuis. On émit six fois de suite ; je secouai cet homme plus d’une heure ; il en fut une autre à me gamahucher ; je n’en pouvais plus. Il me fit ensuite lui pisser dans la bouche et n’en perdit pas une goutte : il avala tout ; il me laissa enfin. Si je n’avais pas été dans une sécurité parfaite, je me serais bien aperçue que Vitnègre le reconduisait en disant : « L’opération… l’opération ! » mais me doutais-je de rien ? »

Je rebandai malgré quatre décharges, et je dis à ma fille : « Conin céleste, je n’en puis plus. Je ne te cacherai pas, ma délicieuse amie, qu’outre ma passion pour toi, qui est inexprimable comme ta beauté, j’ai un excitatif puissant : c’est de faire Vitnègre cocu ; je voudrais, s’il était possible sans triturer tes charmes divins, que toute la terre te passât par le con pour qu’il fût le cornard universel !… Viens me donner le bonheur ! » et je l’emportais, quand nous entendîmes tourner la clef. Je me cachai aussitôt dans le cabinet obscur. Vitnègre rentrait avec un jeune homme ; nous entendîmes clairement qu’il lui disait avant d’entrer : « Tu as le vit comme il le faut, c’est ce qui me fait te donner pour six bougres de louis un pucelage qui en vaut mille. Il est essentiel que je te prévienne et veuille la tuer ; tu me supplieras, et je n’accorderai sa grâce qu’autant qu’elle te secondera pour l’enconner. Mes gros vits s’ennuient de ne pouvoir la foutre et l’enculer ; ils me paient une grosse pension : aussi je la nourris bien et tu vois comme elle est mise. Tu me l’enconneras d’abord, c’est le plus pressé ; demain tu l’enculeras. Sache que je l’adore ; si je la rudoie, c’est pour la rendre souple à mes volontés ; elle me vaut trois mille francs en trois mois de mariage. Entrons, elle va te ravir, mais point de pitié. » Tel fut le discours de ce monstre.

Je poussai Conquette devant moi, je la conduisis à sa pension, d’où elle revint avec moi. Je pris Connillette la putain, arrangée, appétissante. Conquette nous précédait ; rassurée par ma présence, elle ouvrit le cabinet obscur, elle entra ; nous la suivions ; je dis à Connillette de s’étendre foutativement sur le pied du lit. Cependant ma fille se présentait ; elle fut reçue avec transport. Le jeune homme, appelé L’Enfonceur, et Vitnègre lui-même la couvrirent de louanges. Vitnègre, qui était fou de sa chaussure à talons minces élevés, lui baisa le pied et lui dit : « Ah ça, ma fille, allons-y par la douceur ; il serait malheureux pour moi de renoncer à te le mettre ; il faut se faire une raison, mon vit est trop gros, non préparé, il te déchirerait ; voici un vit mieux proportionné, qui va te perforer sans décharger, ainsi percée, mon gros vit pénétrera cette nuit au fond de ton con. Vois-moi ce vit-là, » et il mit à l’air le vit de L’Enfonceur, ou plutôt de Timon… Il fallait que Vitnègre eût découvert on ne sait comment l’inclination de sa femme inspirée par le beau blond, pour en user comme on va le voir.




CHAPITRE XIV.

Le jeune homme, la fille et le moine.

Ma fille, en reconnaissant son amant, que son mari lui amenait pour l’enconner, avait rougi de pudeur et de désir ; elle trouva moyen de venir à moi pour me dire : « Faites disparaître la fille, on ne l’emploiera que cette nuit. » Je vis bien qu’elle voulait être foutue par son galant ; je cachai la putain ; voici maintenant le récit de ce qui se passa.

Dès que Connillette se fut commodément arrangée derrière le grand sopha, Conquette retourna auprès des deux hommes, qui la rapportèrent au foutoir, assise à cul nu sur leurs mains unies. « Allons, ma petite garce de femme, tu vas pourtant être dépucelée, foutue, lui disait Vitnègre ; mais ce n’est rien, c’est quand tu auras un gros vit cette nuit… » Il la troussait, l’arrangeait. « L’Enfonceur, que je te mette le vit dedans… Non, ma belle se le mettra elle-même : il faut qu’elle s’y accoutume. » Vitnègre sortit et je remarquai qu’il laissait la porte ouverte ; j’en augurai quelque noirceur, mais j’étais là. Timon, bien bas, dit à ma fille : « Vous le mettrai-je ? — Non, non, il est allé chercher des écoutants (ce mot glaça Timon). — Mais il vous estropiera !… — Je ne couche pas ici. » Alors l’amant satisfait la gamahucha doucement ; cependant la voluptueuse déchargea… Elle était aux anges quand j’entendis Vitnègre revenir ; je crus qu’il amenait le moine ; il entra rapidement, suivi de trois voisines… « Je vais vous montrer ça ; » en effet, il leur montra quelque chose dans sa chambre.

Cependant, mon amoureuse fille, gamahuchée par un amant aimé, fit un profond soupir ; les trois voisines prêtèrent l’oreille. « Ce n’est rien, dit Vitnègre ; ma femme est rentrée et je ne le savais pas : c’est pour elle cette étoffe-là. — Oh ! il faut la lui montrer, s’écrièrent les trois voisines. » Le monstre retint celle qui allait la chercher, il prit la lumière en disant : « Je vais auparavant voir si elle ne dort pas. » Il ne fut qu’à la porte, où il s’arrêta d’un air de méprise. Il recula, mais les trois voisines avaient vu comme lui, par-dessus son épaule, Conquette troussée, étendue à la renverse sur le pied du lit, la tête d’un homme entre les cuisses ; il les fit sortir par le corridor en se frappant le front.

Il avait rempli son but : si sa femme criait pendant la nuit, les trois voisines, qui se croyaient bien au fait, y mettraient les autres ; si madame Vitnègre périssait éculventrée par le timon du moine (qui étant très riche devait la payer soixante mille francs, et qui en avait déjà tué plusieurs, choisissant les plus étroites), ce serait la morte qui aurait tort.

Cependant Vitnègre rentrait auprès des deux amants, qui avaient changé de position. L’Enfonceur, après avoir déchargé par terre, s’était remis sur le ventre de ma fille. « Eh bien ! dit l’infâme mari, est-elle enfilée, bien enconnée !… Déchargez-vous ?… décharge-t-elle ?… — Nous avons déchargé, répondit Timon L’Enfonceur. — Je vais sortir, dit Vitnègre ; ramonez-la-moi encore pendant une bonne demi-heure que je serai dehors. Ne vous étonnez pas de ce que vous allez entendre : j’ai mes raisons pour cela. » Il alla dans le corridor, dont il ouvrit doucement la porte, et se mit à crier sourdement, comme s’il avait bourré sa femme à coups de pied : « Ah ! garce ! ah ! putain !… tu fous, sacrée salope, quand je suis sorti ; tu raccroches !… Je vais chez le commissaire ! » Il ouvrit la porte bruyamment, la referma de même, mais il dit tout bas avant de s’éloigner : « Remue du cul, ma petite femme ; courage, L’Enfonceur, fraie-la-moi bien. » — Voilà une ruse scélérate, dis-je à ma fille, pendant que Timon observait la sortie de Vitnègre ; le moine t’aurait tuée, et il ne néglige rien pour motiver ta mort — Sauvons-nous, me dit-elle. — Non, non, nous sommes assez pour te défendre. Feins à Timon que j’arrive. »

Le jeune homme rentra. « Voici mon papa qui arrive à propos. — Ah ! oui, reprit Timon, sa présence pare à tout, car j’allais proposer de nous enfuir, mais à présent, voyons ce qui arrivera, » Je lui montrai Connillette et lui fis entrevoir notre plan, que Timon trouva merveilleux. Le temps s’écoula vite, nous entendîmes revenir. Timon reporta la lumière dans la chambre, nous nous cachâmes, ma fille et moi, tandis que le jeune homme s’étendait sur le ventre de Connillette troussée. « Que ton vit ne m’approche pas, lui dit-elle, je suis gâtée ; que tes couilles ne me touchent pas le poil, j’ai des morpions !… »

Vitnègre entrait suivi du moine ; que le voisinage aux fenêtres prit pour le commissaire.




CHAPITRE XV.

Du fouteur à la Justine.

Le moine ôta d’abord sa robe, mais nous l’avions tous vu. Il mit ensuite à l’air un vit si monstrueux, que ma fille tremblante m’étreignit dans ses bras. « Oh ! qu’il est gros, dit Vitnègre. — Il a tué deux sœurs religieuses qui avaient fait chacune deux enfants à notre prieur ; j’ai tué toutes les femmes que j’ai enconnées ; il n’y a que ma mère que je n’aie pas éculventrée, mais je n’eus pas de plaisir, la vieille garce ne saigna presque pas !… Pour ta femme, ah ! quelle rage ! mais elle est foutue ! elle sera morte avant que j’aie achevé de l’enconner, je l’enculerai expirée !… Je t’en apporte le prix, soixante mille francs en billets de la caisse !… » Vitnègre les compta, les serra… « Si je pouvais l’enconner une pauvre fois ! — Tu te fous de moi… après… après… elle sera encore chaude !… » Je frémissais, et comme j’avais deux pistolets chargés, je fus tenté de brûler la cervelle à ce monstre, mais il allait avoir la vérole !… « Voulez-vous, avant qu’elle soit abîmée, lui voir le con, sa jolie figure ?… — Non, cela m’amollirait le vit ; conduis-moi sans lumière. » Ils vinrent à tâtons.

Vitnègre précédait pour éloigner L’Enfonceur ; trouvant une femme seule et troussée, il voulut lui mettre en soupirant sa langue dans le con. Elle l’en empêchait, quand le moine faillit l’écraser en tombant sur la fille. Vitnègre fut obligé de se retirer à quatre pattes.

Le premier acte du père Fout-à-Mort, comme Vitnègre le nomma, ce fut de mordre le bout des tétons de sa monture en lui dardant son engin, qui ne pouvait entrer dans ce vaste con encore élargi par une éponge que la fille venait d’en ôter. Connillette fit un cri perçant en se sentant déchirer le con ; elle voulut se dérober en l’égratignant des deux mains. Fout-à-Mort, qui savait bien qu’elle ne pouvait s’en échapper et dont le plaisir était d’autant plus grand à tuer une femme qu’elle était plus belle et plus étroite, ne la ménagea pas ; tout en l’écartant, il lui arracha le bout des seins avec ses dents. Un profond évanouissement ou la mort fit cesser ses cris. Je me repentis de n’avoir pas tiré d’abord un coup de pistolet à bout portant dans la tête du moine, mais les voisins au bruit auraient peut-être enfoncé les portes ; ce fut ce qui me retint. Fout-à-Mort, parvenu au fond du con de la fille éculventrée, déchargea enfin, expirant et rugissant. « Fous un coup, dit-il à Vitnègre, avant que j’encule la garce. » Le scélérat vint, mais sentant un cadavre plein de sang, il se retira.

« Elle est morte ! » dit-il. Fout-à-Mort la tâta… « Non !… le cœur bat encore !… vite, que je l’encule ! » Le cul de Connillette était bien plus étroit que son con, le moine haletait ; il en vint cependant à bout, car il dit à Vitnègre : « Je n’ai fait qu’un trou des deux, » et il déchargea horriblement !…

Ma fille épouvantée m’étreignait par le milieu du corps. Vitnègre pleurait ; « Ma pauvre femme, je t’ai livrée à ton bourreau !… » — Ne te l’ai-je pas payée ? dit le moine ; elle est bien à moi, ainsi, va te recoucher, et fous tes soixante mille francs ! Tu me gênes ; pour moi, pendant qu’elle est encore chaude, je vais pour mon argent foutre cinq ou six fois le cul et le con de ma putain ! » Vitnègre alla se coucher dans un petit cabinet où il s’enferma.

Aussitôt Fout-à-Mort s’acharna inépuisablement sur la victime expirée. Enfin, épuisé, il alla chercher la lumière pour en repaître ses cruels regards !… (J’ai dit que la fille était jolie.) « Elle est belle encore, dit le monstre ; mais la figure de la putain est toute bouleversée ; elle ne se ressemble plus à elle-même. » Il lui regarda le con, en lui soulevant le cul… il la laissa retomber en éclatant de rire… « Ma foi, la gueuse n’a plus qu’un cul ou qu’un con… je ne sais lequel… Mais… est-elle bien morte ?… » Il la déshabilla, l’emporta nue dans l’autre pièce, la mit sur une grande table, alla prendre un vaste saladier, tira un bistouri… (Nous le voyions par la cloison vitrée.) « Décharnons-la. » Il lui creva la partie charnue des seins, la motte tout entière, la chair des cuisses, lui fendit le ventre, lui arracha le cœur, les poumons, le foie, la matrice, la retourna, lui enleva la chair des fesses, lui coupa les pieds chaussés, qu’il mit dans une poche, les mains, qu’il serra dans l’autre, la retourna encore, lui coupa la langue, la tête, ôta la chair des bras ; il vint ensuite chercher sa chemise et un drap de lit en disant : « Voilà un bon régal pour mes moines et pour moi. » Le terrible anthropophage mit le saladier dans la chemise, ensevelit le corps dans le drap, fit lever Vitnègre pour le conduire, puis il lui dit de publier le lendemain que sa femme se mourait, de la mettre le soir dans une bière, et que lui, moine, se chargeait de la faire enterrer. Et après lui avoir recommandé de bien effacer au grand jour toutes les traces du sang, il sortit vers les trois heures du matin, emportant son saladier de chair humaine. Vitnègre pleura d’abord, mais nous ayant entendus remuer pour sortir, le lâche eut une frayeur si grande, qu’il alla s’enclore dans son petit cabinet.

Nous sortîmes donc tout à notre aise ; comme nous traversions la petite cour, nous entendîmes les voisins qui disaient fort bas : « Il ne l’a pas tuée, voilà qu’on l’emmène. » Nous nous mîmes à fuir par de petites rues dès que nous fûmes dehors, de peur d’être suivis, et bien à propos ; nous entendîmes courir, mais on ne prenait pas notre chemin. Je ramenai ma fille à sa pension, laissant là Timon pour observer et lui promettant de revenir dans une demi-heure.

« Voilà donc, me dit-elle, quel serait mon sort à présent, si en vous accordant mes faveurs je n’avais pas reculé votre départ… Ô mon cher papa, tout mon corps est à vous pour en faire ce que vous voudrez. » Je lui demandai sa bouche, elle me darda sa langue, et nous arrivâmes. Je lui dis de se coucher. « Non, non, et mes malles, mes bijoux, si nous pouvions les avoir ?… »

J’admirai sa présence d’esprit ; il était près de cinq heures ; je courus rejoindre Timon, qui se promenait devant la porte. « Rien encore », me dit-il ; un instant après nous vîmes sortir Vitnègre : Timon le suivit et j’allai chercher ma fille, sa présence nous étant devenue nécessaire ; d’officieux voisins nous arrêtèrent ; à mon retour avec ma fille et deux crocheteurs, je retrouvai Timon, qui nous dit que Vitnègre avait passé le boulevard ; ma fille ouvrit. Nous chargeâmes quatre malles préparées, mais cachées ; nous sortîmes sans être vus et allâmes chez mes affidés. Ce fut alors que ma Conquette fut tranquille ; elle se coucha et nous allâmes reposer chacun chez nous, Timon et moi.





CHAPITRE XVI.

Foutoir, petit magasin, enterrement, amour.

Nous en sommes aux fouteries par excellence, à celles qui vont aguerrir ma délicieuse Conquette Ingénue, ma ravissante Victoire Conquette, faire leur fortune, la mienne, en leur ôtant une fausse délicatesse, et découvrir une chose admirable qu’on ne verra qu’à la fin. La route que je vais prendre pour former ces deux belles et leurs compagnes étonnera d’abord, mais en toutes choses il faut attendre le dernier résultat.

Reprenons ce charmant récit en faisant précéder quelques fouteries préparatoires qui amèneront les grandes, mais il n’y aura plus dans le reste de l’ouvrage aucune horreur à la de Sades. C’est la peinture de la douce volupté qui est le chef-d’œuvre du génie !

La première visite que reçut Conquette le lendemain du jour de son enterrement et à la même heure fut celle de Timon. Il la trouva chez ses hôtes. Il lui raconta comment, après être morte la nuit précédente, elle venait d’être enterrée, mais il ne pouvait parler devant le monde. Or, j’avais dans cette maison, à quelques marches au-dessous de moi, mais sur le derrière, où je cachais chaque numéro de mes Annales[1], que supprimait le gouvernement d’alors, un cabinet où ma fille devait faire mettre son lit le soir même ; il y aurait été déjà, mais elle ne faisait que de se lever ; j’y avais placé, pour mon usage, celui de mon secrétaire, de sa sœur, de sa maîtresse, de sa belle-mère, un foutoir commode dans le ventre duquel on pouvait parfaitement se cacher. Vitnègre en avait un tout pareil dans lequel il se mettait quand l’un de ses trois payeurs venait pour dépuceler le con ou le cul de sa femme, qu’il appelait sa poule aux œufs d’or ; il voulait tout voir, craignant qu’un des trois ne la lui enlevât ; c’était aussi par volupté ; il était passionné pour la chaussure de sa femme ; lors donc que, tendrement gamahuchée par l’un des trois bougres (car ils l’adoraient, et ils vont la regretter), il lui tirait un soulier qui était étroit et dont la pointe lui servait de con : « Amis, disait-il à ses intimes, je n’ai jamais foutu ma femme qu’en soulier. »

Conquette sentant que Timon avait bien des choses à lui dire et qu’il ne pouvait parler, prétexte qu’elle avait laissé dans mon magasin une lettre qu’elle avait à lui montrer ; ayant une double clef, ils y descendirent ensemble.

Je venais d’y arriver ; j’entendis la marche de ma fille, sa voix basse et celle de Timon ; je me cachai dans le foutoir. Ils entrèrent. Conquette ferma soigneusement la porte, la couvrit du matelassement qui empêchait qu’on ne pût entendre au dehors, et ils s’assirent sur moi.

« Ah ! madame, dit Timon, quelles scènes !… il avait découvert que je vous aimais, à mes regards, et parce qu’un jour, étant avec lui chez vous, et qu’un de vos acheteurs vous caressait sous son nom, il me vit baiser à la dérobée une de vos chaussures, mais il paraissait ignorer non-seulement que vous m’aimiez, mais que je vous fusse connu. Hier, à trois heures, m’ayant trouvé au café, il me dit : « Je ne saurais dépuceler ma femme, j’ai le vit trop gros ; tu es beau garçon, je t’ai choisi pour la dépuceler aujourd’hui, à l’instant ; je te demande seulement six louis, qu’elle aura pour ses épingles. » Je les lui donnai sur-le-champ et nous partîmes… vous savez le reste.

» Ce matin, après vous avoir quittée, j’ai été me reposer jusqu’à dix heures, que j’ai été à mon bureau, mais passant devant sa porte, j’y ai frappé et j’ai entendu deux voisines qui se disaient fort bas : « Le confesseur y est… ce n’est donc pas elle qu’on a emmenée cette nuit. » L’infâme m’a ouvert, l’horrible moine était avec lui ; un frère avait apporté la bière bien enveloppée, et il récitait tout haut des prières auprès du cadavre dans le cabinet obscur… « C’est un ami, a dit Vitnègre… ma pauvre femme est morte… — Morte ?… ai-je dit. — Elle est expirée dans les bras du révérend père ! » J’ai frémi de l’expression. Le moine a dit : « J’ai fait toutes les démarches, nous avons la permission de l’enterrer sans bruit ; ce sera pour trois à quatre heures » Je suis sorti. En revenant de dîner, vers les quatre heures, j’y suis repassé ; deux prêtres, quatre porteurs, le moine et le frère ont emporté le corps sans chanter ; il est inhumé. Nous verrons la suite des événements, je les observerai. Ma belle amie, on vous croit morte ; vous êtes libre, m’accorderez-vous vos précieuses faveurs ? — Mon ami, répondit modestement Conquette, je commence par vous remercier de l’important service que vous m’avez rendu, mais un autre m’en a rendu un plus important encore, seul il m’aurait sauvée… Si mes faveurs étaient encore à moi, elles seraient à vous, mais elles sont à mon premier amant, qui, caché, a découvert la trame ; il venait de me déflorer, il me l’a mis encore après, c’est votre unique rival, mais il est adoré ; son nom, que je vais vous dire, va vous prouver toute mon estime et que vous avez toute ma confiance, c’est mon papa. » À ces mots, Timon tomba aux pieds de son amante… « Fille angélique, fille divine, lui dit-il, je reconnais là votre piété filiale et la beauté de votre âme ! Foutez avec votre père ; que lui seul vous enconne ; vous seriez digne de foutre avec un dieu, si les dieux foutaient encore ! mais je demande à vous gamahucher, et, si votre papa le permet, de vous enculer. — Mon aimable ami, lui dit Conquette en le caressant de la main, vous êtes bien raisonnable. »

Timon se déculotta, lui mit dans la main un vit à pucelage plus petit que le mien, se fit chatouiller les couilles et la voulut branler ; elle s’y refusa ; alors Timon la renversa, la troussa et lui suça savoureusement le con.

Non, jamais on n’entendit de pareils soupirs. « Ah ! Timon… ta langue vaut un vit… » Elle avait émis dès le troisième coup de langue, et dans son délire elle élevait les jambes en l’air, faisant claquer ses jolis talons, haussant du cul pour favoriser l’application de la bouche de son gamahucheur et l’intromission de la langue qui lui chatouillait le clitoris.

Elle imitait sa mère dans ce claquement de talons, car je ne foutais celle-ci que de jour, soit en con, soit en cul, soit en bouche, pour être excité par ce qu’elle avait de mieux, la jambe et le pied ; je lui demandais le claquement des talons, parce qu’il imitait la marche de la femme, ce qui me faisait toujours bander.

Lorsque ma fille eut amplement déchargé, elle écarta Timon.





CHAPITRE XVII.

Du pucelage du cul. — Le père enconneur.

La céleste Conquette Ingénue fut toujours aussi juste que belle et sensible, qu’on ne soit donc pas surpris de ce qui va suivre ; elle se remit sur le ventre et lui dit : « Mon second ami, pommade-moi ; mon premier ami a eu le pucelage de mon bijou, il est juste que tu aies celui de ma rosette ; mon papa sûrement m’approuvera. — Ô déesse ! lui répondit Timon en lui insérant de la pommade dans l’anus avec une canule, que tu es raisonnable ! Il aura le conin et moi la rosette, et nous jouirons chacun d’une fouterie à nous seuls. » Timon enfonça malgré quelques petits cris de ma chère fille, et après de vives saccades, il déchargea en s’écriant : « Foutre !… foutre !… quel cul !… quel plaisir des dieux !… » et il se pâma. Il fut épuisé et de sperme et de forces après ce seul coup ; aussi se rappela-t-il, à mon grand contentement, qu’il était attendu à sept heures. Il laissa l’amoureuse Conquette Ingénue étendue sur le lit, après l’avoir remise sur le dos, afin de lui donner quelques coups de langue au con pour baiser d’adieu ; il alluma sa bougie, sortit et ferma la porte.

Aussitôt je quittai ma cachette et je m’élançai sur mon adorable fille, que les trois dardements de langue avaient émue et dont le con oscillait vivement. « Quoi ! vous étiez là !… — Oui, ma divine, il encule, moi j’enconne !… tu me causes une érection terrible !… — Adoré papa, foutez !… foutez-moi !… (et c’est la première fois de sa vie qu’elle prononça ce mot), je n’en puis plus moi-même. » Elle me saisit le vit et se le mit dans le conin. « Pousse, me dit-elle, pousse, vit divin, vit paternel, émets du foutre dans le con de ta fille ! » En parlant ainsi, elle remuait du cul tellement que je me trouvai bientôt au fond de son conin… Vive la fouterie ordinaire, c’est la meilleure manière des quarante !… J’avais la bouche, la langue, les blancs tétons de ma fille, ses caresses, la vue de son charmant visage, toujours joli au double dans une femme qui fout… ses doux propos : « Cher vit, vit divin, comme il me chatouille le con ! Pousse, bougre, je me pâme, je dé…cha…arge !… du foutre ! ta langue… cher amant… enconneur adorable !… oh ! je re…dé…charge… fous, sacré bougre, suce, mordille-moi les tétons !… » Je déchargeai délicieusement, à la deuxième émission de ma céleste fille, au fond de son étroit conin. Je me sentis adorablement pincé par ce que le vulgaire appelle le clitoris, et les gens de l’art le bas du conceptoire ou de la matrice ; cet organe de volupté, qui n’est atteint que par un vit long, me suçait le bout de l’engin !… Déchargeant à cette idée délirante en me voyant sur la plus belle des femmes, renversée sur le dos, bien enconnée, se pâmant de plaisir, je fous ma fille, je lui décharge dans le con, nos foutres mêlés peuvent lui faire un enfant tout de moi !… je fais cocu le gueux, le scélérat de Vitnègre ! je fous sa femme, qu’il croit morte !… qu’il n’a jamais foutue !… nous la foutons, Timon et moi, l’un en cul, l’autre en con, tandis que le vil jean-foutre se branle à son intention ; il la croit écartelée par le timon de son exécrable moine et son étroit conin décharge avec nous comme celui d’une princesse foutue par un garde du corps !… Ces idées, rapidement roulées dans mon imagination, doublaient, triplaient ma volupté !

Ma fille me fit déconner. « J’en suis toute pleine, me dit elle, le devant, le derrière : il faut que je me purifie. »

Je courus lui chercher de l’eau tiède chez son hôtesse, madame Brideconin, que je trouvai seule auprès du feu, ses tétons blancs comme neige à découvert ; je les baisai, pris l’eau qui chauffait pour elle. Son mari me dit : « Je viens de le lui mettre à l’occasion de votre fille, madame Poilsoyeux (nom que je lui avais donné pour qu’elle ne portât pas celui de son infâme mari). » Je rentrai, je lavai moi-même avec une éponge les charmes secrets de ma divinité ; il y avait un peu de sang à la rosette et même au conin. « Eh quoi ! ma délicieuse, tu as donc encore souffert ? — Oui, mon cher bourreau, mais le plaisir l’a toujours emporté… même au cul ! » Conquette Ingénue, purifiée, me dit : « J’étais si pressée de jouir avec vous, papa sauveur, que je n’ai même pas pris le temps de vous demander votre sentiment sur ce qui s’est passé entre moi et Timon. — J’ai aussi bien des choses à vous dire là-dessus, mais nous allons souper ; vous avez besoin de repos, ce sera pour demain. » Je lui donnai ma langue, elle me darda la sienne ; je baisai les boutons roses de ses tétons et nous allâmes nous mettre à table.

Pendant le souper, je racontai à madame Brideconin ce qu’il fallait qu’ils sussent de la prétendue mort de madame Poilsoyeux, afin qu’ils ne la compromissent jamais.

Pendant notre repas, le porteur d’eau et sa femme placèrent le lit de ma fille dans mon magasin, et dès qu’il fut arrangé nous y descendîmes ensemble. Ma belle amie me dit : « Je crois que j’aurai peur ; priez madame Brideconin de venir coucher avec moi. — Je vais rester, ma reine. — Ah ! j’aime bien mieux cela !… non pour jouir, mais pour que mon amant papa s’endorme sur les tétons de la femme de Vitnègre, pendant qu’il se morfondra ou qu’il ne foutra qu’un de mes vieux souliers. — Ma divine fille, repris-je, je vais dès ce soir te dire ce que je voulais remettre à demain. » Je déshabillai ma déesse comme une nouvelle mariée, baisant tout ce que je découvrais ; tous deux au lit, je l’assis sur moi.





CHAPITRE XVIII.

Des avis paternels, tenant sa fille enconnée.

Ami lecteur, j’éprouve encore les oscillations de la plus savoureuse volupté en me rappelant ces moments enchanteurs que m’a procurés ma Conquette Ingénue.

« Appuie lentement, ma reine, que je t’enfile sans limer. » Elle le fit… Lorsqu’elle fut parfaitement enconnée, je lui dis : « Tu sais, très chère fille, que j’ai tout vu, tout entendu. Tes sentiments divins à mon égard m’ont pénétré de reconnaissance et d’admiration. J’approuve entièrement que tu aies donné à Timon le pucelage de ton beau cul ; j’accepte avec transport ton dévouement pour moi, mais, ma chère fille, c’est à ton intérêt et à ton bonheur que je me réserve de le faire servir. Je ne prétends pas, tel qu’un sultan, te garder pour mes plaisirs exclusifs ; tu auras un payeur… Lequel des trois hommes auquel ton pucelage était vendu aurais-tu préféré ? — Le plus honnête, incomparable papa, mais c’est celui qui l’a le plus gros. — Je te ferai donc élargir le bijou par un gros homme de ma connaissance ; il n’est pas aimable, mais un homme aimable pourrait t’épuiser en te faisant décharger, outre qu’il pourrait te prendre le cœur, ce qu’il ne faut pas. Un fouteur préparatoire ne doit te prendre que le con. Ni moi ni Timon ne te suffirions ; nous n’avons pas le vit assez gros ; ce ne sont que des vits à pucelage ; mais… j’ai plusieurs ressources. Je sonderai celui que tu préfères, puis les deux autres, s’il ne fait pas ton affaire. Je les ai épiés, je sais leur adresse, je ne vous compromettrai pas, je ne te demande que de la soumission. — Entière, divin papa… » Elle se trémoussa un peu et déchargea. « S’il te survient beaucoup de tempérament, comme je crois l’entrevoir, j’aurai soin que tu ne manques pas de vits ; tu verras comme tu seras régalée. Je ne suis plus d’un âge à te rassasier de volupté ; aussi je te le ferai mettre par de gentils jeunes gens, graduant la grosseur des vits. » Ici ma provoquante fille s’agita en me disant : « Mon cher vit papa, permets que je foute en con, à l’intention de Timon, le vit de mon cul ; tu m’as convertie, il m’enconnera, mais en ta présence… — Oui, oui. » Je la saccadai ; elle s’écria : « Fourgonne, vit de mon cher Timon, fourgonne mon con, fais-moi pâmer, bougre !… Foutre ! ramone ! ramone !… je décharge ! (et elle déchargeait en se roidissant)… ah ! ah !… mon cher papa… ah ! ah ! ah !… (avec soupir), je n’ai jamais eu tant de plaisir qu’à cette décharge ! »

Nous avions de la lumière ; ma fille se mit sur le bidet pour se rafraîchir le bijou, tandis que je me mettais le vit et les couilles dans l’eau froide pour me faire débander. Je demandai à ma fille qui lui avait appris les expressions dont elle s’était servie en déchargeant.

« Dès la troisième semaine de notre mariage, me répondit-elle, Vitnègre fit coucher avec lui sa filleule, femme d’un espion de police. Cette femme, par les ordres de son parrain, faisait semblant de délirer quand il l’enfilait, et voilà quels étaient ses propos, avec beaucoup d’autres qui n’auraient pas été placés par nous, tels que : « gros bourdon, chien de vit de mulet, fout-à-mort, etc. » Nous nous remîmes au lit et nous nous endormîmes enlacés.

Le matin, je renouvelai mes instructions à ma fille ; on frappa… c’était madame Brideconin qui parla ; je me cachai dans le foutoir. Elle apportait le déjeuner de madame Poilsoyeux. « On cherche une fille du Port aux Blés, dit-elle, disparue depuis avant-hier soir ; une de ses pareilles a dit qu’elle devait aller coucher avec un homme qu’elle avait dit avocat, mais qu’il est chirurgien, qu’ils l’ont tuée à deux pendant la nuit et disséquée. C’est peut-être votre histoire qu’on dénature comme ça. Mon mari doit aller s’informer. » Elle sortit, et je vins déjeuner avec Conquette. Je la laissai en promettant de la voir à dîner.

Je fus exact ; Brideconin était sorti ; c’était effectivement de Connillette qu’il était question. Le commissaire et les mouchards visitèrent toutes les maisons de la rue, mais on ne trouvait rien. Je changeai de costume par précaution. Je revins le soir et ne couchai pas. Je me reposai trois nuits et laissai reposer Conquette Ingénue. On sait que j’aimais ma fille autant pour elle-même que pour mon plaisir, et que je n’entendais pas régler son appétit de dix-neuf ans sur mes forces de quarante. Mais j’avais encore d’autres raisons : je vais me conduire en conséquence.




CHAPITRE XIX.

Du père juste et du vit grisonnant.

On sera sans doute surpris de ce qu’on va lire, d’après les sentiments que je viens de professer ; ne me préjuge pas, téméraire ; pour me connaître et prononcer, attends.

Je connaissais un de ces gourmets de plaisir, gros homme vigoureux, lubrique à l’excès, nommé Montencon ; il m’avait donné souvent à dîner rue Trousse-Vache, où il demeurait ; il m’y avait fait enconner la petite Vitsucette, sa maîtresse, en me la tenant lui-même ; il m’avait même procuré la fille de son hôtesse, petit bijou, séduite par son amant, un noble appelé de Foutanes, qui l’avait enfin rendue putain ; elle nous amusa toute une après-dînée. Montencon ayant grisé la jolie Adélaïde Hochepine, il eut la politesse de me la faire enconner le premier et chatouiller les couilles par sa maîtresse ; ensuite il l’encula, également chatouillé par Vitsucette ; je la refoutis après que la Vitsucette de Montencon me l’eut lavée ; mais celui-ci nous dit : « J’ai mes raisons ; j’embouche la jolie garce ! » L’ayant embouchée et lui ayant fait avaler son foutre, en haine de Foutanes, j’en fus dégoûté ainsi que de la Vitsucette, dite la Baiseuse, à laquelle il en faisait autant. Je n’y étais plus retourné. Ce fut cet homme que j’invitai à dîner dans mon magasin pour aguerrir et m’élargir un peu ma fille, car j’avais fait donner séparément aux trois payeurs à gros vits de Vitnègre (MM. l’Élargisseur, Percecul et Cognefort) l’espoir de la retrouver ou sa pareille.

Montencon était connu de Conquette, dont il avait foutu la mère avant la vérole ; il n’en avait que plus d’envie de le mettre à la fille ; je le trouvai dans l’escalier en arrivant moi-même. Je l’introduisis ; il demeura immobile de joie et d’admiration en voyant une femme si belle… J’avais à faire ; je ne restai qu’un moment en lui disant que je lui laissais ma fille pour compagnie. Il balbutia en me reconduisant : « Elle est ravissante ; quel goût dans sa parure ! comme elle est chaussée ! quel dommage qu’un Vitnègre ait eu ce pucelage-là !… — Vitnègre ?… elle est pucelle !… — Oh ! mon ami, puis-je y aller et tâcher de mettre au moins une corne à ce gredin-là ? — Fais ce que tu pourras, mais je doute du succès avec ton poil gris. Il n’y a que les catins blasées qui souffrent les barbons vigoureux et libertins ; avec les pucelles sages, il faut être tendre, et tu as la figure d’un satyre ou d’un réprouvé ; mais tentes-y. »

Après mon départ, Montencon essaya d’abord de la galanterie… mais n’y gagnant rien, il culbuta Conquette à l’improviste sur le foutoir, et comme il était vigoureux, il lui approcha, en la contenant d’une main, le vit des lèvres du con. Cependant, il ne put l’enfiler ; un coup de cul en arrière le débusquait ; il allait la menacer de la poignarder, lorsque je rentrai. Conquette se rajusta sans marquer d’humeur ; je dis tout bas à Montencon : « Le pucelage ? — C’est un diable, j’en serai réduit à me branler… — Tu la foutras… »

Nous nous mîmes à table ; Conquette parla comme à l’ordinaire à Montencon et rit même avec lui tout haut devant moi ; il lui demanda d’où venait qu’elle ne s’était pas laissé enconner ? « Fi donc ! répondit-elle ; hé ! d’où vient ? l’aurais-je souffert ?… — Parce que je bandais comme un carme. — Vous parlez comme un Vitnègre. » Montencon ne me raconta pas moins ses entreprises en termes savoureux ; il loua la beauté de la conque, le soyeux du poil, la blancheur des fesses, la fermeté des tétons, le rosé du bouton, l’élasticité et l’ivoire du ventre, des cuisses ; il exalta le pied, la jambe de la belle. Conquette, ainsi louée, rougissait et n’en était que plus modeste. Je répondis que j’étais le seul qui foutît ma fille, à laquelle j’avais sauvé la vie et que j’avais déflorée il y avait huit jours, et je racontai toute l’histoire. « Vous la foutez ? — Et qui donc la foutra ?… Je suis deux fois son père. » Montencon se mordit les lèvres, Conquette m’embrassa.

Pendant tout le dîner, nous admirions le voluptueux tour de hanches de madame Poilsoyeux, à chaque fois qu’elle se levait pour demander un plat ou donner des assiettes ; elle avait un joli soulier rose à talons verts élevés, minces, des bas de soie à coins rosés ; je lui demandai si elle était jarretée au-dessus du genou ? « Certainement, dit-elle, toujours. — En ce cas, repris-je, montrez-nous la plus jolie jambe qu’il y ait au monde. » Elle refusait, mais nous l’en pressâmes tant, que pour se débarrasser de nos prières elle mit le pied sur une chaise et nous montra jusqu’au-dessus du genou une jambe à faire damner un moribond.

Nous entrâmes en rut, Montencon et moi, mais nous nous modérâmes ; le grisonnant ribaud, dans un moment où ma fille était sortie, me proposa de l’enivrer en mettant du champagne qu’il avait apporté dans son vin rouge, au lieu d’eau ; je feignis d’y consentir, mais avant que Conquette rentrât j’allai au-devant d’elle et l’avertis de tout, puis j’ajoutai : « Ma raisonnable fille, il faut qu’il te le mette ; je l’ai amené exprès pour cela, mais je ne savais comment faire. J’y réfléchissais quand sa proposition m’a tiré d’embarras ; tu feindras de t’enivrer, j’en ferai autant, et par ce moyen jamais il n’aura un pied sur toi. Il a l’engin assez gros, quoique moyen ; après lui, je t’aurai Trait-d’Amour, mon ancien secrétaire, un joli garçon qui achèvera de t’élargir suffisamment pour l’engin du payeur que tu préfères. Il est averti de ton existence, et je ne lui ai demandé que quelques semaines pour lui procurer ta vue ; laisse-moi donc faire, ma reine, j’empêcherai tout ce qui ne conviendrait pas. — Je te suis soumise, dispose de moi, me dit-elle, je me suis trop mal trouvée de t’avoir désobéi… » Nous rentrâmes ; entre les deux portes elle se découvrit un téton et me le fit baiser. Montencon avait arrangé la carafe au vin de champagne ; Conquette, prévenue, le remarqua, s’en procura une autre d’eau, et réserva le vin pour griser Montencon lui-même ; mais le ribaud était inenivrable autrement que par les beaux yeux et les autres charmes de ma voluptueuse Conquette Ingénue.




CHAPITRE XX.

Du : Ah ! comme elle fut foutue !

Dès que madame Poilsoyeux, qui affectait une ivresse aimable, parut dans l’état où Montencon la désirait, je la saisis, la première fois qu’elle se leva, par la taille d’une main, et de l’autre je lui pris le con (outre que je désirais vivement sa possession, je la voulais enhardir et préparer son bijou à l’admission d’un plus gros membre que le mien). Je la renversai en demandant un morceau de beurre frais qui restait sur la table ; je lui en mis gros comme une noix à l’orifice, et je poussai… « Laissez, laissez-moi donc », me disait-elle doucement ; cependant elle remuait admirablement de la charnière et le foutoir craquait sous nous ; je déchargeai en me récriant de plaisir… « À toi, bougre !… »

Montencon debout, son gros vit bandant à la main, nous admirait ; j’eus à peine déconné qu’il se précipita sur ma fille, dont le conin oscillait encore, et doublement favorisé par mon foutre et le beurre frais, il pénétra… Conquette fit un cri… je m’avançai alarmé, mais elle me sourit aussitôt « Enfonces-tu ? dis-je au fouteur. — Oui, sacre-bleu, et avec délices !… Elle me pince le vit ; mais quel conin… c’est un satin… ah !… ah !… ah ! je fous !… Remue du cul, céleste houri, remue, divine bougresse… con délicieux !… remue sous moi… saccade… je… pa…ars… je…, dé… char…ge !… ah !… ah !… » Le grisonnant se pâma sur les tétons de ma fille, qui elle-même nageait dans le foutre et la volupté ! J’avais craint qu’elle ne remuât pas assez avec un étranger, mais dès qu’elle fut limée elle se mit à remuer, à saccader, à osciller des reins, à décharger avec des soupirs et des cris… Montencon se remit à la fourgonner sans déconner, criant, hurlant de luxure et murmurant par intervalles : « Divine garce… fais-toi putain… et je réponds de ta fortune ! » Il recommença ainsi trois fois sans désarçonner, enfin il déconna.

« Voilà un coup qui en vaut dix et un con qui en vaut cent et mille comme ceux que je t’ai fait enconner, même ma petite hôtesse. On ne le quitte qu’à regret ; mais refous-la, mon ami : une femme vaut seize hommes au jeu couillard ; ne la laissons ni refroidir, ni chômer. » À ce mot, Conquette Ingénue, restée immobile et se contractant seulement comme si on la tenait encore bourrée d’un vit, sauta du foutoir et courut se laver.

Elle trouva de l’eau tiède préparée ; nous fûmes aussitôt à genoux devant notre divinité, et nous lui épongeâmes, l’un le cul, l’autre le con, les fesses et les cuisses, car elle était pleine de foutre et d’un peu de sang ; prenant garde de ne mouiller ni sa chemise ni ses bas, nous la faisions se tenir troussée jusqu’au-dessus des reins. Après une scrupuleuse ablution, nous l’avons admirée, car elle était ravissante à cul et à con découverts ; nous l’avons fait marcher ainsi, et nous avons vu la magie de son divin tour de cul. « Moi, disait le grison en la voyant venir à nous, ce qui me transporte, c’est ce con noir sur une peau de lys, ce poil soyeux et cette raie de corail qui le sépare en deux parties égales. » La belle se retourna et montra d’autres charmes. « Ah ! s’écria Montencon ravi, le beau cul !… il n’est pas inférieur à l’admirable conin. » Elle revenait. « Ah ! le beau con ! il est digne du divin cul… » Quand ma fille fut auprès de nous, il lui baisa le conin, puis se levant (car nous étions restés à genoux pour mieux faire), il l’emporta sur le foutoir en me demandant la permission de gamahucher tous ces charmes-là avant que je la refoutisse… Ah ! comme elle fut gamahuchée !… il lui chatouilla de sa langue la rosette à la faire tressaillir, puis il vint au con ; la belle chatouillée se trémoussa, puis, émettant, elle hennissait comme une jeune cavale dans la vulve de laquelle on insère pour la première fois l’engin terrible et perforant de l’étalon vigoureux. Les fesses potelées de la jument pucelle tremblottent ; elle frémit de tout son corps et répond par l’émission de son hippomanès aux flots de sperme que lui lance le dominateur des haras.

Elle était, ma voluptueuse fille, seulement gamahuchée !… Montencon déboucha, et moi, me précipitant sur ma fouterie cambrée, tenant son cul à trois doigts du foutoir, je plongeai brutalement ; elle ne faisait que doucement osciller, ce qui ne s’accordait pas avec ma ribaude impatience ; je dis à Montencon : « Arrache-lui sa chaussure et chatouille-la-moi sous les pieds !… » Il le fit, mais le coyon s’amusait à les flairer en disant : « C’est Cypris, et le dedans de ses chaussures sent l’ambroisie. — Chatouille donc, jean-foutre !… » Il chatouilla, et au deuxième soubresaut je déchargeai copieusement !… Dans mon extase de plaisir, je remerciai le sort de m’avoir donné une fille si parfaite, dont le conin trémoussant me procurait de si vives jouissances. « Je redécharge encore… balbutia Conquette ; le cri de mon père a fait entrer son vit plus avant. — Oh ! quel digne père, quelle pieuse fille ! » s’écria Montencon… Je déconnai. « Mais d’où vient, me demanda le vigoureux grison, en se remettant sur ma fille et l’enconnant sans laver, que tu m’as fait chatouiller le dessous des pieds de ta céleste fouteuse ?… — Je tiens cette recette d’un imprimeur foutant la femme de son confrère, de l’aveu du cocu : « Que lui avez-vous donc fait, disait-il, qu’elle m’a donné tant de plaisir à la fin… — Vous avez vu qu’elle était déchaussée ; or, j’ai ouï dire que les fils de mesdames Quillenpoche et Radball, âgés de huit ans, étant entrés dans la chambre où un avocat et un procureur vitœuvraient mesdames leurs mères, les petits bambins, ne voulant pas les déranger, leur ôtèrent à chacune une mule délicate et leur chatouillèrent le dessous des pieds, ce qui fit faire aux dames des soubresauts qui leur procurèrent autant de plaisir qu’elles en donnaient à leurs opérateurs ; aussi depuis se firent-elles chatouiller les pieds en pareille circonstance. — Tu vas me rendre la pareille. » Il saccadait. « Allons, le foutre de ton père, ce foutre dont tu es faite, amalgamé au tien dans ton sacré conin de poupée, doit te le pommader… et j’ai de la peine ! » Je vis à la rougeur de ma fille qu’elle souffrait. « Déconne, bougre, dis-je à l’enfonceur, ton vit d’âne, ton vit de mulet donne des bouchées trop grosses à ce conichonnet. » Il déconna, et je mis une boulette de beurre frais à l’orifice du bijou de ma fille. « Ah ! ça me le rafraîchit. » dit l’aimable enfant… Montencon réenconna avec fureur, il entra même[ws 2] et toucha le fond. Conquette ayant saqué du cul : « Ah ! je te sens, petit joli chien de pinçoir ; allons ! vitnégrette encore ton jean-foutre de Vitnègre, pince et remue du cul, garce !… Ces mots grossiers me mirent en fureur érotique, je chatouillai sans pitié les pieds de ma fille en lui disant : « Fous, déesse, donne-nous ton joli foutre… et toi, bougre, inonde-la ; as-tu jamais percé con ou conin qui vaille le conin, le conichet de ma céleste, de cette divine putain ? » Conquette saccadait à désarçonner son enconneur (comme faisait mademoiselle Timon sous le grand homme Mirabeau), mais Montencon se tenait ferme ; cependant elle eut une décharge si convulsive, qu’il fut presque déconné, mais en retombant, le frottement serré du conin velouté le fit décharger avec ravissement.

Il lima quatre fois sans déconner, et à la quatrième, lui ayant chatouillé les couilles, il émit aussi copieusement qu’à la première, mais il fut épuisé. « Ah ! comme Vitnègre est cocu, disait-il en déchargeant, car sa fouteuse de femme a déchargé le triple de moi. » Conquette sourit. « Combien ? lui demandai-je… — Oh !… dans les neuf, trois fois neuf !… » Je la baisai sur le front et elle alla au bidet. Je vis par là qu’elle aurait un vigoureux tempérament, aussi je résolus de la faire un peu blaser avant de la livrer à son gros vit.

Madame Vitnègre, voulant se rafraîchir quelque temps le con dans sa cuvette à bidet, nous pria, avec une modeste rougeur, de la laisser libre. Nous la saluâmes aussi respectueusement qu’une déesse bienfaisante et nous sortîmes.

Montencon me dit : « Je vous rends grâce ; je serais plus glorieux d’être son père que celui de la reine Marie-Antoinette. Elle est autant au-dessus des fouteries ordinaires que mademoiselle Contat ou mademoiselle Lange sont au-dessus d’une putain des pauvres qui branle les vits derrière les charrettes sur le quai du Louvre !… »

Nous nous séparâmes à ces mots. « Ah ! disait Montencon en s’éloignant, comme elle a été foutue ! »





CHAPITRE XXI.

Du ressouvenir de l’épisode.

Ah ! que les puristes ont dû se récrier au chapitre précédent !… Eh bien, puristes, je m’en fous !

Le lendemain, je m’attendais à un peu de bouderie ou de sérieux, non, ma Conquette me parla comme à l’ordinaire… Je fus huit jours sans chercher à le lui mettre. Le samedi, son bijou, bien rétabli des fatigues données par Sourcilsgris, dit Montencon, elle y sentit un chatouillement ; elle se ressouvint alors de ce que je lui avais dit, qu’elle pourrait se laisser enconner par Timon. Elle fit une toilette de volupté, se couvrit d’une calèche et sortit le soir. Mais je l’observais et la faisais soigneusement observer par madame Brideconin, ou, comme je l’appelais en riant, madame Conbridé. Je fus averti, je la suivis pour la préserver de malheur ; elle monta, j’écoutai à la porte, et j’entrevis moi-même par une fente. Conquette se jeta dans les bras de Timon, mais il était malade. La belle fut gamahuchée ; seulement, Timon, au lieu de la caresser, comme elle s’y attendait, se mit à lui raconter la suite des événements relatifs à Vitnègre, à Fout-à-Mort et à Connillette.

« J’ai été voir Vitnègre aujourd’hui, au lieu de me rendre à mon bureau, étant malade ; je l’ai trouvé malade lui-même, tant il avait été hier effrayé des menaces de son moine. Celui-ci l’avait fait demander. Vitnègre est accouru, il a trouvé toute la communauté à l’infirmerie… Parvenu au lit de Fout-à-Mort, celui-ci lui a dit : « Gueux ! si j’en avais la force, je t’étoufferais, mais si je suis pour en mourir, comme on l’assure, je déclarerai tout au lieutenant de police, et tu seras pendu ! Tu m’as vendu ta femme ; elle était si belle, que j’ai eu un plaisir infini à la faire expirer dans des douleurs plus fortes que celles de l’accouchement ; elle était si belle que j’ai voulu en manger ; je me suis fait accommoder son con, sa matrice, ses poumons et sa tête, que j’avais déguisée ; nos moines ont mangé sans le savoir son cul, ses fesses, ses mollets, ses pieds, ses bras, ses mains, ses épaules, son foie, etc… ; tous… eux et moi, nous avons la vérole !… Or, ta femme, belle, fraîche, pucelle encore, ne l’avait pas. Voici ce que tu as fait, coquin ! Touché d’une fausse compassion, tu as fait évader ta femme, que je t’avais payée pour la foutre à mort, et lui as substitué une putain !… C’est une insigne coquinerie !… Si j’en reviens, j’aurai ta femme ; si je meurs, tu seras pendu !… » Vitnègre s’est donné à tous les diables que c’était vous qu’il avait livrée ; le moine, qui venait d’être frotté de mercure et dont la langue enflait, a fait signe qu’il n’en croyait rien !… Le chirurgien a tiré Vitnègre à part : « Avez-vous quelque affaire à régler avec ce scélérat ? Il n’a pas deux heures à vivre à la manière dont enfle sa langue. Il a une vérole si terrible, que j’ai été obligé de le frotter au triple des autres que voilà dans leur lit et qui commencent à saliver. Je le connais, c’est un monstre à ôter du monde ; et tout à l’heure il ne pourra plus parler. — Empêchez qu’il écrive !… — Oh ! ne craignez rien, l’enflure lui gagne les yeux, il n’y voit plus et la langue commence à lui sortir de la bouche. (Lui tâtant les pouls.) Il souffre comme un damné et il n’a pas une demi-heure à vivre. »

« Alors Vitnègre enhardi a dit au moine : « Gueux infâme, c’est la putain Connillette que je t’ai donnée, que tu as fait manger à tes moines et dont tu as dévoré la matrice véroleuse. » Le moine s’est soulevé et a lancé à Vitnègre un si vigoureux coup de poing qu’il l’aurait tué, si la colonne du lit n’avait amorti le coup, et qui cependant a renversé Vitnègre. On l’a fait sortir, mais il a appris ce matin par le chirurgien que la langue du moine, devenue grosse comme celle d’un bœuf, l’avait étouffé un quart-d’heure après. On a brûlé ce qu’il avait écrit durant sa maladie.

» Voilà ce que Vitnègre tranquillisé vient de me raconter. Il est tard, je ne saurais vous reconduire : partez, ma belle amie. »

Tel fut le récit de Timon fait à ma fille, que j’entendis tout entier et qu’elle me répéta. Elle s’en revint, la tête remplie d’idées noires Je la suivis à vingt pas, la couvant des yeux pour la préserver de toute mauvaise rencontre ; je bandais comme un carme en voyant son joli tour de hanches.

Elle rentra, je la précédai dans mon magasin et je me cachai ; elle revint avec de la lumière et de l’eau tiède, elle se lava la motte et soupira en se disant à elle-même : « Il n’existe plus, le scélérat, je suis encore effrayée… » Je frappai un petit coup sur une commode ; Conquette leva les yeux et me vit ; je lui contai tout ce qu’elle venait de faire ; je lui causai un effroi salutaire qui la guérit de l’envie d’aller seule chez Timon, en lui disant que j’avais rencontré Vitnègre sur le quai des Ormes ; j’ajoutai : « Vous alliez pour être baisée, vous le serez, car je couche avec vous. » Elle bégueulait, disant que le récit de Timon lui avait ôté ses désirs ; je ne l’écoutai pas et je me mis au lit, où elle vint se coucher auprès de moi.





CHAPITRE XXII.

De la fouteuse mise en appétit.

L’appétit vient en mangeant, dit le proverbe, et l’on va voir comment il a raison pour Conquette.

Dès que ma fille fut à ma portée, je m’amusai sur ses appas, lui suçai les tétons et l’enconnai. Je ne sais par quel motif, humeur ou volonté, ma divine enfant ne remua pas ; je fis de même et la tins emmanchée sans me donner aucun mouvement ; je m’endormis après m’être mis sur le côté, sans déconner. Conquette, qui s’y était prêtée, s’endormit comme moi sans doute, puisqu’en m’éveillant je me retrouvai dans son bijou ; je m’agitai pour lors. Elle me serra, remua vivement du cul et me dit : « Cher amant, pousse !… » et elle saccada de toute la force de ses reins ; elle déchargea, j’émis aussi… « Qui te fout, ma déesse ?… — Ah ! il n’y a que vous pour ces choses-là ; je ne vous contrarie plus, car vous avez plus d’esprit que moi… J’ai eu un plaisir… que je ne dois qu’à vous… Cher papa, recommencez, que je décharge à votre intention… je vous adore !… » Je la réenconnai vigoureusement en lui disant : « Et fous comme tout à l’heure à l’intention de ton amant. » Elle remua du cul comme Cléopâtre ou Messaline, et elle se mit à dire en saccadant : « Bougre de Timon, fous… fous… fous-moi… fous ta garce… fais cocu mon sacré gueux de père, dont je suis la femme… la maîtresse… la putain !… Ah ! je sens ton vit au fond de mon con ! ta langue… ta langue !… je me pâme !… je décha…a…arge !… foutre !… ah ! ah ! ah !… je n’en puis plus ! » et en finissant, elle alla se laver le con.

Dès qu’elle fut de retour, je remontai sur elle. « Remue du cul, du con, lui dis-je, trémousse des fesses, je sens ton pinçoir… oh ! que tu fous bien, fille de mon vit, pour une novice… Aie encore un mouvement plus rapide, bon… excellent… quels reins élastiques ! » Elle fit trois soubresauts et déchargea en disant : « Oh ! je voudrais qu’il y eût une tonne de foutre dans les couilles de mon père et que son vit divin le déchargeât au fond de mon con ! » Son vœu fut exaucé, car j’émis aussitôt, et nos foutres se mêlèrent ; j’en espérai un Adonis. Elle resta ensuite immobile et moi aussi ; elle fit une copieuse ablution ; je me rafraîchis le vit et les couilles, puis nous nous recouchâmes ; je la réenconnai. Je fus là plus d’une heure, lui suçant ses boutons de rose, lui dardottant et lui faisant dardotter sa langue, la faisant déchargeotter, pâmoter, chatouilloter mes couilles… Je ne pouvais me résoudre à déconner… Tout à coup, ma fille, que je croyais épuisée, se met à trémousser du cul, à convulsionner du con, comme faisait autrefois sa mère, mais mieux que celle-ci. Je rebandai raide, mais loin de la décharge… de sorte que je la limai tant qu’elle voulut… Elle me disait : « Papa, je ne parlerai pas d’un Vitnègre qui n’a de plaisir sur une femme qu’autant qu’il brutalise sa monture, mais vous foutez plus tendrement, plus délicieusement que Timon ne caresse, vous limez mon con comme un dieu… Ah ! à votre intention cette décharge-ci… papa… papa… fourgonne, tu es dans le con de ta fille ; remue du cul, papa, tu me fous… tu m’enconnes… fous, bougre, fous ta fille, incestueux jean-foutre… enfonce… dans le conin de ta… fille… pâmée !… » Elle resta comme morte pendant une longue décharge.

Je la relimai, voulant décharger aussi pour la dernière fois de cette nuit-là ; elle se ranima : « Fous, maquereau, je suis ta putain, ta raccrocheuse, ta sacrée salope…, ta passionnée fouteuse, ta tendre fille… Engrosse-moi (remuant du cul avec fureur), mets-moi dans le con un garçon, une garce… Si c’est une fille, tu la dépucelleras ; si c’est un garçon, il me foutra !… Adorable fureur, m’écriai-je, tiens, fille adorée, voilà du foutre !… » J’émis délicieusement, et ma fouteuse déchargea plus délicieusement encore.

« Ah ! quelle nuit, me disait-elle, Timon ne me l’aurait jamais donnée si voluptueuse ! » Elle s’ablua, je me lavai et nous nous endormîmes.





CHAPITRE XXIII.

De la tendresse filiale, amour paternel.

Être réservée, modeste et voluptueuse, surtout fouteuse à propos, c’est la véritable sagesse.

Je ne raconte pas les bagatelles. Montencon ne put le mettre à madame Poilsoyeux, et il en fut très étonné ; elle était aussi modeste, aussi retenue avec lui qu’avant qu’il l’eût foutue. C’est qu’elle suivait mon avis de ne pas laisser prendre pied avec elle pour les faveurs accordées ou ravies. Un jour qu’elle se baissait pour arranger le feu, il lui prit le con ; elle lui donna un soufflet. Je dis à Montencon : « Moi qui la connais, je ne lui touche jamais les fesses ou le poil du conin sans sa permission et sans qu’elle m’ait dit : Eh bien ! faites donc vite ! quand je lui demande cette faveur. Quand elle est parée, chaussée comme les Grâces, je commence par lui demander à lui baiser le pied, puis, lui glissant la main sur la jambe, je lui dis : Tu l’as si jolie… que je la baise !… Je pousse à la cuisse en lui disant : Quel satin !… je lui passe délicatement la main sur la motte et je m’écrie : Qu’en te voyant marcher dans la rue et tortiller si joliment du cul, faire bander tous les hommes, bisquer de jalousie toutes les femmes, je puisse me dire : Je viens de patiner, de baiser ces foutatifs appas… Je te suivrai, j’entendrai les hommes dire : Que je la foutrais bien !… Je verrai les femmes penser : Sacrée coquette, cette parure, ce goût, ce tour de cul signifient : Je veux être foutue, vite, foutez-moi !… Bougresses, je ne bande que pour le beau conin que vous jalousez… Ma fille sourit à ces propos, se laisse patiner, puis baiser tétons, fesses et conin.

Montencon m’admira et demanda pardon à Conquette, qui n’avait entendu ce que je venais de dire qu’avec une modeste rougeur.

Un jour que je l’avais conduite avec précaution chez une amie et que j’étais retourné la chercher le soir, la suivant à quatre pas, son sublime tour de fesse me fit bander si fort qu’en rentrant je lui happai le con. Elle se défendit parce qu’elle entendait aller et venir madame Brideconin. « En ce moment, déesse, je suis si enragé de lubricité pour ta marche voluptueuse, que je te foutrais devant toute la terre. » Et je grinçais des dents, lui tenant toujours le poil du con, ce poil soyeux qui lui formait une longue et superbe perruque à la Louis XIV. « Eh bien ! me dit-elle, allons, ne me chiffonnez donc pas. — En déshabillé, reine ! » Je lui tenais toujours le con et je la suivais à chaque pas qu’elle faisait. Elle me donne un joli baiser à langue dardée pour me remercier de ce que je lui permettais de se mettre en déshabillé. « Ne me quittez pas le poil, ça me prépare. » Une pareille complaisance me la faisait adorer. En un instant, elle fut en corset. « Ma chaussure est-elle assez voluptueuse ? ou voulez-vous des mules, avec d’autres bas ? — Des mules. » Je la déchaussai d’une main, lui chatouillant toujours le con. « Oh ! quelle jambe blanche, quelle propreté ! » Elle se chaussa debout. Je lui mis le pied dans une mule rose délicieuse, à talons roses. Je lui quittai la motte, qu’elle lava ; ensuite elle fit par la chambre quelques tours pour m’exciter davantage ; me voyant hors de moi : « Je veux te griller », me dit-elle. Tandis que je me déculottais, elle s’assit, croisa ses genoux et fit badiner sa mule, le pied en l’air.

Je n’en pouvais plus ; me voyant prêt à me lancer sur elle, Conquette vint sur moi troussée, me fit tenir ses jupes, appuya ses deux coudes sur mes épaules et s’enfila doucement elle-même sans toucher mon vit de sa main délicate. Elle descendit ainsi graduellement jusqu’à ce que je bouchasse son joli pince-vit. « Ne remue pas, me dit-elle, je veux me foutre moi-même. » Quand elle sentit le plaisir, la divine fouteuse, trop émue, s’abandonna de tout le poids de son corps en me disant : « Cher vit… pousse. » Elle mit sa bouche brûlante sur la mienne, donna le mouvement intérieur à son con, me darda sa langue et se pâma en me lançant toute son âme… Je déchargeai avec un si délicieux frémissement qu’elle foutait encore au bout de cinq minutes d’émission… « Ah ! fouterie adorée, l’éclair du bonheur dure si je prolonge avec toi… » Je sentis en cet instant l’émotion de mes premières décharges où je perdais connaissance, et je crus que j’allais expirer de volupté dans son con. Je le dis en déchargeant. Mon enconnée n’en frétilla que plus vivement : « Un fils, une fille… ou deux au fond de mon con, me disait-elle, cher vit de mon père !… » Je jurais, je sacrais, je divinisais ma fille… « Con céleste, con divin, con de mon vit… est-ce moi… est-ce un roi, est-ce un prince, est-ce le beau commis aux aides qui t’avons foutue dans le con de ta putain de mère ?… Ah ! mon vit te rend ma fille en mêlant mon foutre au tien… Divine, sacrée garce, adorable bougresse enculée, il faut que je t’encule aussi… Non, ton foutre m’est trop précieux pour que je le perde ! — Fous-moi encore tant que tu le voudras, même en cul, en bouche ou en tétons. » Je l’approuvai avec respect et lui dis ensuite pourquoi je la suivais toujours en l’amenant chez son amie ou en la ramenant : « Mon premier motif était de mieux voir le danger, le deuxième d’entendre les discours des hommes et des jeunes gens que tu fais bander. L’un dit : Quel mouvement de cul ! oh ! garce, si nous étions seuls ici, je me jetterais sur toi et je t’enconnerais… — Je l’ai entendu, me dit en souriant madame Poilsoyeux. — Un autre, ce soir, s’est secoué le vit en pleine rue… Maman, disait-il délicieusement, je me branle, je décharge à ta divine intention. — Je l’ai entendu aussi, j’ai souri, il a aussitôt ajouté : Oh ! si vous êtes putain, une divine putain ! cinquante louis pour trois coups en une heure, ou chez moi ou chez vous… Je demeure rue de Bucy, au troisième, no 16. — Un joli fat, repris-je, disait assez haut : Mon vit dans sa bouche et ma langue dans son con… et il se branlait, branlait, branlait !… — Je l’ai vu, je lui ai donné un petit coup d’éventail sur le vit ; il m’a bien touchée, il m’occupait… Peut-être est-il cause que j’ai montré un peu d’humeur quand à notre arrivée vous m’avez pris le con. » À ces mots, nous recommençâmes une scène comme celle que je viens de raconter, si ce n’est que je renversai ma fille sur le dos. « Vil papa, me dit-elle, tu es le fat… c’est le fat qui me fout… tu me fais foutre par tous ceux qui m’ont désirée… je décharge à l’intention du fat, son vit dans ma bouche, ses couillettes sur mes tétons et l’engin de mon père au fond de mon conin… j’avale ton… joli foutre… (convulsivement du con), je décharge !… » Jamais elle n’avait eu autant de passion.

Elle était raisonnée, car entre deux décharges elle me dit : « Nos lèvres sont appétissantes, au lieu que celles de Montencon… je ne veux plus qu’il m’enconne, dit-elle en s’agitant, langue en bouche… ah ! ah ! ah !… si j’avais l’homme aux cinquante louis, moi qui ne suis pas effrontée, je crois que je ferais la putain, que je les exigerais d’avance, comme Vitnègre disait que c’était l’usage des filles, que je le déculotterais et que mon con martyrisé gagnerait la somme. »





CHAPITRE XXIV.

Du chef-d’œuvre de la tendresse paternelle.

Conquette était naturellement sage ; elle n’éprouvait les emportements du libertinage que durant le délire de la jouissance, effet d’un vigoureux tempérament.

J’étais épuisé par deux coups foutus avec trop d’emportement ; cependant je la voyais haletante de volupté. Je courus au carrefour Bucy, no 16, au troisième ; je trouvai le jeune homme aux cinquante louis ; je le reconnus, il me remit. « Je suis le père de la jeune dame à laquelle vous avez offert cinquante louis. — Je les lui tiens, trois coups en une heure, soit. — En ma présence ? — Et de tout Paris si vous voulez ! mais, bougre, ne va pas me jouer ?… — Non, mais une heure sans bruit. — Foi d’homme ! partons… » Il prit cinquante louis.

Arrivés tous deux, je dis à ma fille : « Voici l’homme qui t’a plu ; tu as besoin de cinquante louis, il te les apporte, il les faut gagner… » Conquette rougit sans rien répondre. L’homme se déculotta, lui vint prendre les tétons et le con, puis il me dit : « Serrez l’argent ; ce con satiné, ces tétons veloutés le valent. » Je le serrai tandis qu’il renversait ma fille sur le foutoir ; elle fit un cri. « Oh ! monsieur, mon cher monsieur, ne me faites pas trop de mal… — Seriez-vous donc pucelle ?… — Hélas ! oui… » Il l’enconna avec fureur. Elle soupira, cria et déchargea… « Elle est adorable, disait le fouteur enragé », car il foutit et refoutit sans pitié, comme sans déconner, ses trois coups de suite.

Ma fille tantôt le caressait, tantôt lui demandait grâce, mais elle déchargeait toujours… Il déconna ravi, et voyant quelques gouttes de sang que ses brusques estocades avaient fait couler, il dit : « Oui, vous êtes d’honnêtes gens, un pareil pucelage n’est pas assez payé cinquante louis, je vais vous en envoyer cinquante autres. (Ma fille était disparue pour s’abluer.) Oui, si je n’étais pas marié, ajouta-t-il attendri, je l’épouserais et pour son pucelage et pour son amour… Vous allez recevoir cinquante louis. Je la regretterai toujours et ne la reverrai jamais. » Il partit ; ma fille me remercia et me dit qu’elle était rassasiée. Je lui remettais les cinquante louis… « Non, me dit-elle, cher papa, c’est pour nos dépenses. » Les cinquante autres arrivèrent, et je ne pus jamais l’obliger à en mettre dans sa bourse plus de six. Je déposai les quatre-vingt-quatorze autres à sa portée dans mon magasin.

Le lendemain, à mon arrivée, ma fille me dit : « Je brûle aujourd’hui ; savez-vous la demeure du fat ou du vit découvert ? — Non ; ce sont des sots. — Eh bien ! sortons ; l’un ou l’autre me verra sans doute, et vous les suivrez. — Divine fille épuisé dans ton céleste conin, j’ai toujours les mêmes désirs, et si je voulais mourir de plaisir dans le plaisir, je te prierais de remuer du cul et de me laisser expirer au fond de ton con satiné. — Foutons un seul coup ; vous m’êtes trop cher et trop nécessaire pour que je ne vous ménage pas… » En montant sur le ventre de ma fille, et tandis qu’elle m’arrangeait le vit à l’entrée de son con, je lui disais : « Te quitter pour suivre un des deux est trop scabreux, et un malheur peut t’arriver… » Et comme elle ne s’agitait pas : « Tu me ménages… remue du cul, mignonne, saccade, décharge… c’est mon seul coup, mais j’ai de quoi te satisfaire ; il le faut même avant qu’un de tes gros vits te martyrise. » Elle remua du cul et du con comme Marie-Antoinette foutue en levrette à la Conciergerie par un polisson de gendarme. Nous déchargeâmes, Conquette et moi, elle comme la reine, moi comme le gendarme… Je sortis, elle se lava.




CHAPITRE XXV.

Du bon père qui fait foutre sa fille.

Allons au but et bravons le reste, c’est un con qu’il s’agit d’élargir… il faut donc qu’il soit foutu !

On sait que j’avais à moi un certain Trait-d’Amour, mon secrétaire, frère de Minonne et amant de Connette, qu’il m’avait fait dépuceler, l’ayant trop gros. C’était un vigoureux garçon de vingt ans ; il demeurait à deux pas, je l’allai chercher. « Veux-tu foutre quatre ou cinq bons coups avec une femme charmante que je veux régaler et à laquelle je veux donner une haute opinion de moi ? Aussi, tu ne l’auras pas de jour, mais tu l’auras vue avant de la foutre, pour la mieux servir. — Bon, bon, il y a quinze jours que je ne l’ai mis à Connette ni à ma sœur, et je n’en fous pas d’autres… » Nous arrivâmes.

Je lui fis voir par ma portière Conquette, qu’il ne connaissait pas… « Oh ! qu’elle est provoquante, foutative !… »

J’entrai seul : « Dététonne-toi, trousse-toi toi-même, dis-je à madame Poilsoyeux ; tu es vue par un jeune homme de vingt ans, beau comme l’amour. — Mon fat ?… — Ton fat… il se nomme Trait-d’Amour ; ainsi montre ton con en abluant ; je retourne auprès de lui. »

De retour auprès de mon étalon, je lui dis : « Regarde-la bien, elle va s’abluer le con et le cul… » L’âme de mon gendre momentané passa dans ses yeux… Conquette se découvrit les tétons, épongea légèrement les bouts d’eau de rose ; ensuite elle se troussa au-dessus des reins, se parfuma le cul et le con avec une autre fine éponge, tendit le col, se traça bien le con, puis elle se renversa sur le foutoir avant de fermer les rideaux. Je les allai tirer en disant à Trait-d’Amour de me suivre dans un instant. Je me jetai sur la délicieuse Poilsoyeux, et l’enconnai ; Trait-d’Amour me chatouilla les couilles ; j’émis avec fureur ; ma fouteuse se récria de volupté, je me hâtai de déconner. Trait-d’Amour attendait, tout déculotté ; il se précipita sur ma fille, et je dis en me penchant sur la tête de l’enconneur : « Allons, allons, ma belle, les reins souples, j’ai repris une vigueur nouvelle » Trait-d’Amour cependant enfonçait à peine son beau vit dans cet étroit bijou, encore que mon foutre y servît de pommade ; Conquette, de nouveau dépucelée, criottait en soupirottant, et néanmoins remua du cul vivement et à chaque dardement de vit. Je rebandais, mais Trait-d’Amour foutit trois coups et fit trois copieuses éjaculations avant de déconner. Je le tirai pour le forcer à reprendre haleine. « Je vais pendant ce temps, lui dis-je très bas, faire une partie de trois. — Je vais, me dit-il, faire de même ; vous ne bandez plus assez raide, et je suis votre boute-en-train Mais elle a le con plein de foutre. » Ma fille se lavait, je raidissais de plus en plus à la vue des cuisses de neige, de la jambe fine, du pied parfait, du cul, du con, du ventre d’ivoire, du nombril bien fait, des tétons de ma fouteuse. Je dis tout haut à Trait-d’Amour : « Beau fouteur, montre-toi, que ma déesse voie le superbe vit dont je l’ai régalée. »

Trait-d’Amour parut, son trait à la main ; ce n’était pas le fat, mais il était plus beau, ma fille sourit, puis, baissant la vue sur ce vit majeur, la belle dit en soupirant et en le prenant de sa main blanche et potelée : « C’est donc toi qui m’as fait tant de mal et tant de plaisir. » Trait-d’Amour me la renversa, lui fit écarter les cuisses, me coucha sur elle et me mit l’engin dans la bouche en disant : « Votre belle a la main trop douce ; elle pourrait vous mettre en nage, et il faut enconner raide ; poussez, mon maître, piquez des deux, la cavale est belle. Allons, déesse enconnée, hausse le con, remue du cul ; c’est un homme d’esprit qui va t’humecter la matrice de son foutre honorable !… » Cette harangue fit sourire la fouteuse, qui, pour en déguiser la cause, s’écria : « Ah ! monsieur Vitnègre, que de cornes vous voilà ! — Allons, déesse, reprit Trait-d’Amour, songez qu’il faut que vous fassiez les trois quarts de l’ouvrage… du mouvement… bon… ah ! ça va d’amitié, et vous remuez du cul comme une princesse. Allons, les reins, les reins souples !… Avec votre con satiné, vous mettez votre fouteur aux anges !… Raide, mon maître… aidez-vous… votre jolie monture va comme une jument barbe… Ah ! quels soubresauts !… ma foi ! elle décharge… piquez des deux ! comme elle trémousse des fesses, la céleste petite amie… comme elle en donne !… Que je vous chatouille les couilles pour y faire correspondre… vous partez… quel coup de cul !… quels soupirs !… elle décharge !… »

Ma modeste fille ne jurait jamais que très émue et dans le délire de la volupté ; aussi en cette occasion elle s’y capa en s’écriant : « Bougre… fous-moi… mon con… a… toute… mon âme… je fonds… je fonds en foutre… je décharge !… que n’ai-je deux vits dans mon sacré con !… — Il est trop étroit, ma belle, lui dit Trait-d’Amour, sans quoi l’on s’arrangerait à vous donner ce plaisir-là… Mais on pourra quelque jour vous enculer pendant que votre fouteur vous enconnera. » Après une délicieuse décharge, je m’épuisai. Je déconnai sur-le-champ ; ma fille trémoussait encore ; Trait-d’Amour sauta sur son con, et en le réenconnant, il me dit : « Vous avez foutu ma petite sœur, je l’ai foutue aussi après vous ; vous m’avez dépucelé Connette, ma future : dites-moi si leurs cons valaient celui que votre bonté me fait enfiler. C’est un satin, mais à en juger par le soyeux du poil, j’augure que l’intérieur du con de ma jolie chapelière de la rue Bordet en approchera… Ma reine, vous fais-je mal ?… — Et plaisir… va… va… va donc ! je fous… — Ah ! ah ! ah ! quel satin, quels délices, j’enconne ! je fous ! je décharge ! remue, divine, sacrée, céleste enconnée !… oh ! l’aimable petite pincette qu’elle a au fond du conin… pince… serre, sacrée petite convulsionnaire… fais-moi convulsiver dans ton joli con… tu veux foutre, déesse ?… quatre décharges de suite vont t’inonder le conin… conichon… conichonne… Voilà ma deuxième ! — Fous, saccade, murmurait ma fille… ne me quitte pas, cher vit d’amour ! — Ne la quitte pas qu’après avoir déchargé, dis-je à mon ancien secrétaire, qu’elle sente les dernières oscillations de ton gros vit !… Quelle est jolie en fouteuse, disais-je à Trait-d’Amour… Je bande !… Elle a l’air d’une déesse, laisse-la achever !… farfouille… lime… lime-la… elle gigotte encore… Bon, bon ! elle se pâme !… Ah ! qu’elle est jolie pâmée !… Elle n’émet plus… — Elle a émis quatre fois dans le con sans être désenconnée, quatre et trois font sept, disait Trait-d’Amour en me la lavant. Vous allez la refoutre… Ça me reposera, j’irai à mes douze. — Vous vous ferez mal, lui dit Conquette, voilà sept fois que vous m’enconnez aujourd’hui ; le reste de vos douze me suffira, cela me fera mes seize. » Pour toute réponse, je me la fis renverser, elle me darda sa langue et je la foutis raide. Trait-d’Amour la prit ensuite et ne la quitta plus, quoiqu’elle l’en priât, qu’il n’eût arrosé de foutre cinq nouvelle fois ce beau con.

Elle se leva aussitôt qu’elle fut déconnée, en me disant : « Emmenez-moi cet impitoyable jeune homme et me laissez libre ; j’ai besoin de me rafraîchir sur le bidet plus d’une demi-heure : mon pauvre bijou est martyrisé !… »

Nous la laissâmes ; j’allai prendre et faire prendre à Trait-d’Amour un bouillon chez madame Brideconin, que je priai d’en faire tenir un prêt pour madame Poilsoyeux, ce qui la surprit.

Conquette, rafraîchie, arriva et parut aussi décente, aussi modeste que si elle n’avait pas foutu. Trait-d’Amour partit sans être instruit, madame Brideconin étant prévenue de ne jamais découvrir mes relations avec ma fille.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE

ÉPILOGUE

DE LA PREMIÈRE PARTIE.



J’ai longtemps hésité pour savoir si je publierais cet ouvrage posthume du trop fameux Linguet, avocat considéré. Le casement déjà commencé, je résolus de n’en tirer que quelques exemplaires, pour mettre deux ou trois amis éclairés et autant de femmes d’esprit à portée de juger sainement de son effet et s’il ne fera pas autant de mal que l’œuvre infernale à laquelle on veut le faire servir de contre-poison. Je ne suis pas assez dépourvu de sens pour ne pas sentir que l’Anti-Justine est un poison, mais ce n’est pas là ce dont il s’agit. Sera-ce le contre-poison de la fatale Justine ?… Voilà ce que je veux consulter près des hommes et des femmes désintéressés, qui jugeront de l’effet que le livre imprimé produira sur eux et sur elles.

L’auteur a prétendu éloigner de la cruauté, de la soif du sang et de la mort de la femme possédée ; a-t-il réussi ? Il a prétendu ranimer les maris blasés pour les faire jouir de leurs femmes avec goût à l’aide de la lecture d’un demi-chapitre de son ouvrage ; a-t-il atteint ce but ?… C’est ce que le lecteur décidera.

On a vu par la table seule combien cet ouvrage est salacé, mais il le fallait pour produire l’effet attendu. Jugez donc, mes amis, et craignez de m’induire en erreur.

L’Anti-Justine aura cinq, six ou sept parties comme celle-ci.




Je passerai au deuxième volume ou partie de cet ouvrage destiné à ranimer les maris blasés, auxquels leurs femmes n’inspirent plus rien. Tel est le but de ne quiesces de cette excellente production que le nom de Linguet rendra immortelle.



DEUXIÈME PARTIE


L’ANTI-JUSTINE


CHAPITRE XXVI.

D’avis très utiles au lecteur et à l’auteur.

Nous en sommes enfin au temps si souvent renommé des fouteries majeures. Si je les avais rapportées sans préparation, elles auraient étonné. Mais qu’on sache que j’étais sûr en les commençant non-seulement d’avoir pour mes filles deux des trois payeurs qui sollicitaient Vitnègre, mais encore de les faire précéder par la jolie chapelière de la rue Bordet, qui, vendue au plus douteux, devait m’instruire de la moralité de tous les trois ; il était donc essentiel, pour éviter qu’elles ne fussent estropiées, de les faire prodigieusement élargir, en évitant néanmoins de les livrer à trop de déchargeurs. L’on verra comment je m’y prendrai pour cela.

On trouvera dans ce récit un épisode à chaque séance, tant pour varier la scène et reposer l’imagination que pour raconter quelques aventures que j’ai cru devoir supprimer au commencement ; chaque historiette lue ou racontée ne sortira pas du genre. Rien de plus déplacé dans un ouvrage comme celui-ci qu’une dissertation philosophique ; elle devient insipide et par là même dégoûte de la philosophie ; mon but moral, qui en vaut bien un autre, est de donner à ceux qui ont un tempérament érotikon épicé qui les fasse servir convenablement une épouse qui n’est plus belle ; c’est ce que j’ai vu faire à plusieurs hommes qui se servaient pour cela du livre cruel et dangereux de Justine ou les malheurs de la vertu.

J’ai un but important encore : je veux préserver les femmes du délire de la cruauté. L’Anti-Justine, non moins savoureuse, non moins emportée que la Justine, mais sans barbarie, empêchera désormais les hommes d’avoir recours à celle-ci. La publication du concurrent antidote est urgente, et je me déshonore volontiers aux yeux des sots, des puristes et des irréfléchis, pour la donner à mes compatriotes.

L’ouvrage aura deux parties. Après le récit formant la première, succéderont des lettres non moins assaisonnées composant la deuxième.

Les filles de Cupidonnet lui racontent les parties de plaisir que leur faisaient faire leurs entreteneurs, parties où dans le délire de l’ivresse leurs parjures les faisaient quelquefois posséder par douze hommes. Mais toutes ces lettres ne sont pas érotiques ; il en est d’intéressantes pour un autre motif ; tel est celui d’une résurrection, avec la découverte importante de l’origine de Conquette Ingénue et de Victoire Conquette, deux filles que les miennes ont remplacées, ce qui me justifiera d’une certaine chose qui sans doute a déjà effarouché plus d’un lecteur ; je n’en dirai pas davantage là-dessus.

On ne peut trop multiplier les observations sur les scènes que je vais mettre sous la vue du lecteur pour remplacer la Justine et faire préférer l’Anti-Justine. Il faut que celle-ci surpasse l’autre en volupté autant qu’elle lui cède en cruauté ; il faut qu’un seul chapitre lu par un homme, sans l’inspection de la table, lui fasse exploiter sa femme, jeune ou vieille, laide ou jolie, pourvu que la dame ait fait bidet et qu’elle soit bien chaussée.





CHAPITRE XXVII.

Du commencement des grandes fouteries.

Égayée comme elle l’avait été hier, ma fille devait avoir besoin de repos ; le lendemain, elle avait le bijou si fatigué qu’elle ne pouvait quitter la chaise. Elle resta constamment auprès de madame Brideconin, de peur que personne la vînt patiner. Le reste de la semaine elle évita également, quoique guérie dès le troisième jour, de se trouver seule avec moi ; elle amassait elle-même du tempérament, car elle ne s’était jamais branlée.

Le dimanche, à une heure, elle alla pour la dernière fois chez son amie ; avant de partir, elle me présenta son joli pied à baiser et me livra sans bégueulerie le poil de son conin. Je la conduisis jusqu’à la porte, promettant de venir la prendre avant cinq heures, ce qui la fit rougir, mais j’observai qu’en montant, me croyant parti, elle souriait. Je fus exact ; en la ramenant je la fis marcher devant moi, m’apercevant qu’elle était observée par un homme que je pris pour un des payeurs de Vitnègre, mais il ne pouvait reconnaître que son joli tour de cul et sa marche provocante, tant elle était encaléchée. J’observai l’inconnu. Je demandai à ma fille si c’était celui-là qu’elle préférait. « Oui », me dit-elle. Alors, je la nommai distinctement ma fille, et l’homme s’éloigna. J’avais averti Trait-d’Amour ; il avait une clef de mon magasin et nous l’y trouvâmes. Je le crus seul, malgré la recommandation que je lui avais faite de m’amener quatre acteurs des deux sexes. Je lui dis en riant que je bandais et que je voulais enconner. « Quoi ! dit Conquette, est-ce que vous allez faire tous les deux comme l’autre fois ? Je ne suis pas disposée, je vous en avertis. — Nous vous disposerons, la belle », lui dit ironiquement Trait-d’Amour, qui la crut ma putain. « Voyez-moi ce vit-là (et il lui en montra un superbe). Laissez-moi d’abord vous lécher le conin, mamzelle, mon maître vous enconnera lorsque vous serez disposée. J’ai tout préparé pour lui donner, ainsi qu’à vous, un plaisir de fermier-général. » Il la renversa brutalement et la gamahucha, en lui disant comme s’il l’avait menacée : « Ne me résistez pas, car je vous ferais mal… » Mais madame Poilsoyeux, comme toutes les femmes à grand tempérament, aimait dans la fouterie et ses accessoires une sorte de brutalité. Ainsi, en croyant la contraindre, il la servait admirablement… La belle commençait à décharger.

Tandis que je raidissais avec oscillation à la vue du diastole, du systole des fesses et du con de ma fille, j’aperçus derrière le rideau de l’alcôve quelque chose qui remuait. J’allai voir : c’étaient Minonne et Connette, auxquelles deux garçons, amis de Trait-d’Amour, léchaient le con. Je leur fis entendre par signes de ne pas faire de bruit, et les encourageai d’un geste.

Cependant, Trait-d’Amour tétait et suçait le conin de madame Poilsoyeux ; lorsqu’elle fut suffisamment en humeur, il se dérangea, me tira sur la belle et inséra mon vit bandant en ce conin réempucelé par sept jours de repos. « Qu’avez-vous à me donner à vous sucer ? » dit-il à l’enconnée. Elle lui présenta l’index de la main droite, qu’il se mit à sucer, après néanmoins avoir appelé sa sœur et sa maîtresse, en leur disant : « Ici, bougresses, et qu’on montre son savoir-faire ! » L’une, Minonne, qui avait la main aussi douce que ma fille avait le con, me chatouilla les couilles ; l’autre, Connette, fourrait un doigt pommadé dans le cul de ma fouteuse pour la faire tressaillir sous moi. Madame Poilsoyeux trémoussait de plaisir ; elle me dardait sa langue en m’appelant son fat… son cher cent louis… son cher payeur à gros vit… son cher Trait-d’Amour… Enfin, enivrée de fureur érotique, elle s’écria : « Vitnègre, jean-foutre, fous-moi… pine-moi… que ton gros vit mulâtre me pourfende et m’encule !… » et elle déchargea comme une énergumène. En ce moment, j’avais dans ma bouche la langue frétillante de mon enconnée, une des deux filles me chatouillait les couilles, l’autre me suçait la raie du dos entre les deux épaules, précisément le sensorium. Je croyais connaître le plaisir de la décharge, mais je ne l’avais jamais éprouvé comme cette fois-ci, et de ce coup je fus rendu… Quels délices ! Trait-d’Amour m’enleva de sur ma fille et se précipita dans son con. « Voilà un conin (disait-il en poussant et retirant, allant toujours plus avant à chaque saccade) ! il y a de la différence de ce conin-là aux autres cons, comme du satin à la tapisserie de Bergame. » Les jeunes filles n’avaient pas besoin de chatouiller quand Trait-d’Amour foutait ; il avait assez de feu par lui-même et ne faisait que trémousser sa monture. Je fis signe aux deux garçons, Brisemotte et Cordaboyau, d’étaler les filles, l’une sur un vieux sopha et l’autre sur mon lit de sangle ayant un simple matelas, et de les foutre à la portée du regard de la belle au con soyeux. Par un effet du hasard, ma fille émettait sous Trait-d’Amour pour la seconde fois, et les deux enconnées déchargeaient au même instant, ainsi que les trois hommes. La belle Poilsoyeux, en raidissant les jarrets, faisait : « Hi ! hi ! hé ! hé ! » Minonne : « Hum ! hum ! hum ! » Connette : « Houi ! houi ! houa ! houa ! » Les trois hommes disaient ensemble, Trait-d’Amour : « Remue du cul, ma déesse ! » Cordaboyau : « Remue du cul, garce ! » Brisemotte : « Remue du cul, petite putain ! » En déchargeant, ils s’écrièrent : « Foutre, foutre, foutre ! » Trait-d’Amour : « Ah ! déesse ! » Cordaboyau : « Ah ! bougresse ! » Brisemotte : Ah ! mâtine ! » Chacun son caractère et sa politesse.

Madame Poilsoyeux fut la plus longue à décharger ; les deux autres étaient déconnées et lavées qu’elle émettait encore ; enfin, elle cessa. Trait-d’Amour la lava, et me voyant rebander : « Vous la foutrez sans doute autant que la dernière fois ? » me demanda-t-il. « Très certainement, répondis-je ; je ne suis vigoureux qu’avec cette jeune beauté, je la foutrais jusqu’à extinction de vit et dessication de couilles, et tu vas voir ce que je vaux ; qu’on m’anime seulement par la vue d’un enconnage redoublé. »





CHAPITRE XXVIII.

De l’enculo-connillerie.

Ma réponse fit sourire Trait-d’Amour, qui sans doute n’y ajouta aucune foi. « Eh bien ! reprit-il, je vais vous donner un plaisir que vous n’avez jamais eu, ni ces bougres-là non plus. Je tiens cette pratique de l’abbé Chonauche, ancien genovéfin, qui m’a souvent enculé avant que j’eusse de la barbe au menton et du poil au vit. Un jour, voyant que je m’ennuyais de son culetage, il me dit d’aller lui chercher la petite Culfraisé, la cadette, jolie comme un amour et non encore vendue à un lord. Il envoyait douze francs à la mère ; la fille devait en recevoir autant. L’abbé la fit appuyer un coude sur la commode, il se mit derrière elle et l’encula ; j’étais devant et je l’enconnais ; nous limions, nos deux vits se sentaient ou la garce tortillait du cul de façon que nous croyions le sentir. Chonauche la laissait pousser tantôt du con sur moi, et alors son vit déculant à moitié, il avait l’agrément de la réenculer ; quand elle foutait du cul, je déconnais presque alors, puis je réenconnais ; ce joli jeu dura tant que Chonauche put retenir son foutre, car il ne déchargeait pas, il se réservait pour mon cul. En conséquence, il fit mettre la jolie Culfraisé sur le dos, je l’enconnai ; l’abbé m’encula et nous déchargeâmes tous trois. Nous ne prendrons pas la manière du genovéfin, elle est trop fatigante pour foutre, mais il payait la jolie bougresse… Payez-vous madame ?… Non, certes, c’est une honnête femme, je m’en suis aperçu à sa fouterie : une putain ne fout pas comme madame. En ce cas, je vais vous donner une expérience physique sur une de ces deux fillettes… Allons, Minonne, allons, Connette, laquelle des deux veut être enculée et enconnée tout à la fois en même temps ? Qu’elle se trousse ! »

Durant cet entretien, qui la laissait tranquille, Conquette s’était couvert le con et les tétons, les deux filles étaient assises à côté d’elle dététonnées ; elle leur baisa le boutonnet et leur couvrit la gorge de sang-froid avec leurs fichus. (Madame Poilsoyeux redevenait toujours modeste dès qu’on ne la foutait plus.) Les deux filles répondirent ensemble : « Moi !… moi !… — L’une après l’autre, dit Trait-d’Amour ; vous avez ici de la pommade ou du beurre frais ? — Oui, répondit en rougissant la belle Con-Satiné ; tenez, ma pommade est là, et voici du beurre. — Gardons ce beurre frais pour vous, belle dame, aussi belle au cul et au con qu’au visage », reprit Trait-d’Amour. Minonne se pommadait la rosette. « C’est donc toi qui passes la première, ma sœur ? — Oui, c’est toi qui me dépucelleras le cul. — J’y suis pucelle aussi, s’écria Connette. — Ce ne sera pas moi qui aurai ton pucelage d’arrière, répondit Trait-d’Amour ; mon vit est aujourd’hui entièrement réservé à madame, et quoique le culetage m’ait toujours fait peur, agent ou patient, le cul satiné de madame me tente autant que l’étroit fourreau de son con qui se réempucelle en une semaine, ou seulement en faisant bidet à l’eau froide ; je suis sûr que madame n’a jamais été enculée (à genoux, il lui regarda le cul) et que c’est aussi un pucelage. » Conquette rougissait.

Les deux camarades de Trait-d’Amour tirèrent au premier roi à qui dépucellerait le cul de Minonne, car tous deux le voulaient avoir ; ce fut Cordaboyau (un bellot à vit moyen) que le sort favorisa ; il se pommada le vit jusqu’à la racine. Trait-d’Amour fit coucher Minonne sur le côté. Il mit Cordaboyau devant son cul et Brisemotte (un beau gros vit) devant son con. Les jeunes gens se poussaient l’un sur l’autre à qui mieux mieux, ce qui donnait un tel plaisir à Minonne qu’elle se récria : « Dieux ! que j’ai de délices !… c’est une fouterie de princesse !… On dit que la reine foutait entre d’Artois et Vaudreuil… ce dernier a le cul… — Allons, disait Trait-d’Amour, tâchez de décharger tous trois en même temps. » Cordaboyau retint la garce par les hanches pour enfoncer plus avant ; Brisemotte en fit autant, de sorte que, rendue immobile, elle s’agitait néanmoins en tous sens. « Examinez bien, dis-je à Conquette Ingénue, pour faire la même chose à votre tour, car il faut que vous expérimentiez tous les genres de fouterie. » Elle considéra le jeu à travers les bâtons de son éventail. Minonne haletait… Connette, ébahie, restait immobile à la contempler. « Que fais-tu là, bougresse ? lui dit Trait-d’Amour, notre grand-maître des cérémonies ; patine-nous madame, suce-lui le bout des tétons, gamahuche-la ; elle a le con propre comme un visage de mariée. » Ces mots énergiquement prononcés, survient en danse la reine de la fête, ce que je vais décrire.

Connette, tandis que Minonne travaillait et qu’elle était travaillée, découvrit les tétons de madame Poilsoyeux et les siens, elle en suça les bouts, elle se les fit sucer ; ces chatouillements de la bouche de Conquette, aussi satinée que son con, mirent la jeune Connette en fureur amoureuse ; elle trousse madame Poilsoyeux, lui insère la langue dans le con, lui chatouille le haut de la motte ; la belle émoustillée regardait cependant Minonne ; celle-ci avertit ses deux fouteurs qu’elle était prête à décharger ; ils redoublent de fourgonnage, elle s’écrie : « Vit divin !… » et elle se pâme… L’enculeur et l’enconneur l’inondaient de foutre ; il ruisselait des deux côtés. Ma fille, vivement gamahuchée par Connette, est hors d’elle-même, et cette modeste beauté dit à la jeune fille : « Ôte-toi, garce ! un fouteur !… un fouteur !… deux cents fouteurs !… » Trait-d’Amour l’entend, il dérange Connette acharnée, en la tirant par la jolie crinière de son con blanc. Il emplit le trou du cul de madame Vitnègre de beurre frais, s’en frotte le vit décalotté, se met le bas-ventre sur les fesses, enfile la rosette sans écouter les petits cris de l’enculée, l’étreint vigoureusement, se retourne en se mettant sur le dos, le vit dans le cul de la belle jusqu’à la garde ; son con bien en face, il crie à son maître : « À ce con beau qui vous supplie, enconnez raide. Piquez des deux, la garce est enculée et je vais vous donner le mouvement. Pardon, déesse, je ne me connais plus… Connette, boulonne, boulonne les couilles de ton maître… » Cependant, j’enconnai ma délicieuse fille en sentant le vit de Trait-d’Amour qui m’étrécissais le passage encore et qui donnait au conin des oscillations que jamais con n’a eues. Je délirai en m’écriant : « Chien de Vitnègre, cocu tout à fait du con et du cul !… » Cette idée m’enflamma et sa brutalité m’empêcha de décharger trop tôt. Je parvins au charmant pinçoir au fond du conin ; il me suça le vit, et Trait-d’Amour me communiquait tous ses mouvements et en faisait faire d’insolites à mon adorable fouteuse, déjà préparée par la langue de Connette… Elle s’écria : « Ah !… lime… oh !… je… dé…charge… foutre !… — En voilà du foutre plein votre con, reine des vits et des dieux ! » s’écria Trait-d’Amour ; et je sentais les oscillations de son gros vit qui éjaculait. Enfin, je déchargeai moi-même. Ma fille, inondée de foutre, trémoussait rapidement. « Con satiné de mon vit, m’écriai-je, que tu es délicieux !… » Madame Vitnègre émettait encore quand Trait-d’Amour décula. Ce mouvement le fit redécharger… Conquette, dans le con de laquelle je laissais osciller mon vit après décharge, gigottait, trémoussait, tremblait sous moi ; Connette m’avait quitté les couilles ; Trait-d’Amour, toujours bandant, était revenu vers nous. « Fous-la-moi tout chaud, lui dis-je, elle décharge encore… Et toi, dis-je à Connette, boulonne-lui la bouteille à miel du bourdon d’amour. » Elle m’obéit, mais Minonne, déculée, déconnée, lavée, était libre ; elle vint remplacer Connette en me demandant si cela n’était pas impertinent de chatouiller les couilles de son frère pendant qu’il foutait ma maîtresse !

Cordaboyau, cependant, et Brisemotte happèrent Connette, le premier cette fois enconnant tandis que l’autre enculait, pour donner une perspective encourageante à ma fille. Mais tout finit. Madame Vitnègre cessa de décharger, on la déconna. Trait-d’Amour la mit au bidet. Elle se couvrit modestement le con et les tétons, puis elle dit aux fillettes : « Mes bonnes amies, allons aider mon hôtesse pour le souper. » Elles y coururent. « Si vous n’avez préparé, dit ma fille, que pour notre souper ordinaire, je vous avertis qu’il faut le double. — Je n’ai pas assez donc, reprit madame Brideconin. — Vite au rôtisseur de vis-à-vis, reprit la belle Vitnègre, et de bon vin ou je ne boirai que de l’eau : un bon mariage paiera tout cela. » On alla chez le rôtisseur, le successeur d’Ellie, qui promit un copieux souper pour dans une heure. Conquette rentra auprès de nous avec les deux jolies filles.

« Rebandez-vous ? me dit Trait-d’Amour ; il ne faut pas laisser languir nos cons avec l’expectative d’un bon souper. — Je brûle à la vue du tour de cul et du pied de ma déesse, mais je ne suis pas raide, lui répondis-je. — Je roule dans ma tête une idée qui vous raidira. »




CHAPITRE XXIX.

D’une nouvelle actrice. — Danse nègre.

« Allons, garces, dit Trait-d’Amour à sa sœur et à sa maîtresse, nues !…, et vous, bougres, déshabillez-vous ! (Il se mettait nu lui-même.) Mais il nous faut encore une actrice : je viens de voir monter une jolie drôlesse. — C’est madame Brideconin, hôtesse de notre belle dame, dit Connette. — Non, non, mon amie, c’est une petite brune du fond de la cour, cadette d’une grande belle blonde que nous aurons peut-être un jour et qui se nomme Conindoré. La cadette s’appelle Rose-Mauve et passe pour très rusée, mais on la dit amoureuse comme une chatte, quoiqu’elle soit peut-être pucelle encore, car sa mère la couve des yeux ; cependant, quand un homme l’embrasse, elle ne fait aucune difficulté de donner sa langue. — Je la connais, dit modestement la belle Poilsoyeux et elle m’a… m’a… Trait-d’Amour… — Quoi ! déesse ? — M’a donné sa jolie langue et… — Et quoi ?… — Gamahuchée. — Va la chercher, Connette. — Non, dit vivement Conquette, j’y vais moi-même. » Elle sortit, et ayant rencontré Rose-Mauve qui redescendait parce qu’elle n’avait pas trouvé un vieil oncle assez riche dont elle récréait l’impotente lubricité en lui chatouillant le scrotum et les testicules, ce qui le faisait bandocher, la Poilsoyeux la mit au fait, obtint son aveu et l’introduisit. Les deux jeunes filles et les trois hommes étaient nus comme la main ; sans rien dire à la bonne Rose-Mauve, ils se mirent tous les cinq à la déshabiller ; on lui enleva jusqu’à sa chemise, on lui baigna cul, con, cuisses, pieds… Puis, Trait-d’Amour lui dit : « Il faut, ma belle, faire en tout comme ma sœur et mon amie. » Aussitôt commença la danse nègre, où chaque fille faisait tous les mouvements d’une noire ardente qui fuit le vit dont elle brûle d’être enconnée, que le vit attrape, et qui saccade alors en trémoussant du cul comme si le vit la fourgonnait. Les garçons poursuivaient les garces le vit en main, et dès qu’ils les avaient attrapées, elles se retournaient pour l’enconnage, ou ils paraissaient les foutre en levrette, culetant, criottant, suçottant comme s’ils eussent perforé les cons ; la danseuse prenait le vit au lieu de la main, l’homme la tenait par la barbe du con ; ils se taconnaient ainsi de temps en temps[ws 3].

Je bandais raide ; je fis trousser ma fille au-dessus des reins et je lui dis : « Conque de Vénus ! imite tous les mouvements de cul et de con que tu vois… » Elle était excitée, elle se mit au milieu de la danse, qu’elle exécuta rapidement. Trait-d’Amour me voyant en vit et ses camarades bien disposés, leur dit : « Au foutoir !… » Il laissa Rose-Mauve, sa danseuse, qui en parut toute mortifiée. « Votre tour va venir, ma belle danseuse. » Il étendit ma fille sur le sopha dont il mit un des oreillers sous son cul… « Allons, ma tout éveillée, dit-il à Rose-Mauve, gamahuchez-moi ce conin pendant que je vous le mettrai en levrette, ou vous enculerai, à votre choix. — On ne dépucelle pas une vierge en levrette, répondit-elle vivement ; encule-moi, s’il le faut, pendant que je gamahucherai ce conin d’amour. Elle gamahucha la belle épouse de monsieur Vitnègre, et Trait-d’Amour perça sans pitié, par des effets redoublés, le cul virginal de la belle gamahucheuse. La belle Poilsoyeux appela : « Le vit !… le vit !… » Je n’y pouvais tenir, je dérangeai la Rose-Mauve enculée pour me précipiter dans le con de ma fille haletante de volupté.

J’enconnais vigoureusement, lorsque j’eus la délicieuse surprise de me sentir gamachucher le cul ainsi que la racine des couilles par la bouche et la langue veloutée de Rose-Mauve ; je cocufiai mon Vitnègre aussi copieusement que si j’avais eu les couilles d’un dieu ! On abluait : « Avec la permission de ma déesse (à Conquette), il faut que je m’acquitte avec Rose-Mauve. » Tout le monde s’écria : « Non !… non !… dimanche !… » Je ne les écoutai pas : j’enfilai la pucelle, qui criotta, sanglottina, et ils furent témoins de ma nouvelle victoire… Mais Conquette me gronda sérieusement en allant dîner.

La conversation fut sage, rassise ; Brideconin et sa femme en étaient édifiés, mais je ne tardai pas à les mettre dans nos plaisirs. Au dessert, Trait-d’Amour me demanda une histoire dans le genre de nos amusements ; je lui donnai à lire une lettre adressée à Vitnègre par un de ses trois payeurs, lettre que j’avais trouvée dans une des malles de ma fille.





CHAPITRE XXX.

De la piochée, du pioché, du piochard.

« Nous avons un de nos confrères qui avait une maîtresse de seize ans, dont il jouissait à sa manière, comme je prétends jouir ; je l’aurai dévirginée ; tu seras alors présent à mes fouteries, à peu près comme le père dont je vais parler. J’aime à écrire ces histoires-là ; elles me font bander.

» Le père de la jeune fille était un riche marchand qui l’avait délicatement élevée, mais il était devenu si pauvre qu’il ne pouvait la nourrir, ni un fils de douze ans ; la fille ayant plu à mon confrère, il la voulut acheter ; le père la lui vendit douze mille livres ; mais comme Piocheneuil (c’est le nom du confrère) est un libertin fort blasé, il lui faut un ragoût pour le ranimer ; le ragoût est de faire trousser et laver la fille par son père avant d’en jouir ; le père prend ensuite le vit du fouteur et le dirige dans le con sans poil de la jolie Piochée. Son père l’avait pommadée la première fois. Pendant l’acte, il l’excite à remuer du cul, à serrer le fouteur dans ses bras, etc., et quand elle est déconnée, le père lave le vit de son gendre, le cul et le con de sa fille et les essuie. Dans la conversation, Piocheneuil apprit bientôt que Piochée avait un frère beau comme Adonis, c’est-à-dire parfaitement ressemblant à sa mère, qui avait été très jolie femme. Dès que mon confrère le sut, il l’acheta comme sa sœur, et pommadé par le père, il l’encula. Peu de jours après, voulant foutre la sœur avec plus de vigueur, il la fit laver par le père, gamahucher par le jeune frère, et il l’enconna quand elle fut prête à décharger. Par suite, il n’encula plus le joli enfant. « Bougre ! dit-il au père, je ne bande plus assez pour enconner ta fille sans être excité ; encule-moi là ton petit garçon, cela me fera raidir. » Le père fut forcé par son intérêt d’obéir au blasé, ce qui fit bander tellement le vieux satyre qu’il enconna et même encula la jeune fille.

» Il y a cinq ou six ans que cela dure. Quand le garçon a eu quinze ans, il lui a fait enconner sa saur. Il la fout ensuite sans laver son cul, pendant que le père encule le jeune homme ; d’autres fois le frère encule sa sœur, tandis que le vieux bougre l’enconne… Voilà la vie que mène mon vieux confrère et qu’il trouve délicieuse à son âge. La fille est délicate et jolie, le garçon est beau, le père est affreux. La fille est devenue grosse, le financier croit avec raison que c’est du jeune frère. Je désire qu’il en ait une fille, espérant qu’elle sera jolie comme tous les enfants incestueux ; car il faut savoir que ce joli garçon est fils d’un frère aîné qui devint éperdument amoureux de sa mère et donna la courante à son père en mettant de la manne dans son potage au lait du soir. Le père fut obligé de se lever souvent, et le fils, à chaque sortie, alla auprès de sa mère, qu’il enconna au moins six fois pendant la nuit. Voilà donc d’où provenait le beau garçon, ressemblant à sa mère avec une telle perfection, que, vêtu des habits de la belle qui n’est plus, on le prend pour elle. C’est en conséquence qu’un amant piocheur de la belle entretient le jeune homme sur le pied de sa jeune maîtresse, à condition que pour la jouissance il prendrait les habits de sa mère, en porterait le nom, madame Broutevit, qu’il ferait la petite voix, dirait mon con au lieu de mon cul, tandis que lui, Vitacon, se ferait illusion en disant à sa maîtresse : « Allons, ma chère Broutevit, que je vous le mette en levrette ! »




CHAPITRE XXXI.

Suite des mêmes piochettes. — Dix ans après.

« Je vais donner la suite de cette histoire. Piochée eut effectivement une fille qui a quatorze ans aujourd’hui et qui est jolie comme sa grand’mère ; elle sert au plaisir du vieux, qui, ne pouvant plus enconner, s’en fait caresser, tandis que la mère lui suce le vit. C’est dans les extases de ce plaisir long et difficile, causé par le chatouillement que faisait éprouver à son vit paralytique le palais de Piochée à quatorze ans, qu’il dit à Pioché l’Adonis, son père et son oncle, que justement la jeune fille aimait incestueusement : « Bande, bougre, et ne décharge pas ! Tu me dépucelleras ta petite garce de fille dès que ton grand-père t’aura déculé. » La petite fut gamahuchée par le vieux singe, puis pommadée par sa mère ; son père déculé, bien bandant, vint sur elle et lui darda son vit dans le conin, dont la mère écartait les babines. Le fouteur n’entrait pas, la petite déchirée se récriait, le vieux satyre émotionné bandochait en s’écriant : « Oh ! pousse donc, mâtin ! oh ! pousse donc, bougre ! fends, pourfends le conichon de ta fille et mets-y une petite garce que nous déflorerons un jour… Oh ! oh ! mon étalon, fais-moi des cavales ! » Et le vieux décharné, par un phénomène, émit quelques gouttes de foutre dans la bouche de Piochée au moment où Adonis, forçant toutes les barricades, malgré les cris de sa fille, déchargeait au fond de son conin ensanglanté. Le bélître en fut si glorieux qu’il fit à Piochette mille écus de rente et autant à Piochée, outre ce qu’elles avaient déjà. Son grand délice pendant qu’il fait servir la bouche de la mère de con à son vit qui ne décharge plus, est de voir piocher Piochette, non-seulement par le vigoureux Adonis Pioché, qui pioche soit en con soit en cul, mais de faire alors enculer le père, qui fout sa fille par le grand-père, qui encule un laquais, sur le cul duquel est assise Piochée, foutue par un autre laquais… Il a soin qu’on fasse suivre au vieux Piochard un régime échauffant, afin que ce vieux monstre tantôt enconne sa fille, tantôt encule son fils… Pendant cette scène, l’impuissant ribaud patine les tétons ou le conin du tendron ou bien la gamahuche. Il lui prend quelquefois des vertiges de faire enconner la mère, enculer Adonis par douze de ses amis, en une seule séance ; la jeune personne est alors nue en perspective, montrant le cul aux enculeurs et le con aux enconneurs. C’est le vieux Piochard qui insère les vits dans le con ou dans le cul.

» Tu vois par là quel parti nous pouvons tirer de ta femme lorsqu’une fois elle sera dépucelée : tu ne seras pas privé, tu mettras les vits dans le con et le cul de ta femme, tu en seras le maquereau, et quand elle sera bien élargie des deux trous, peut-être te permettra-t-on de la foutre en cul et en con.

Signé : L’Élargisseur.

« P. S. J’apprends par ma dernière visite faite à Piocheneuil que Piochette a effectivement eu la plus jolie petite fille ; on me l’a montrée, elle a trois ans ; mais ce qui est le comble du libertinage, le vieux Piocheneuil lui fait déjà téter son vit, pendant que la jeune mère lui chatouille les couilles. Je lui en demandai la raison : « Je profite du temps où l’enfant n’a pas encore de discernement ni de dégoût à me sucer… » Que dis-tu du vieux bougre ? »





CHAPITRE XXXII.

Du conin goûté.

« Voilà quel aurait été votre sort, madame, dis-je à Conquette, si vous n’étiez décédée et que vous fussiez l’épouse de Vitnègre. » Expressions qui étonnèrent tout le monde, hors ma fille et les Brideconin.

Cette lettre, qui avait été lue après le champagne, avait mis les jeunes gens en rut. On descendit au magasin pendant que les autres serraient les débris du souper. Là, Trait-d’Amour, demi-grisé, me dit, en me désignant ses camarades : « Comment ces bougres-là peuvent-ils avoir une idée de notre bonheur et de ce qu’est le conin de votre maîtresse s’ils n’en tâtent pas ? Je n’entends nullement qu’ils y déchargent, mais seulement qu’ils y plongent rapidement leurs vits pour en sentir le satiné. Dès qu’un enconneur sera retiré, le mieux en état de nous deux, vous ou moi, achèvera madame et la fera décharger. — Je le veux bien », répondis-je. Cordaboyau, bandant raide, se présenta. Nous renversâmes ma fille sur le foutoir, nous la troussâmes et nous déclarâmes que nous nous tenions prêts à le désarçonner dès qu’il aurait senti le velouté de l’étroit conin de notre fouterie et que le clignottement de ses yeux annoncerait l’éruption du foutre. « En ce cas, s’écria le bougre, qu’une de ces trois garces se couche là, le con pommadé, pour que mon vit convulsif s’y précipite et décharge. » On pommada Rose-Mauve. Cordaboyau enconna lentement Conquette, dont le con satiné le fit se récrier, mais il plongea jusqu’au fond. On l’observait… il clignotta de l’œil ; aussitôt Brisemotte et Trait-d’Amour l’enlevèrent comme une plume en jurant : « Le sacré bougre ! il va partir ! » et ils le mirent sur la brune Rose-Mauve bien écartée, et Connette dirigea le vit. Cette fille, la plus chaude des garces, si madame Vitnègre ne l’eût surpassée, engloutit le vit en trois coups de cul sans intervalles ; Cordaboyau déchargea en hurlant de volupté ; Rose-Mauve l’étreignit avec une délicieuse fureur.

Cependant, ce que je voyais m’avait raidi, et j’enfonçai dans le con humide de ma fille, qui, suffisamment limée, déchargea deux fois avant que je l’humectasse de mon foutre paternel. Elle gigottait, criottait, soupirottait. « Ah ! s’écria Trait-d’Amour, vous êtes l’âme de son con, cher maître ! il se fond en jus d’amour quand vous le perforez ; voyez comme elle en donne, l’aimable enfant ! Fous, divine garce, décharge ! » Ce fut ensuite le tour de Brisemotte ; Conquette, pommadée, fut étendue sur le foutoir ; il enconna ma fille. La grosseur du vit et sa raideur lui arrachaient de sourds gémissements ; elle travaillait de toutes ses forces, mais le terrible engin avait plus de trois pouces pour toucher au fond. Tout à coup nous nous apercevons que le perfide Brisemotte veut inonder d’un torrent de sperme le conin qu’il martyrise ; nous ne pouvions l’enlever et l’arracher ; son vit lapait comme celui d’un gros dogue dans la vulve enflammée d’une grande levrette. En ce péril, nous implorâmes, Trait-d’Amour et moi, la pudeur de Conquette. L’adorable fouteuse, fidèle à nos vits, donna un coup de cul en arrière et se déconna. Trait-d’Amour plongea rapidement son bracquemard en furie dans le con béant. Brisemotte, enragé, se jeta sur Rose-Mauve, qui ne s’y attendait pas, et la foutit en levrette avec tant de brutalité qu’il la fit crier, autant de douleur que de plaisir. En voyant Connette se lever : « Reste là, garce ! s’écria-t-il ; je suis dans une telle rage pour ce con velouté que fout Trait-d’Amour, que j’enconnerais la rue Maubuée et celle de la Tannerie ! » En effet, Rose-Mauve déconnée, il foutit Connette, la fit crier, enfila Minonne sans intervalle, et reprit : « Rose-Mauve, que n’ai-je là notre putain d’hôtesse ! La garce boîte avec grâce, elle a de blancs tétons, qu’on me l’appelle ! » Nous lui préparions Rose-Mauve, qu’il encula. Pendant ce temps-là, Trait-d’Amour se débattait sur madame Vitnègre, qui se plaignottait tendrement et déchargeait sans cesse parce que son enconneur ne la déconnait pas. « Que la bougresse qui est libre, dit-il chatouille les tétons de ma déesse : ça la fera me secouer. — Alors ! m’écriai-je, que Minonne lui chatouille le haut de la motte, la douce main de Connette les couilles du cruel pourfendeur, et moi je chatouillerai les pieds délicats de la belle enconnée. » Ce qui s’exécuta. De violents soubresauts, des cris, des exclamations de volupté : « Foutre divin ! divin con !… vit divin !… » marquèrent l’égarement des deux conœuvrants.

Cependant Cordaboyau flairait la chaussure mignonne de Conquette Ingénue, et allait y mettre son vit : « Laisse donc, lui dit Rose-Mauve, tout enculée qu’elle était, cela est insensible ; mon con est libre, que ne le fous-tu ?… » Le bougre lui mit le ventre en l’air, et pendant que Brisemotte la saccadait en cul, Cordaboyau la saccadait en con.

Je bandais si fort en entendant et voyant tout cela, que j’allais enconner Minonne ou Connette ; ma fille, qui déchargeait, me dit tendrement : « Un autre con… que le mien… peut-il vous tenter ? » Cette tendresse vraiment filiale me toucha au cœur : « Ôte-toi, dis-je à Trait-d’Amour, tu dois avoir déchargé : » Il déconna, et moi, ému d’un amour paternel sans bornes, j’enconnai ma fille sans laver. « Mêlons nos trois foutres, lui disais-je en enfonçant, que ton con filial engouffre le vit paternel avec délices ! Remue du cul, adorable enfant, rends-moi tout le foutre que j’ai déchargé dans le con de ta mère pour te faire. Ah ! comme la garce remuait du cul, oscillait du con, le jour où je l’engrossai de toi ! Elle était chaussée, parée, un peu chiffonnée et si chaude, qu’elle se mit sur moi et s’enconna pour m’exciter davantage. Elle me disait, en saccadant : « Pousse… enfonce… mon con est préparé, je viens d’être foutue par ce beau commis aux aides dont tu es si jaloux. » Et elle saccadait… Pour moi, je foutis avec fureur comme je te fous à présent ; c’est moi qui t’ai engendrée en fouterie dans son con satiné… quoique tu ressembles à Louis XV, qui, dit-on, l’avait foutue… — Mon cher père, ô vit ! ô vit divin ! répondit Ingénue, oppressée de foutre et de tendresse, je sens à mon insatiable conin que je suis votre fille, je le sens au plaisir… que me fait la céleste idée que mon père me fout !… Déchargeons ensemble… cher papa !… j’ai plus de foutre… avec toi… qu’avec tout autre… Ah ! ah !… fourgonne… fourgonne… vit papa !… le foutre est long à venir, j’ai tant foutu, mais je n’en ai que plus de plaisir… Ah ! foutre ! délices !… Vitnègre, ô monstre qui me déchirais sans me pouvoir enfiler, que n’es-tu sur moi, ton vit noir me pourfendrait le con !… Fout-à-Mort, effondre-moi !… Cher papa, divin fouteur, je pars… je décharge…a…arge… à l’intention de Fout-à-Mort !… » Et elle se pâma dans un égarement, un délire ineffable. Cependant, elle avait croisé la jambe sur mes reins et elle me faisait une jolie brouette de ses cuisses et de son con ; je dis qu’on la rechaussât, et à chaque coup de cul elle fit claquer l’un contre l’autre ses hauts talons, comme faisait sa mère pour me rappeler en foutant la beauté de son pied. Ce spectacle parut si délicieux à mes trois drôles, qu’ils enconnèrent en furieux, Trait-d’Amour, Rose-Mauve, Cordaboyau Connette, et Brisemotte Minonne, et qu’ils les firent crier comme des dépucelées.

Dès que j’eus émis, je dis à mon secrétaire de déconner, de m’enlever et de me porter sur un fauteuil ; il m’obéit. Ma fille palpitait ; je la montrai se chatouillant elle-même le con. Trait-d’Amour rebanda comme un enragé ; il se précipita sur elle. « Enculez-moi, s’il vous plaît, monsieur, lui dit-elle ; il me semble que ça me fera mieux décharger — Oui, s’écria le bougre, vous avez le con trop fatigué ; et il lui perça le cul sans le mouiller. — Je vais redécharger, lui dit-elle en continuant de se branler elle-même. — Attendez, attendez, lui cria le jeune perforeur, je vous branlerai en vous enculant. » Conquette enculée et branlée roucoulait de plaisir. En ce moment, Brisemotte, qui finissait Minonne, se jeta sur Rose-Mauve, abandonnée par Trait-d’Amour pour ma fille ; elle se fit enculer et branler ; Cordaboyau retourna Connette et lui en fit autant ; Minonne libre alla gamahucher ma fille, que son frère tenait enculée, et moi je branlai Minonne. Les trois bougresses s’écriaient que l’enculage branlé était divin.

Pour moi, j’étais dans mon fauteuil, un doigt dans le con de Minonne que j’avais à peine la force de branler, tombant de sommeil et bandant encore pour toutes quatre. Il me devenait indifférent laquelle j’enconnerais, je le dis. Brisemotte m’avança Rose-Mauve tout enculée ; j’allais enconner ; la vive brune Minonne se retourna, mit ses fesses d’albâtre sur ce connoir en me représentant son con « Je te vois ! s’écria Conquette en s’arrachant du cul le vit de Trait-d’Amour ; si ce Cupidonnet doit mourir en vit, c’est dans mon con. » Elle se mit sur Minonne, m’étreignit dans ses bras et m’engouffra. « Oh ! s’écria Brisemotte qui nous portait tous quatre, que n’ai-je le vit assez long pour les enculer tous les trois ! »

Ainsi finit cette belle soirée ; la partie fut remise au dimanche suivant. Conquette, après avoir fait amplement bidet, se coucha modestement. Je ne pouvais marcher. Mes trois gaillards rémunérèrent leurs belles, et revinrent me prendre pour me porter chez moi, où ils me mirent au lit.





CHAPITRE XXXIII.

De la fouteuse sensée. Histoire

Le lendemain, après mon travail, je vins voir ma fille ; elle était dans mon magasin, m’embrassa la première et me dit : « Au nom du ciel, cher papa, ménagez-vous ! J’ai besoin de votre tendresse paternelle plus que jamais. Que deviendrais-je si je vous perdais ? Vous êtes le meilleur des pères, vous me donnez le nécessaire et la volupté. J’ai un bijou insatiable, mais votre Trait-d’Amour l’emplit et le satisfait au-delà de toute vraisemblance. Je suis bien sensible au don que vous m’en avez fait : aussi la reconnaissance et la tendresse sont pour vous, je ne lui donne que du foutre. — Mon adorable fille, tu es toujours également modeste. — J’ai aussi obligation à Trait-d’Amour d’avoir amené sa petite sœur et sa jolie maîtresse, surtout d’avoir donné celle-ci à ses deux camarades, pour me rester plus entier et vous soulager, d’autant mon extrême chaleur. Les jeunes filles sont de bonnes petites créatures et valent mieux que la Rose-Mauve, qui cependant n’est pas sans mérite. Ménagez-vous, cher papa, ne voyez que moi, c’est bien assez. Une partie tous les huit jours suffira pour vos forces. Trait-d’Amour me donnera le surplus de ce qu’il me faut. En ne jouissant que tous les dimanches, les garçons, les petites tout comme nous, l’appétit et le plaisir seront plus grands ; nous passerons une demi-journée délicieuse. Mais je suis jalouse de vous et de Trait-d’Amour ; ne le mettez qu’à moi, avertissez-les tous de cela. C’est mon caractère que la jalousie, et puis, où trouveriez-vous une femme ou une fille qui me vaille ? toujours propre, abluée à chaque pipi, autant par volupté que par délicatesse, car cet endroit que vous avez la bonté de trouver charmant est toujours si chaud que je ne le mets jamais dans l’eau qu’avec une volupté qui approche de la jouissance. Ne me le mettez donc pas de la semaine pour avoir plus de plaisir, sans vous tuer, le dimanche. Ne me touchez ni le bijou ni le sein. — Non, répondis-je, dans la semaine je ne baiserai que ton joli pied, et je veux toujours avoir une de tes chaussures au trumeau de ma cheminée. — Rien d’aussi flatteur que d’être ainsi adorée jusqu’à sa parure ; aussi mon pied est-il soigné aussi bien que vous l’adorez. Je le lave à l’eau de rose deux fois le jour, matin et soir, et après avoir marché. — Ah ! céleste fouteuse, que je le baise ! que je le baise ! — Point de cela dans la semaine ; il vous excite. Baisez votre idole, j’ai autant de sensibilité au visage qu’ailleurs, mais restez-en là. Du reste, je suis à vous, vendez-moi, livrez-moi quand vous le voudrez, je me donnerai avec plaisir pour vous, comme une autre Ocyroé. »

Je me privai donc malgré moi, et pour nécessité je me contraignis, mais j’avais à ma cheminée sa chaussure rose à talons verts, à laquelle je rendais mes hommages tous les jours en l’honneur de ma fille, la plus pieuse et la plus dévouée qui ait jamais existé. Conquette Ingénue, à laquelle je le dis le samedi, en fut transportée de joie. Elle darda sa langue, me fit sucer ses tétons, palper son poil soyeux et dit avec amour : « Je remercie le sort de m’avoir fait naître d’un si bon père. Je rends à mon papa en plaisir délicieux les soins qu’il a pris de mon enfance ; je suis le baume et le charme de sa vie, et il est le baume et le charme de la mienne. En amour, j’en fais l’expérience, rien n’est si voluptueux que l’inceste ! » Un instant après, à huit heures, toute la petite société, Trait-d’Amour, Minonne sa sœur, Connette sa maîtresse, Rose-Mauve, Cordaboyau et Brisemotte, vinrent prendre langue pour la réunion du lendemain. Je donnai le mot de passe et les retins à souper ; il y avait un joli gigot de huit livres et du vin de Bourgogne, avec un pâté chaud ; après le repas, voulant les émoustiller tous et moi-même, je racontai devant nos hôtes, l’histoire suivante.





CHAPITRE XXXIV.

De l’homme à queue.

« Vous aimez les histoires, dis-je, ne voulant pas manger de pâté ; nous aurons demain tout autre chose à faire ; je vais en conter une pendant que vous achèverez de souper. » Un rire d’aise précéda le silence.

» Il y avait à Sens une veuve encore belle, quoique mère de six filles, dont l’aînée atteignait vingt ans et se nommait Adélaïde ; la deuxième, Sophie, n’en comptait pas encore dix-neuf ; la troisième, Julie, en avait près de dix-huit ; Justine dix-sept, Aglaé seize, et enfin, Émilie, la cadette, quinze ans. Quant à la maman, accouchée de son aînée à quatorze, elle avait trente-quatre ans. Madame Linars (c’était son nom) avait en outre deux nièces de quinze et vingt-deux ans, Lucie et Annette Baco[ws 4] ; une jolie femme de chambre de dix-huit ans, outre une cuisinière, grande et belle fille de vingt ans. Le mari avait mal fait ses affaires avant que de mourir ; sa veuve ne soutenait sa nombreuse famille qu’avec le revenu de sa dot, qui rapportait cinq à six mille livres ; on était gêné, car les nièces n’avaient que quinze cents livres de rente entre elles deux ; c’était onze personnes à entretenir avec sept mille cinq cents livres1 Il parut alors à Sens un gros et bel homme dont la physionomie annonçait trente ans, encore qu’il n’en eût que vingt. Il passait pour très riche ; en effet, il l’était. Ses bras et sa poitrine étaient couverts de poils ; il avait le regard dur et presque féroce, mais son sourire l’adoucissait, et il souriait toujours en voyant de jolies femmes. L’aînée des demoiselles Linars était charmante. Fysistère, ravi, en devint éperdument amoureux, quoiqu’il eût alors dans son sérail une femme mariée, enlevée à Paris de l’aveu du mari même, la sœur d’icelle, vendue par son père, et une superbe carmélite, leur cousine, qui s’était livrée elle-même parce qu’elle était hystérique. Mais toutes ses maîtresses étaient alors enceintes, et Fysistère n’en jouissait que pour en avoir des enfants. Il alla chez madame Linars pour lui demander en mariage Adélaïde.

» Le velu, en voyant onze femmes dans une maison, tressaillit d’aise. Il étala sa fortune et proposa d’épouser l’aînée. Trente mille francs de rente qu’il prouva (il en avait bien davantage) le firent accepter sur-le-champ ; il rendit ensuite des visites jusqu’au mariage et fit des présents, tant à sa prétendue qu’à la mère, aux belles-sœurs, à Lucie et Annette, les deux nièces, ainsi qu’à Géoline et Mariette, la femme de chambre et la cuisinière. Ce fut avec ces présents qu’il attaqua leur vertu.

» Mais il faut quelques préliminaires qui fassent mieux connaître ce personnage.

» Fysistère était un de ces hommes poilus qui descendent d’un mélange de notre espèce avec celle d’hommes à queue de l’isthme de Panama et de l’île Bornéo. Il était vigoureux comme dix hommes ordinaires, c’est-à-dire qu’il en aurait battu dix à armes égales, et qu’il lui fallait à lui seul autant de femmes qu’à dix hommes. À Paris, il avait acheté la femme d’un nommé Guac[ws 5], un scélérat qui la lui avait vendue et livrée. Fysistère la tenait exactement enfermée depuis ; il jouissait de cette infortunée, la plus provoquante des femmes et qui avait beaucoup de tempérament, dix à douze fois par jour, ce qui la fatiguait tellement qu’elle lui avait donné le conseil d’acheter de leur père sa sœur cadette, nommée Doucette, qui partagerait le travail. Il le fit, mais ces deux femmes avaient bientôt été sur les dents ; heureusement, un confesseur de nonnes découvrit alors pour le velu la religieuse hystérique, cousine des deux victimes ; il la tira de son couvent sous le prétexte d’aller aux eaux, et la livra au Fysistère, qu’elle occupa seule pendant deux semaines ; ce qui avait reposé ses deux cousines.

» C’est à cette époque que l’homme à queue était venu à Sens et qu’il avait vu la famille Linars. Avant qu’il eût madame Guac, on lui amenait trois filles couturières chaque matin, mais les précautions qu’il était obligé de prendre pour sa santé avec des créatures qu’il laissait libres, le dégoûtèrent de cette jouissance. D’ailleurs, comme il avait formé le projet de multiplier l’espèce des hommes à queue et d’en peupler l’île entière de Bornéo, son pays originaire, il voulait pouvoir surveiller tous les enfants qui lui naîtraient. Ses trois femmes étant grosses, il ne voulut plus les fatiguer. Quand il fut lié avec madame Linars, il aurait bien cherché à déflorer sa future ou à se donner une des nièces, ou la cuisinière, ou la femme de chambre, mais il trouva que tout cela avait ses inconvénients ; il réserva ce supplément de ressources pour après son mariage. La première qu’il attaqua, ce fut sa belle-mère future ; il lui fit un jour un présent de deux mille écus en espèces, et la voyant dans l’extase de la reconnaissance, il lui mit la main sous la jupe en lui disant : « Autant tous les six mois, si je vous le mets, et ne craignez pas que cela fasse du tort à votre fille, elle n’en aura que trop de reste. » Comme il était extrêmement fort, tout en parlant il la remuait et l’enfilait. La dame se trouva prise sans l’avoir prévu ; elle fut rabattelée une dixaine de fois, tant elle était vigoureusement contenue. Enfin, devenue libre, elle lui dit : « Oh ! quel homme !… — Je suis tel, dit-il, que votre fille et vous, quand vous m’aurez toutes deux, vous me donnerez vous-mêmes des maîtresses pour vous reposer. » La dame, qui aimait le jeu d’amour, sourit en rougissant d’espérance et de plaisir. Elle fut exploitée tous les jours en attendant celui du mariage de sa fille. Quand ce jour fut arrivé, effrayée pour une si saine vierge, elle pria l’inépuisable Fysistère de la ménager. « Six fois, dit-il pas plus, si vous me promettez de me recevoir ensuite ou de me donner l’aînée de vos nièces. — Non, mais je vous donnerai Géoline ou Mariette, celle que je pourrai avoir le plus facilement. » Le soir des noces, Fysistère, quoiqu’il eut toutes les nuits fourni madame Linars, était impatient, à trépigner, d’avoir sa mariée. Il l’enleva comme une plume dès qu’on eut soupé, se jeta sur elle et lui fit pousser des cris effrayants. La mère, alarmée, courut avec Géoline au moment où Fysistère, sans trop s’embarrasser des gémissements de la jeune personne, la recommençait. La mère le laissa l’achever, puis, sur l’instante prière de sa fille, elle la retira du lit pour laver le sang et le suc d’homme dont sa conque martyrisée était remplie. Fysistère saisit alors Géoline et la viola malgré ses clameurs. Il la retint sous lui quatre ou cinq fois. Elle profita d’un intervalle pour s’échapper ; mais Fysistère menaça madame Linars, si elle ne remplaçait pas sa fille, de tourmenter celle-ci jusqu’au jour. La dame était fatiguée ; elle alla chercher Mariette, qu’elle enferma dans la chambre nuptiale ; Fysistère la viola et la contint sous lui quatre fois, puis il lui permit de dormir.

« Dans le jour, il assoupit les plaintes des jeunes filles domestiques et même il les gagna, en leur constituant douze cents livres de rente à chacune, mais elles demandèrent du repos pour la nuit suivante. Le soir, Fysistère réenconna six fois sa nouvelle épouse, qui prit un peu de goût à la chose, puis sa mère, reposée, fut à son tour fourgonnée six autres fois, ce qui suffit à l’homme à queue. Le soir du troisième jour, il ne réenconna sa femme qu’une fois, car elle demanda grâce ; il eut ensuite Géoline six fois, puis Mariette cinq fois, ce qui fit la dose à laquelle il se régla. Il eut le quatrième soir sa femme une fois, sa belle-mère quatre, Géoline trois, Mariette quatre, douze en tout. Il en agit ainsi pendant deux mois. « Mais, lui dit madame Linars, vous vous épuisez ! À quoi bon nous le mettre tant de fois ?… — Mon but est de faire des enfants pour en peupler une île des Indes dont les hommes de mon espèce sont originaires. Dès que vous serez grosses, je ne vous le mettrai plus, vous m’en donnerez d’autres, mais surtout vos filles et vos nièces, parce que vous êtes toutes d’un beau sang. Je leur ferai à chacune six milles livres de revenu et douze cents seulement aux étrangères que vous me procurerez. Madame Linars fut très étonnée de cette proposition, mais les six mille livres de revenu pour ses filles et ses nièces la tentèrent. Au bout de deux mois et six semaines de mariage, madame Linars, la nouvelle mariée, Géoline et Mariette se trouvèrent enceintes ; Fysistère leur déclara qu’il ne les verrait plus qu’après leurs couches, et il pressa madame Linars de lui donner ses nièces et deux de ses filles. Elle fut obligée d’y consentir. Elle les conduisit elle-même après les avoir instruites, et assista à leur défloration, calmant leurs cris par ses discours et ses caresses. « Ma raisonnable enfant, disait-elle à Lucie renversée sur le dos et qu’on troussait, il est doux d’avoir six milles livres de rente… cinq cents par mois, ajouta-t-elle en la pommadant, ma chère nièce ! » dirigeant le gros membre dans sa fente ; aussi la belle Lucie, quoique vierge encore, ne cria-t-elle pas. Vint ensuite Annette, la deuxième ; sa tante l’exhorta, la pommada, insérant son index au con, le plus profondément possible, pour frayer la route. Elle introduisit le membre dans la fente ainsi préparée. Cependant Annette, perforée, jeta les hauts cris, mais ils n’arrêtèrent pas Fysistère, dont madame Linars caressait la queue poilue, qui frétillait vivement. « Ah ! maman, lui dit-il, mets-toi sur moi et te l’enfonces dans la conque, tu auras bien du plaisir. » Elle le fit, et fut si ravie qu’elle appela sa fille aînée et les deux chambrières pour leur procurer les mêmes délices.

» Annette suffisamment renconnée et demandant grâce, Géoline la ramena pour laver le sang et le sperme dont son bijou était barbouillé, et madame Linars alla chercher Sophie, sa seconde fille. Géoline s’enfila avec la queue poilue, au refus d’Adélaïde, l’épouse. Sophie ne poussa que quelques gémissements au premier assaut ; elle riposta aux deux autres et fut cependant ensanglantée. Géoline se fourgonna la queue à poil pendant toute la séance. Fysistère n’avait joui que neuf fois ; il lui en fallait trois encore. On alla lui quérir Julie, la troisième sœur, âgée de dix-sept ans. Sa mère la pommada, ce qui ne l’empêcha pas de crier, parce qu’elle était fort étroite. Julie et sa cousine furent les deux qui ne jouirent pas dans le coït, les quinze premiers jours. Lucie fut prise tout de suite et Sophie trois jours après, mais elles n’en dirent rien, aimant le plaisir. Quant à Julie et Annette, il s’écoula trois mois sans qu’elles fussent enceintes, Annette se farfouillant avec la queue poilue pendant les assauts de Julie.

» Lorsqu’il fut bien décidé que les quatre belles avaient le sac rempli, madame Linars fut requise de donner ses trois dernières filles et une cousine du côté gauche, fille hors mariage, nommée Naturelle Linars. Elles lui furent livrées, et Justine et Aglaé, Émilie même, qui n’avait pas quatorze ans accomplis, se virent enfilées dans une seule nuit, malgré leurs cris et la déchirure de leurs jeunes appas. Naturelle avait vingt-un ans. Ce fut une délicieuse jouissance que l’homme à queue s’était réservée pour la dernière. Celle-ci fut engrossée sur-le-champ, et les trois autres, malgré leur jeunesse, ne l’échappèrent pas dans le cours du mois. Elles étaient régulièrement fourgonnées trois fois chacune par nuit, mais soit qu’elles eussent moins de tempérament, soit qu’étant plus étroites, elles souffrissent toujours, elles furent ravies lorsqu’elles furent déclarées enceintes.

» L’homme à queue, ravi, avait en ce moment fécondé quatorze femelles, qui lui promettaient au moins quatorze enfants. À cette époque madame Linars accoucha d’une fille ; un mois après Adélaïde, ou madame à queue, mit également une fille au monde, puis Géoline et Mariette, qui eurent chacune un garçon, Annette et Lucie chacune une fille. Toutes six voulurent nourrir, ce qui fut exécuté dans une terre écartée, du côté de Seignelai, éloignée des routes communes de l’Yonne, mais sur la petite rivière de Serin.

» Cependant comme les unes nourrissaient et que les autres étaient enceintes, il fallait d’autres femmes à Fysistère. Il demanda la permission à madame Linars de féconder ses trois premières concubines, madame Guac, sa sœur Doucette et la carmélite, qui n’était plus hystère depuis ses couches La belle-mère y consentit avec la plus grande joie, car elle était fort embarrassée pour trouver à son gendre des sujets fécondables. Elle avait déjà bien remarqué les quatre pucelles les moins laides du village, et même une cinquième, la plus jolie, femme mariée, stérile avec son mari. Elle les avait déjà presque gagnées au moyen des douze cents livres par année, mais elle n’était pas encore sûre de leur discrétion.

» Les trois concubines étaient mandées ; elles arrivèrent dès le même soir ; elles furent mises toutes trois dans un grand lit propre à cinq personnes Fysistère s’y coucha au milieu ; il les palpa toutes, puis il prit madame Guac, la plus voluptueuse, qu’il fourgonna trois fois avec fureur. Il saisit ensuite Doucette, que ses tendres gémissements lui firent ramoner en enragé. En la quittant, il sauta sur Victoire, qu’il exploita six fois sans désarçonner, mais elle l’assura qu’elle était guérie de sa maladie, et elle le pria de se partager également entre elles trois, ce qui fut arrêté.

» Le lendemain, madame Linars, qui avait tout écouté pendant la nuit, demanda aux trois parentes comment elles appartenaient à Fysistère. Madame Guac répondit : « Nous allons vous faire notre histoire, qui vous paraîtra singulière, en même temps qu’elle vous donnera une idée juste de notre mari à toutes qui est d’une nature particulière. » Madame Linars ne demanda pas mieux que de l’entendre, mais elle fit observer à Madame Guac que ce récit ne serait pas moins agréable aux douze autres femmes de Fysistère. Madame Guac en convint, et Adélaïde, Sophie, Julie, Justine, Aglaé, Émilie, Lucile, Annette, Géoline, Naturelle et Mariette, appelées par madame Linars, vinrent avec elle assister à la narration que fit la belle madame Guac, en présence de Doucette, sa saur, et de Victoire, la carmélite, leur cousine. »





CHAPITRE XXXV.

De la garce insatiable.

« Telle que vous me voyez, j’ai toujours été désirée des hommes. À huit ans, un ouvrier qui travaillait dans la maison à de la menuiserie, me prit le bijou, et comme je ne criais pas, me mit son membre entre les cuisses, me les fit serrer et me les inonda de décharge. Je le dis à ma mère, qui me lava les fesses ; elle menaça le menuisier et le fit déguerpir. Ce début annonce que le récit sera un peu libre, mais il faut être sincère.

» À dix ans, mon père, déculotté, m’asseyait à nu sur ses cuisses nues, faisait aller son membre entre les miennes comme le battant d’une cloche, et, bien échauffé, il allait enfiler ma mère, une jeune pétulante sœur de celle-ci, ou ma gouvernante. À treize ans, j’avais le bijou cotonné et si joli que mon père venait me le lécher la nuit pendant mon sommeil. Enfin il me sentit riposter à ses coups de langue et comprit que j’avais du plaisir ; il dardait plus fort et je partais… aussitôt mon père se mettait sur moi, me suçait mes petits tétons naissants, posait son membre à l’orifice de ma petite conque et me barbouillait toute la motte de sperme… il me lavait ensuite à l’eau de rose. À quinze ans, un jeune homme, frère de ma maîtresse de modes, me prit le con à la poignée, au moment où je regardais par la fenêtre, et voulut me chatouiller le clitoris avec son doigt, mais il me fit mal et je lui donnai un soufflet.

» À cette époque, mon père n’osait plus m’asseoir à cul nu sur ses genoux, ni me faire décharger en me léchant le con… il se retirait dès que je donnais le premier signe de réveil ; mais comme j’ai le pied joli, et que monsieur Dardevit, comme tous les hommes délicats, était infiniment sensible à ces attraits-là, il faisait faire mes chaussures par un habile cordonnier, celui de ma mère et de la marquise de Marigny ; le voluptueux ne me les donnait neuves que lorsque j’allais chez lui ; il me les faisait mettre avec des bas de coton, me faisait marcher chaussée, mettre à la fenêtre pour mieux voir ma jambe et mon pied, qu’il baisait ; il me faisait ensuite asseoir, me tirait un soulier, s’en coiffait le vit, me faisait lui patiner les couilles avec mon autre pied chaussé et poussait de profonds soupirs ; alors il cognait au plancher, ce qui faisait monter madame Mezières, voisine d’au-dessous ; elle lui arrachait mon soulier ou ma mule, elle se renversait sur le dos, il la troussait et la fourgonnait en me faisant relever ma jupe, en perspective d’une glace, jusqu’aux genoux. « Votre père me fait ce qu’il ne peut vous faire, me disait la Mezières, parce que vous êtes sa fille, mais c’est vous qui le faites bander… Ah ! si vous lui montriez votre joli conin, comme il me rabatellerait et me donnerait des coups de vit en con ! » Touchée de ce langage, souvent je me troussais et montrais une motte à poil follet et soyeux que mon père trouvait adorable. Je m’en apercevais aux vives estocades qu’il donnait à la dame. En la quittant, il venait me rechausser, mais quelquefois la Mezières l’en empêchait, et furieuse de luxure, elle me renversait, me léchait le conin et mettait dans le sien la pointe de mon soulier ou de ma mule, comme un godemiché. Pendant ce temps, mon père me palpait doucement les fesses ou les tétons. « Tu la foutras, bougre, tu la dépucelleras, et elle deviendra grosse de toi si tu ne la maries pas ! » Ce propos souvent répété fit que je demandai à me marier.

» J’avais un oncle, mari de ma tante ; l’escalier de leur demeure était obscur ; un jour que je le montais, mon oncle me suivait ; au beau milieu, il me glissa la main sous la jupe et me happa ce qu’il appelait le connot ; je me récriai. « Tais-toi, me dit-il, vas-tu troubler mon ménage ? » Je me tus et il me patina le connot, les cul d’une main, et le tétons de l’autre, me mit son membre dans la main, me le fit serrer en jurant, et tout en me suçant les tétons, me déchargea dans les doigts.

» J’entrai toute rouge chez ma tante, mais je ne dis mot. Quand je m’en retournai, mon oncle guettait ; il m’accompagna et me dit : « Tu vas bientôt te marier ; j’ai un parti, et il n’y a que moi qui puisse gagner ton père, et je le gagnerai si je te le mets seulement trois fois avant le mariage, lorsqu’il sera bien sûr. — Que me mettrez-vous ? » Je faisais l’ignorante, quoique j’eusse vu mon père et la Mezières. Nous étions dans l’allée, il mit son vit à l’air et m’empoigna le con. « Ceci dans ce que je tiens. » Je me débarrassai et ne répondis rien. J’étais à la porte de mon père, j’entrai ; il était absent, j’attendis.

» Seule avec moi-même, je résolus de pressentir mon père à son arrivée sur mon mariage ; je fus moins sévère avec lui qu’à mon ordinaire, et lorsque je l’embrassai, au lieu des yeux sur la bouche, j’appuyai sur ses lèvres. Il fut ravi ; je dardai ma langue comme je l’avais vu faire à la Mézières ; il me mit la main entre les cuisses, mais sur les jupes… Je m’abandonnai en disant : « Je voudrais me marier… et comptez que vous serez bien caressé si vous y consentez. — De tout mon cœur, à cette condition ; as-tu un parti ? — Mon oncle en a un que je n’ai jamais vu. — Bon ! ce n’est donc pas une amourette… Il faut d’abord que je te gamahuche aujourd’hui. — Qu’est-ce que c’est ?… — Te lécher là (me montrant le bijou). » Je fis une petite grimace. « Allons, prends cette petite éponge fine et lave-le bien à cause du joli poil qui commence à l’ombrager. Le plaisir que tu auras te dédommagera de la contrariété que tu te fais. » Il me suça légèrement le bout des tétons, pendant que mes fesses, mon cul, mon conin, nageaient dans l’eau tiède.

» Mon amoureux père ne me donna pas le temps de réfléchir ; dès qu’une éponge fine eut pompé l’eau, il me renversa sur le pied de son lit, troussée au-dessus des reins, et appliqua sa bouche sur la fente de mon conin, qu’il lécha vivement jusqu’à ce que je donnasse des symptômes de décharge, ce qui arriva au bout d’un demi quart-d’heure. En me sentant prête à émettre, mon père me quitta, me mit gros comme une noix de beurre dans le bas de la fente du connot, et m’y inséra son vit avec beaucoup de peine ; il saccada, je déchargeai, et j’avais tant de plaisir que je le secondai malgré quelques douleurs. Heureusement le vit de mon père n’était pas trop gros, mais il était long ; il me donna un plaisir complet, car il me chatouilla le fond, et au moyen de ce que j’étais très étroite, il m’emplissait le con comme si j’y avais eu un vit de mulet ; voilà comment je fus dépucelée.

» Je priai mon père, pendant qu’il me lavait le con, de ne pas différer son consentement que je ne voulais pas devoir à mon oncle, et je lui en dis la raison. « Il ne faut pas qu’il te le mette ; le bougre a le vit trop gros, il t’élargirait ; au lieu qu’après moi, ton futur ou tout autre fouteur te trouvera comme pucelle. » Je promis qu’il n’obtiendrait rien. « Des bagatelles, cependant, reprit mon père ; branle-le quand il te prendra le con. Tu pourrais même te laisser enculer, s’il était assez raisonnable pour s’en tenir là. — Comment fait-on cela ?… — Je vais te le montrer. » Et il m’encula ; j’eus du plaisir, car je déchargeai. Mon père me dit ensuite : « Quant à mon consentement, envoie-moi ton prétendu ; si c’est un vilain drôle que je soupçonne, tu n’en deviendras pas folle et… suffit. » Je m’en retournai contente chez mon oncle, où sa femme et lui me présentèrent leur protégé, une sorte de mulâtre qu’ils nommèrent M. Guac.

» Dès le même jour, ayant eu avec ce même M. Guac un entretien très vif, pendant lequel je le vis prêt à me prendre le con, sa laideur et sa sottise ne me rebutèrent pas, attendu que mon oncle et ma tante m’avaient prévenue qu’il était terrible pour les femmes, ce qui m’avait bien tentée. Au contraire, je lui dis que j’avais obtenu, le consentement de mon père et qu’il pouvait se présenter. Il me pria de le conduire, n’en étant pas connu ; je remis au lendemain à midi.

» Nous arrivâmes au moment où mon père devait sortir ; Guac m’avait pris le cul dans l’escalier et m’avait fait empoigner son vit, ce qui me donnait un coloris brillant ; j’étais ravissante ; je présentai Guac comme futur ; sa figure hideuse et basse fit sourire mon père, dont elle calma la jalousie. Il nous dit : « Mes enfants, j’ai une affaire pressée, mais elle sera courte, attendez mon retour. » Après son départ, Guac me dit : « Il paraît à son ton qu’il vous tiendra parole de consentir. — Je le crois, car il ne se contraint pas quand une chose lui déplaît — Ma belle, ajouta Guac, dont l’œil noir scintillait de plaisir et de luxure, permettez-moi de vous le mettre ici, sur le pied du lit de votre père ; consentez-y. « Je ne demandais pas mieux, à cause de mon dépucelage et que mon bijou me démangeait depuis que mon père m’avait perforée, mais je répondis : « Oh ! non, mon père n’aurait qu’à rentrer. » — Eh ! quand il rentrerait, vous voir enfilée ne ferait que hâter votre mariage ! »

» Il me renversa sur le pied du lit ; je me défendis gauchement ; il me mit le vit entre les babines du con et poussait à m’enfoncer… mais il ne put pénétrer, quoiqu’il se mouillât le gland. Il redoubla d’efforts qui aboutirent à le faire décharger une chopine de sperme sur la motte, le ventre et les cuisses.

» Je me débarrassai pour m’aller laver ! « Oh ! vous êtes bien pucelle, me disait-il en se remettant. » Comme je m’essuyais, j’aperçus mon père caché ; je n’en fis pas semblant. Un instant après mon retour vers Guac, ce père rusé entre auprès de nous. Guac me demanda en mariage ; mon père lui répondit qu’il me laissait la maîtresse absolue, et il signa les bans. Il dit ensuite à Guac qu’il avait à me parler et qu’il le priait de s’en retourner seul, qu’il me ramènerait chez ma tante, à laquelle il avait à parler aussi. Guac s’en alla.

» Dès qu’il fut sorti, mon père me dit : « As-tu été foutue ? » et il me prit le con à la poignée. « Vous avez bien vu que non. — Où donc a-t-il déchargé ? sur le poil… un peu entre les lèvres ?… — Oui. — Suffit, on peut devenir enceinte avec cela seulement, et tu n’as plus rien à craindre. Mais va le voir chez lui, et qu’il ait toute facilité. En attendant, je vais t’en fourrer encore un peu. » Il me renversa, et à l’aide du beurre frais, il m’enfila avec quelque facilité, ce qu’il répéta trois fois, excité par ce qu’il venait de voir et parce que j’étais extrêmement bien chaussée en souliers de soie neufs. Je déchargeai trois fois à chaque enconnage ; cela fit neuf fois. Mon père me dit que j’avais beaucoup de tempérament et que j’allais être une bonne fouteuse ; je me lavai soigneusement, et il me ramena.

» Nous trouvâmes Guac chez ma tante ; j’étais plutôt mise en appétit que rassasiée par le triple fourgonnage de mon père. Je dis à mon prétendu : « Allez chez vous, j’ai à vous parler. » Il y courut. Mon père parlait à ma tante pour accélérer ce mariage, car il craignait, à la manière dont j’avais déchargé, que je ne devinsse grosse de lui, et il le désirait en même temps, mais il fallait que je fusse mariée. Ma tante sortit avec lui.

» J’allais partir aussi pour laisser essayer à Guac un enconnage complet, lorsque mon oncle rentra. J’étais si en volupté que je n’en fus pas fâchée, quoiqu’il me déplût. Il ferma la porte au verrou et vint à moi « Tu vas donc te marier ! me dit-il ; allons, il faut en découdre à nous deux. Aussi bien Guac a le membre si gros qu’il te ferait souffrir le martyre (ceci acheva de me déterminer). » Il me saisit : « Laissez-moi, laissez-moi », dis-je faiblement. Mon oncle ne m’écouta pas, et voyant que je ne criais ni n’égratignais, il me renversa sur le lit, me troussa et dirigea son vit dans le vagin de mon con. J’eus l’air de paraître me défendre en le secondant. Il me fit mal, je criai, et voyant que les cris le facilitaient, je me mis à crier de toutes mes forces, ce qui le fit enfoncer jusqu’à la garde, avec tant de plaisir de ma part, que mes gémissements étaient de volupté ; je me débattais, mais mon con lapait le gros vit, donnant de si bons coups de cul que je déchargeai avec des convulsions terribles et des contractions des trompes qui pinçaient le gland de mon oncle. Il s’écria… se pâma de plaisir… « Ah ! pour une pucelle, que tu fous bien ! me dit-il ensuite, que sera-ce donc un jour !… Recommençons. » Il me recommença trois fois, malgré mes pleurs, car je sentis qu’il fallait pleurer. Quand il fut rassasié, il déconna. « Oh ! céleste fouterie, me dit-il, si le mérite de ton con était connu, il ferait fortune ! — Oui, vous me l’avez bien accommodé », répondis-je en sanglotant. Il ôta le verrou, jeta l’eau mêlée de sang et de foutre, puis craignant le retour de sa femme, il sortit en disant : « Remerciez-moi ; sans cette préparation, Guac vous aurait estropiée, et revenez à moi s’il le faut. »

» Je ne fus point étonnée ni effrayée de ce langage ; dès qu’il fut parti, j’essuyai bien vite mes larmes et je pris un air riant. Ma tante revint ; je la prévins de l’attaque de son mari, mais non du succès, pour lui faire presser mon mariage, la priant de ne rien lui en témoigner, de peur qu’il ne levât le masque. Je promis de toujours bien me défendre comme je venais de le faire, et tout en parlant, le con étant venu à me démanger, je courus chez Guac, espérant que, préparée comme je l’étais, il me l’enfoncerait enfin. Il m’attendait. « J’ai bien des choses à vous dire ; » ce fut mon début, et il ne me laissa pas continuer, il me prit la motte. « Foutons d’abord », me dit-il en me renversant. Je n’en fus pas fâchée, car je ne savais trop quoi lui dire de nouveau. Je me défendis gauchement, comme avec mon oncle et mon père, mais quoique je fusse élargie, ses tentatives furent encore inutiles. Je n’osai lui dire de prendre du beurre, de peur de paraître instruite. Je m’attendais qu’il y songerait ; cela ne lui vint pas en pensée. « Tu es diablement pucelle », me dit-il en me tutoyant ; il me tourna sur le ventre, me cracha au trou du derrière et m’y enfonça son engin avec des efforts inouïs. Je poussais des cris horribles, mais il me tenait si ferme en m’enculant que je ne pouvais remuer ; je le secondai pour moins souffrir, et mes ripostes me firent décharger. Je croyais avoir un timon de carrosse dans le cul. Le retirer ne fut pas sans plaisir. « Tu vaux ton pesant d’or, même en cul ; suffit. » Il me demanda ensuite pardon : « Votre beau con, votre beau cul, vos blancs tétons m’avaient mis comme un enragé ; ne pouvant vous enconner, je vous ai enculée : pardonnez, belle maîtresse, j’ai plus d’un projet pour vous dédommager. » Le cul me faisant mal, Guac me le mit dans l’eau tiède, puis il me le baisa, me le lécha, allant quelquefois au con. Il rebanda, mais je voulus m’en aller. Il fut obligé de me ramener en fiacre ; je ne pouvais marcher qu’avec douleur, ce qui n’empêcha pas qu’il ne me fît le branler dans le carrosse, lui ayant le nez dans une mule mignonne qu’il m’avait arrachée du pied et dans laquelle il déchargea. Dans le délire du plaisir, il me dit : « Ma reine, j’ai le vit trop gros pour toi ; choisis de l’œil un joli jeune homme pour te dépuceler, et je trouverai moyen de te le faire avoir sans te compromettre. » Ceci me fit plaisir ; Guac me descendit et me porta ; je me mis au lit ; le sommeil calma mon cul.

» Le lendemain, j’allai chez mon père, auquel je racontai tout ce que Guac m’avait fait et dit. « Bon, me répondit-il, tu as du tempérament, tu seras foutue en con, en cul, en bouche, et tu seras heureuse. Vous serez mariés dans huit jours, et je t’aurai un fouteur plus gros que moi. En attendant, ie vais te le mettre ; on ne saurait trop élargir un conin aussi mignon ! » Mon père m’enconna et recommença trois fois. « Tu es toujours pucelle », me dit-il. « Et pourtant, m’écriai-je, mon vilain oncle, avec son gros membre, m’a bien violée trois fois ! — Trois fois ! reprit mon père, quel conichon as-tu donc ? On pourra vendre mille fois ton pucelage… Il faut que je te refoute », et il me refoutit.

» Tandis que je me rinçais le con avec de l’eau tiède, mon père s’était mis à la fenêtre et causait avec un jeune procureur, son voisin, gros et beau jeune garçon de trente ans. Le con lavé, j’allai regarder en levant le rideau, mais le jeune homme m’ayant aperçue, je me retirai. « Quelle est donc cette céleste personne ? » demanda-t-il. Mon père ne répondit que par un geste qui signifiait, je crois, c’est ma maîtresse. Il gesticulait encore, quand le procureur disparut. Mon père me dit aussitôt : « Veux tu que ce bel homme te le mette en payant ? — Ô mon père ! — Appelle-moi monsieur devant lui. » On frappa, mon père ouvrit et j’entendis qu’il disait tout bas au jeune homme : « Apportez-vous les cinquante louis ? — Les voilà. — Mademoiselle, me dit alors mon père, vous savez si je vous aime pour vous-même ; voici un bel homme de mes amis qui veut vous faire un présent ; je sors, témoignez-lui votre reconnaissance. » Mon père se cacha et le procureur le crut sorti.

« As-tu été foutue aujourd’hui ? me dit-il en venant pour me prendre les tétons. Je le régalai d’un soufflet. « Apprenez que je suis ici chez mon père. — Vous êtes mademoiselle ?… — Oui, monsieur, je dois être mariée dans huit jours. — C’est un mariage de raison ou d’intérêt ? — Mais mon père ayant été instruit que mon futur était monstrueux, ce bon père a pris sur lui de me faire préparer ; je vous ai cru son ami ; j’ai consenti après avoir vu. » Le procureur était à mes genoux, il me demandait mille pardons. « Soyez donc honnête alors, » repris-je. Alors il me caressa, je lui rendis enfin un baiser. Il me renversa ; il avait le vit comme mon oncle, mais il était moins adroit. — De la pommade ! lui criai-je ; mon prétendu m’ayant fait entrer chez lui par surprise, il ferma les portes et voulut me violer ; ne le pouvant pas, il me pommada et ne réussit pas encore ; vous, pommadez-moi. » En parlant ainsi, ses tentatives me firent décharger ; je soupirais de volupté. Mon père crut que c’était de douleur ; il arriva, me pommada, dirigea le vit de mon fouteur dans mon con et dit : « Poussez à moi, soulevez du cul, étreins-le dans tes bras, seconde ton dépuceleur à chaque coup par un coup de croupe en avant, passe les jambes sur ses reins et serre en remuant ; bon… bon !… saccadez-vous !… bon !… — Ah ! dieux !… quel plaisir, s’écria le fouteur, comme elle a le con étroit… le mouvement délicieux ! » Je lui dardai ma langue en murmurant : « Mon cœur… mon roi… je t’adore !… — Ah ! la chère petite amie, elle est tendre… je décharge… je la fous… — Ah ! il me fout, mon père… tous les hommes foutent-ils !… ah ! mon père, quel plaisir !… mon âme va sortir par le trou… qu’il me fait… » Je déchargeai en me raidissant. « Ah ! la petite reine, s’écria le fouteur, elle décharge !… Mon père, donnez-la moi pour femme, je l’ai dépucelée, je l’épouse !… »

» Mon père, qui avait ses desseins sur moi, refusa ; il en résulta que le procureur enragé s’acharna sur moi et me foutit dix-huit fois ; mon père fut obligé de l’ôter de sur moi et de le porter chez lui : il ne pouvait plus marcher. Quant à moi, j’étais à peine fatiguée. Mon con lavé, rafraîchi, il n’y parut plus. Au retour de mon père, le voyant tout ému à la vue de mes tétons, je lui dis : « Si vous bandez, satisfaites-vous en me foutant deux ou trois fois. — Oh ! quelle scène ! s’écria-t-il, mais tu as un con, un tempérament impitoyables. Ils feront notre fortune : voyons si tu déchargeras encore. Foutons !… » Et en m’enconnant, il me loua fort de m’être avouée sa fille et du soufflet donné. « Les fouteurs dédaignent les foutues, mais avec toi ce sera le contraire ; je veux te mettre au-dessus de ces bougres-là. — Je décharge !… m’écriai-je. — Et moi aussi », me dit-il en me saccadant. Il me réenconna trois fois, et toujours je déchargeai. Je me lavai en disant : « J’épuiserais dix hommes. » Je lui recommandai d’instruire mon futur de ce qu’il fallait faire pour m’enconner ; je lui dardai ma langue et je partis.

» J’avais été foutue vingt-cinq fois dans la journée, sept fois par mon père. Je retournai chez ma marchande, mais tous les hommes que je rencontrais me tentaient. Que les putains sont heureuses ! pensais-je, elles attaquent qui elles veulent. Tout à coup une idée me vint : allons chez Guac, je lui dirai de me pommader ; qu’il m’estropie, mais qu’il me foute ! J’y volai.

» Il était avec un beau jeune homme, qu’il fit cacher au bruit de mes talons, mais je l’entrevis par le trou de la serrure. Guac me reçut mystérieusement et me conduisit dans la pièce obscure où je lui avais vu cacher le jeune homme. « Ma reine, ma belle future, me dit il, je crois que je pourrai vous enfiler aujourd’hui ; ayez seulement de la complaisance… — Oui, mais pommadez… ma tante… — J’entends… » Je sentis qu’il me remettait à une main plus douce ; on me prit les tétons, le con, on me darda la langue ; je caressai, on me troussa, je fis beau con. L’on se mit sur moi ; je sentis qu’on m’insérait un morceau de beurre frais à l’entrée de la vulve, au trou du con. On poussa, je secondai, m’apercevant avec étonnement qu’on ne me faisait presque point de mal. Enfin, on parvint au fond sans m’avoir blessée et l’on y déchargea… L’abondance et la douce chaleur du foutre me firent parler ; avec un plaisir, des élans, des transports incroyables, je m’écriai : « Cher amant… divin amant… j’expire de bonheur et de volupté… je t’adore !… » Le jeune homme déconna ; il me suça les tétons, les lèvres, me fit darder la langue, ce que je fis tendrement ; aussitôt il me réenconna avec fureur ; j’eus autant de plaisir que la première fois ; bref, il me recommençait sans cesse, et ce fut Guac qui le renvoya, car pour moi, déjà foutue vingt-cinq fois dans la journée, je crois que j’aurais laissé aller ces deux hommes jusqu’à cinquante, si tous deux avaient pu me le mettre. Guac, me voyant quelque difficulté à marcher, m’envoya chercher un fiacre pendant que je me lavais le con. « Eh bien ! ma charmante reine, t’ai-je bien foutue ? » me dit-il. Je rougis. « Loin d’être épuisé, je me meurs d’envie de t’enculer. — Ah ! non, non ! m’écriai-je avec effroi. — Eh bien ! branle-moi des deux mains, comme te voilà, le cul dans l’eau. » Je branlai son vit, qu’à peine je pouvais empoigner ; quand le foutre fut prêt à venir, il hurlait de plaisir… « Ta bouche, me disait-il, ta bouche ou je t’encule !… » Je décalottai le gland, je le pressai de mes lèvres, le foutre arriva… De peur qu’il ne tombe sur mes tétons, j’ouvre la bouche, et il m’est lancé au fond du gosier. Je l’avale comme un lait de poule… il y en eut une chopine… « Foutre ! foutre ! s’écriait Guac, je me pâme ; ah ! céleste garce… tu vaux mieux que toute la terre. Est-ce bon ?… Ce qui fait tant de plaisir en bas doit faire du bien en haut… Ah ! divine putain, je t’en nourrirai ! » Le fiacre arrivait, Guac m’y porta, on me l’avait mis trente-sept fois.

» Le frère de ma marchande se trouva seul à la maison lors de mon retour. « Mademoiselle Convelouté, me dit-il, que vous êtes cruelle pour moi… on dit que vous allez vous marier. Vous devriez bien favoriser aux dépens du futur un jeune homme qui vous adore. C’est un veuf, un laid, vous êtes pucelle et si jolie ! D’ailleurs, il l’a très gros, dit votre oncle, et il vous fera très mal ; si un vit plus jeune que le sien vous préparait ? Et voyez (et il mit à l’air un vit charmant), c’est un véritable croque-pucelage sans faire mal. Je sais m’y prendre. Le mari de ma sœur est un bandalaise, et elle se fait ôter de temps en temps par moi les toiles d’araignées du bijou. » Ce langage me plut et son vit me tentait ; je lui répondis : « Je n’ai point d’araignées à ôter. » Il vit à mon air que je n’étais pas de mauvaise humeur, il me prit les tétons. « Finissez donc, libertin », lui dis-je doucement et sans presque le repousser. Il me prit la motte : « Oh ! c’est trop fort, ceci ; voulez-vous bien finir. » Il était déculotté, il bandait raide… il me renversa sur le lit de sa sœur, me troussa et se mit sur moi, tandis que je disais nonchalamment : « Eh ! mais c’est donc une violence ?… » et que je me défendais d’une manière qui me livrait… Il me dit : « Ah ! céleste innocente, je vous le mettrai !… » Il m’enfila… je ripostais en hennissant du cul comme pour le repousser, il n’en dardait son vit que plus fort. « Non, s’écria-t-il en déchargeant, il n’est rien tel que d’enconner l’innocence ! » Cependant, craignant que je ne me débarrasse, il me foutit trois coups sans déconner (ce qui fit mes quarante fois dans la journée) et ne me quitta qu’en entendant du monde ; je courus me laver.

» C’était la marchande ; elle dit à son frère : « Heureusement que c’est avec Convelouté, tout autre aurait sauté le pas, polisson ! Mais l’as-tu attaquée ? — Oui. — En ce cas, tu dois n’en pouvoir plus ; viens, que je te soulage. » Il y avait encore de l’huile dans la lampe, le jeune homme mit le verrou, nous enfermant ainsi tous trois, et il se jeta sur sa sœur, qu’il enfila d’un trait. Ah ! quels coups de cul elle donnait… « Lime, lui disait-elle, je décharge, sois à moi, étreins-moi vivement… fous-moi vingt fois en une ! » Je les voyais… ranimé par là, mon insatiable conin désirait un vit, lorsqu’on frappa doucement ; j’ouvris, en tirant les verrous plus doucement encore. J’espérais que ce serait le mari de la marchande, qui depuis longtemps brûlait de me le mettre ; je me proposais de le pousser dans une autre pièce ; point du tout, c’était un beau jeune homme qui avait beaucoup d’air de celui par qui Guac venait de me faire foutre. « Mademoiselle, me dit-il, se nomme Aglaé Convelouté ? — Oui, monsieur. — Mademoiselle est la prétendue de monsieur Guac ? — Mais oui, monsieur. — Aimez-vous fort ce monsieur Guac ? — Monsieur, la raison et non la passion font un mariage. — En ce cas, mademoiselle, je ne vous ferai pas de peine en vous révélant un secret. — Quel est-il, monsieur ? — C’est que tout à l’heure vous avez cru être possédée par votre futur. — Quel conte vous me faites-là, monsieur. — J’étais présent, mais caché, mademoiselle ; son timon de carrosse ne pouvant vous perforer, il m’a vendu votre pucelage cent louis, et c’est moi qui vous ai déflorée. Me préféreriez-vous ? — Ce que vous me dites est-il possible, monsieur ? — Cela est ; il l’a trop gros ; on vient de vous le mettre, et c’est moi. « Je le savais bien. » Il n’y a qu’un mot à dire : pouvez-vous m’épouser, monsieur ? — Mademoiselle, je suis marié à une vieille de soixante-dix-huit ans, qui m’a fait ma fortune, et je suis obligé d’attendre qu’elle soit morte. — Et si je devenais grosse, monsieur ? J’épouserai M. Guac. — Voulez-vous être ma maîtresse ? — Cela ne me conviendrait pas. — De son consentement ? Comme vous m’avez eue déjà, et que c’était de son consentement, je m’y prêterai, pourvu qu’il ignore que je le sais. — Oh ! de tout mon cœur ; ceci marque votre honnêteté. Êtes vous seule ? — Non, la marchande est là. — Pourrais-je vous avoir à coucher ? — Oh ciel ! je ne saurais découcher que sous le prétexte d’aller veiller mon père en le supposant indisposé ; ainsi, cela est impossible. — J’irai, si vous le permettez, parler tout uniment à votre père ; je suis riche, il vaudrait mieux que je vous donnasse le prix de vos faveurs qu’à un vil malheureux comme Guac. — Eh bien ! parlez à mon père — Je reviendrai vous chercher s’il m’accorde ma demande. — Mais ne revenez pas seul ; je veux voir quelqu’un à lui et que je connaisse. — Vous serez tranquillisée. »

» Il alla chez mon père ; il lui raconta comment Guac, n’ayant pu me dépuceler, lui avait vendu mon pucelage cent louis en quatre séances, vingt-cinq louis chacune, dont la première était payée ; qu’il m’avait enconnée en me pommadant et qu’il avait trouvé mon bijou délicieux et si satiné qu’il n’en voulait plus d’autre, qu’il m’avait demandé de coucher avec moi, et que c’était par mon conseil qu’il s’adressait à lui ; il lui offrit ensuite les soixante-quinze louis restants pour les trois nuits suivantes. Mon père répondit : « Puisque Guac a voulu être cocu, qu’ainsi soit fait. Je consens, monsieur, que vous couchiez avec ma fille, si vous avez cueilli sa rose, ce qu’elle me dira, allez la chercher avec un billet par lequel je vais la demander. » Et il écrivit, puis il accompagna le galant jusqu’à la porte de ma marchande que son frère foutait encore.

» Cependant, je m’amusais à voir coniller le frère et la sœur ; j’étais en feu quand le jeune homme reparut avec un billet de mon père ; je vis par la fenêtre celui-ci qui nous attendait dans le carrosse de mon dépuceleur prétendu. Je partis en avertissant que j’allais veiller mon père malade. À notre arrivée, le galant paya un beau souper et remit vingt-cinq louis d’or à mon père. On mangea, on but, puis je fus mise au lit ; le jeune homme exigea que mon père me déshabillât et me lavât la motte ; s’étant lui-même mis à nu dans un instant, il entra dans une chemise fort large et qu’il avait apportée, afin de me palper mieux. Il appela mon père pour qu’il lui mît le vit dans le trou de mon con, puis il poussa ; il eut autant de peine que chez Guac, ce qui m’étonna moi-même ; aussi dit-il : « Elle a le conin réellement étroit : elle se réempucellerait en huit jours si on la laissait tranquille. » Il me foutit six coups. Mon père, couché à côté de nous, lui mettait toujours le vit dans le con. Il s’endormit ensuite et moi aussi. Le lendemain, il fit faire d’excellent chocolat, qui me refit ; je refusai sa voiture pour retourner chez ma marchande.

» On ne se douterait pas pourquoi. J’avais oui dire que le foutre avalé chaud était excellent pour la poitrine, fortifiait et blanchissait le teint ; je voulais en avaler ma chopine en suçant le vit de Guac ; j’y courus dès que je me vis libre ; il allait sortir. « Je viens vous donner du plaisir, lui dis-je, mais sans en prendre ; vous m’avez trop fatiguée hier. — Allons, ma belle, que faut-il faire ?… vous enculer, vous encuisser, vous endosser, vous enaisseller, vous enoreiller, vous encoller, vous entétonner, décharger sur le nombril, me faire serrer le vit entre vos mollets, faire un con de votre soulier ou de votre jolie mule ?… tout, je ferai tout pour vous, hors vous enconner ; je ne saurais pas ce que nous sommes, vous trop belle et moi trop laid… » Au lieu de répondre à ce langage, qui était de l’arabe pour moi, j’avais déboutonné sa culotte et le branlais d’une main en chatouillant par instinct les couilles, de l’autre. Il se récriait de plaisir : « Déesse… sacrée garce… divine putain… branle… branle… chatouille… chatouille les couilles… oh ! oh !… quelles délices… bougresse… gueuse… putain… divinité… le foutre vient !… » À ce mot, j’embouchai le gros vit, le palpotant de ma langue et du palais. Ce fut alors que Guac en délire s’écria : « Foutre !… divine bouche !… con de la déesse Vénus, con de Cléopâtre conniliée par Antoine, con de Laïs, d’Aspasie, de Phryné, con d’Agnès Sorel, de Marion Delorme, de Ninon, de la d’Aubigné, de la Vallière, de la Pompadour, de la Duthé, de la Lange, de la jolie Marc, de l’adorable et provoquante Mézerai, de la jeune et naïve Henry, vous ne valez pas cette bouche-là ! je fous… ous… ous !… je décharge… avale… avale !… gorge-toi de foutre, ma reine ! » Il dégorgea vivement, quoique je lui suçasse encore le vit. « C’est trop de plaisir, dit-il, on en mourrait ! » Il me fit prendre quelques cuillerées de café pour me rincer la bouche, puis je me remis à le branler. Il me suça les tétons, me fit darder ma langue et voulut me gamahucher ; je m’y refusai, devant être foutue le soir. Il rebandait, je secouai, je chatouillai, le foutre revint et j’en avalai une nouvelle dose, ce qui eut lieu trois fois de suite ; le manque de temps seul nous obligea à nous séparer.

» Le soir à neuf heures, une voiture vint me prendre et me mena chez mon père ; on y soupa, coucha et foutit comme la veille. Le lendemain, après le chocolat, j’allai faire mon déjeuner de foutre chez Guac. De retour chez ma marchande, son mari, sans doute instruit par le frère de sa femme, voulut me le mettre. Je m’y refusai absolument ; il s’en plaignit à sa femme, qui m’en fit reproche, mais lui ayant dit que mon prétendu me l’avait mis dix fois en gardant mon père avec moi, elle fit mes excuses à son mari en le priant d’attendre son tour.

» Le soir on vint me prendre. Madame Viédase, ma marchande, me dit à l’oreille : « Tâche de ne pas être foutue, afin que mon mari puisse te le mettre demain : il s’en meurt. » Je trouvai mon amant chez mon père. En soupant, on parle de Guac. Mon amant dit qu’ayant été enconnée devant lui, je ne devais pas redouter la grossesse. « C’est pourquoi, ajouta-t-il, j’enfourne à plein con et décharge au fond. — Je vous mets le vit dans le conin de ma fille avec plaisir, dit mon père, afin de mieux cocufier ce jean-foutre de Guac qui vous a vendu son pucelage. — C’est aussi ce qui me met en fureur érotique quand je fous sa future, reprit mon galant ; je pousse encore une corne à ce bougre de Guac et je me trouve intarissable. Il m’a même passé une idée par la tête, c’est de vous donner à chacun cinquante louis pour que vous foutiez ensemble tous deux, afin que le mâtin soit recocu et surcocu ! — Tope ! s’écria mon père, après votre affaire faite, vous me mettrez le vit dans le con de ma fille. — Non, non ! m’écriai-je. — Vous me la retiendrez si elle récalcitre. — Je n’ai pas ces idées, leur dis-je ; si je remue du cul comme je le fais alors que mon amant me fout, c’est que je l’aime. Quant à monsieur Guac, je lui dois beaucoup de reconnaissance : il est ma nourrice et c’est lui que je tette. » On ne comprit pas le sens de ce mot ; on me coucha.

» Au lit, mon amant me foutit six fois ; à la sixième fois, mon fouteur dit à mon père : « Mets toi sur ta fille et fous-là ; je vais l’introduire. » Mon père me grimpa ; le jeune homme lui mit le vit dans mon con ; il poussa ; comme j’étais amoureuse de lui plutôt que de tout autre homme, je remuai de la charnière comme une princesse foutant avec un page ; le jeune homme, ranimé, entra dans un tel érotisme, en nous voyant décharger, qu’il nous fit mettre sur le côté et m’encula tout enconnée que j’étais. J’allai me laver et nous dormîmes.

» Le matin, au déjeuner, le jeune homme paraissait ivre de joie. « Ah ! qu’il est cocu, le bougre ! s’écriat-il ; bonhomme, voilà un effet de cent louis ; il faudra que tu la foutes après le mariage, et il y aura vingt-cinq louis chaque fois. » Il partit et je courus chez Guac, que je commençais à aimer autant que mon père.

» Il me reçut avec transport, me traitant de divine garce, de céleste putain. Il m’allaita de foutre six copieuses fois, ce qui me mit dans un tel érotisme que je retournai chez mon père. « Ton procureur, lui dis-je essoufflée, doit être remis depuis l’autre jour ; je brûle… cours-y si tu m’aimes ! » Il y alla, m’appelant Cléopâtre ; il trouva le jeune homme à la fenêtre, son vit bandant à la main. — Je viens de voir entrer votre fille, et je me branlais à son intention, dit-il. — Gardez-vous-en bien, apportez un petit présent et venez le lui mettre. — Vingt-cinq louis… — C’est trop pour une pratique ; un louis par coup, soit, mais je n’en remettrai pas, elle gagnera peut-être la somme. » Il vint chez moi ; en entrant, il jeta la bourse au pied du lit. « Allons, ma fille, me dit mon père, tu es à tes pièces : autant de coups foutus, autant de louis ; mais il ne faut pas te tuer, mon amie. Il allait se branler à ton intention quand je suis entré. » À ce mot, je me jetai à son cou et lui dardai ma langue en lui disant : « Ah ! cher ami, je t’adore !… — Moi aussi », me répondit-il, et il me prit les tétons et le con. Je me renversai, et il se mit sur moi, je me fourrai son vit dans le con, et en quatre coups de cul je me le mis au fond ; il déchargea en me sentant émettre ; il me foutit dix coups. « J’ai quinze louis à-compte, lui dit mon père en le voyant se laver et reculotter ; vous reviendrez quand vous voudrez. »

» Nous étions à l’avant-veille du mariage ; tous les matins, Guac m’avait allaitée, ou plutôt affoutrée, ce qui m’avait rendu la peau plus blanche, le teint plus brillant, le con plus satiné, et me donnait un tempérament si violent que je n’étais à mon aise qu’un vit au con. Le jeune homme dit en déjeunant : « Guac doit être surpris de ne pas me revoir. Cela pourrait faire tort dans son idée au con de ma belle fouteuse ; aussi je veux lui acheter la première nuit de sa mariée, puisque l’impitoyable agnès veut absolument l’épouser. » Je le lui avais dit en foutant, mon père applaudit. Mais en me conduisant chez Guac, que j’allais téter, ce bon père ajouta : « Tu n’es pas une mariée ordinaire ; ce qui éteindrait la soif d’une autre n’est qu’une goutte de foutre pour toi. J’ai une idée, c’est de m’arranger à te régaler après-demain, en te le faisant mettre jusqu’à extinction de forces pour tous ceux qui t’ont déjà foutue, moi d’abord, ton oncle, ton procureur, le frère de la marchande et peut-être son mari ; s’il se trouve quelques nouveaux bougres, ils t’enculeront, sous prétexte de conserver ton pucelage à ton époux. C’est un délice que d’enculer une mariée le jour de ses noces, et ils le payeront bien ; je m’arrangerai avec Guac pour tout cela. » Nous arrivâmes ; j’embrassai mon père, transportée de reconnaissance ; en le priant de tâcher de me suivre secrètement pour me voir téter ; j’entrai, je l’introduisis. Guac courut à moi en se déculottant ; il me baisa pieds, jambes, cul, con et tétons ; il me fit ensuite lui darder ma langue, après quoi il me mit son vit en main ; je le secouais vivement, lorsqu’il me dit : « Garce, je suis raisonnable, je ne t’enconne pas ; il faut que ton père et ton oncle te foutent le jour du mariage ; je t’aurai pour la nuit trois vits frais, dont celui qui t’as dépucelée sera un… Ah ! l’idée que ton père t’enconne va me faire décharger une pinte de foutre et te l’entonner dans le gosier ! Allons, garce ! ça vient, embouche-moi le vit… ah ! ah ! ah ! le bougre fout sa fille… ton père te fout, garce… te fout, putain… ah ! je décharge à cette divine idée… houah ! » Il se pâma presque. Pendant l’interruption forcée, j’allai prendre mon père à sa cachette : « Fous-moi, lui dis-je, puisqu’il le faut pour le bonheur de mon prétendu… — Ah ! déesse, s’écria Guac en se précipitant à genoux, tu incestues pour moi ! » Il m’introduisit le vit paternel : « Remue du cul, me criait-il, saccade ! — Je décha… arge… lui dis-je, viens, cher ami, que je te branle. » Guac hennissait de plaisir en sentant venir le foutre ; il m’emboucha sans que mon père me quittât, et en même temps que j’avalais du foutre, j’en reçus dans le con, et je déchargeai. Mon père me foutit quatre fois et Guac m’avait embouchée quatre fois quand on frappa. Guac courut ouvrir, pendant que je me rinçais la bouche et le con. C’était mon oncle. « Vous arrivez à point, lui dit-il, on essaie ma future et vous allez l’essayer. » Mon père expliqua la chose. Guac me renversa sur le foutoir et mon oncle m’enconna. Il me foutit six coups ; j’embouchai six nouvelles fois le vit de Guac, après quoi on me laissa respirer. Il fut ensuite convenu que douze fouteurs me passeraient sur le corps le jour de mon mariage, en con ou en cul, à mon choix, et que Guac, qui, lui seul, aurait ma bouche, me ferait foutre la nuit et dans l’obscurité par trois vits nouveaux de son choix. Mon oncle émerveillé s’écria : « Mais elle sera putain !… — C’est ce qu’il me faut pour que je l’adore ! et ne vous en plaignez, ni son père ni vous, puisque vous serez les seuls qui ne payerez pas… » En achevant ces mots, il se prosterna devant moi en me traitant de déesse.

» Je retournai chez ma marchande ; son mari et elle-même me tourmentaient pour que le premier m’eût une seule fois avant mon mariage ; ils me pressèrent plus fort que jamais, et je cédai ; la femme me mit dans le con le vit de son mari ; je ne fus foutue qu’une fois, cet homme étant faible et sa femme le voulant être après moi. Ce fut de ma main qu’elle reçut dans son con le brûlant vit marital. Cette opération faite et répétée, je les quittai en leur disant adieu ; ils pleuraient. « Ce qui me console de ta perte, me dit ma marchande, c’est que mon mari t’as foutue. Ta voluptueuse idée me le fera mettre plus souvent. » Je partais quand le frère entra. Sa sœur lui dit ce qui venait de se passer ; il ne répondit rien, mais il me ramena du côté du lit, m’y renversa et me foutit devant eux sans prononcer une parole ; il voulait me recommencer ; je m’y refusai, en l’invitant, ainsi que son beau-frère, à venir me le mettre le surlendemain, jour de mon mariage. On me remercia.




CHAPITRE XXXVI.

De l’homme poilu, Convelouté, Linars, etc.

» À mon arrivée chez mon père, je lui racontai ce que je venais de faire. « Il ne faut pas, quand on a tant d’ouvrage payé, en faire qui ne rapporte rien. Il vient de m’arriver un homme d’assez agréable figure, très vigoureux, car il est brun et tout poilu, qui offre une très forte somme pour t’avoir cette nuit. — Que rien ne t’empêche de prendre, répondis-je en souriant ; je ne suis pas fatiguée pour si peu de chose. »

» Mon père rassuré me fit prendre un bain chaud, puis un froid, mettre au lit avec une chemise large, me fit avaler un excellent consommé ; ensuite, il me laissa dormir ; il était alors cinq heures du soir. À minuit, je m’éveillai, me sentant lécher le con ; je priai l’homme de se montrer, il leva la tête et je vis un basané d’une fort belle figure ; je souris, il me suça les tétons en me disant des choses agréables : « Vous avez un beau con, une superbe motte, un ventre de pucelle, un cul d’albâtre, des tétons blancs comme neige, un con dégagé, des lèvres voluptueuses, de belles dents, les plus beaux yeux !… les cils, les sourcils, les cheveux comme la déesse de la beauté, la jambe parfaite, le pied le mieux fait !… Quand je vous aurai foutue, je vous dirai le reste. » Mon père me dit de me lever pour souper. Le basané me porta toute nue dans ses bras auprès du feu. Là, je vis Guac avec grande surprise ; Fysistère (le basané) me laça, me priant de bien faire refluer mes tétons ; mon père me chaussa une jambe et un pied, et Guac l’autre jambe et l’autre pied, en bas, en souliers de soie d’une éblouissante blancheur. On se mit à table ; mon fouteur voulait que je restasse les tétons découverts ; nous soupâmes, j’avais appétit. Ce basané but et mangea comme un hercule. En sortant de table, il dit à mon père et à mon futur : « Vous ne m’avez pas trompé ; elle est au-dessus de tous vos éloges. Si l’intérieur du con ressemble à l’extérieur, elle est à moi coûte que coûte. — Voyons votre vit, dit Guac… Elle ne sera que trop parfaite ; voici le mien et vous savez que je n’ai pu l’enconner, puisque c’est ce qui vous a fait parler à monsieur Convelouté, mon beau-père. — Je verrai si elle a le mérite de ce beau nom ; mais vous avez un vit épouvantable, monsieur Guac ! Empoignez-le, la belle, que je voie comme il est bien bandant. » Je saisis le vit de Guac, qui se récria de plaisir. « Je bande, reprit Fysistère, mais faites bander votre père, et comparons. » Je lui pris cependant le membre, qui grossit en le serrant dans ma main. On compara ensuite. Guac l’avait le triple de l’homme velu, qui lui-même était le double de mon père. « Je voudrais lui dire un mot », demanda-t-il furieux de luxure. Il me poussa derrière une fenêtre, me cacha derrière le rideau et me déchargea dans la bouche. Mon père seul devina ce que Guac venait de me faire. Pour moi, je fus singulièrement fortifiée par cette bavaroise ; je brûlais aussi.

» Je fus ravie lorsque Fysistère dit : « Il faut d’abord que je la foute habillée. » Il me porta sur le lit, ôta ses culottes et nous laissa voir un corps velu comme celui d’un singe ; il me fit lui prendre son bracquemard et me dit : « Introduis moi cela dans le trou de ton con et lève du cul comme il faut à chaque fois que je pousserai. » Je m’enconnai aussitôt ; il poussa ; je fis un cri, car il me déchirait, étant plus gros que mon oncle et que tous les vits qui m’avaient foutue. « Ce n’est rien, me dit-il, je te déflore, je te dépucelle. Remue du cul. » Je remuais de mon mieux, tout en soupirant en lui rendant en coups de cul tous ses coups de vit. Il parvint au fond, mes trompes lui pincèrent la tête du gland. Il hurla de volupté : « Garce adorable ! s’écria-t-il, ton con satiné pince le vit ; ta fortune est faite, ainsi que celle de ton père et du futur qui t’a vendue à moi ! Allons, fous bien ! » Je remuai, je tortillai du cul, je soubresautai de la manière dont me disait mon père et Guac lui-même. « Je suis ravi, s’écria le basané ; elle décharge… Ah ! elle me fera un petit bougre à queue ! » Il dit à mon futur : « Viens çà ! jean-foutre, passe-moi la main sur le croupion et chatouille-moi d’une main ce que tu y trouveras et les couilles de l’autre. » Guac obéit.

» J’ai su depuis qu’au croupion le basané avait une queue de la même forme qu’un vit, mais velue comme son corps, et que ce fut cette queue que mon futur chatouilla. « Je ne quitte pas d’une heure ce con céleste, disait l’homme à queue en saccadant ; chatouille, chatouille, bougre, les couilles et ma queue !… » Il déchargea six fois sans déconner… Je demandai alors à laver ; mon futur m’épongea le con et me le baisa en l’appelant con d’or. Mon père me suça les tétons. Guac dit au basané : « Elle est à vous, mais je bande comme un carme, permettez que je l’encule. — L’enculer, non, c’est du foutre perdu ; encore moins l’enconner, je veux qu’elle me fasse un petit à queue ; mais si elle avalait du foutre, comme j’ai vu certaines femmes tempéramenteuses, je consentirais que tu l’embouchasses. » À ce mot, je saisis le vit de mon futur et je l’aurais avalé s’il n’avait pas été si gros. Il me déchargea au fond du gosier en rugissant, et le foutre me descendit bouillonnant dans l’estomac. « Ah ! elle aime le foutre ! s’écria le basané ; elle a toutes les perfections, et elle sera aussi longtemps belle que féconde ! Allons, papa, embouche-la aussi, de tous les foutres, le paternel est le meilleur. » Je me jetai sur mon père, le renversai sur le lit, saisis son vit bandant que je fis aller et venir dans ma bouche jusqu’à ce qu’il déchargeât. Je suçai son foutre avec délices. « Bon, s’écria le poilu, elle est dans les bons principes, elle est impayable ! » Le basané me déshabillait, déchaussait ; mon père et Guac l’aidaient ; je fus mise nue, patinée, baisée du haut en bas, tandis que je me rinçais la bouche. On me passa la grande chemise ; l’homme à queue velue tout nu y entra, me suça les tétons, me lui fit darder ma langue, puis dit à mon père de lui intromettre le vit dans mon con.

» Le basané me foutit six nouveaux coups sans déconner. Je me sentis fatiguée ; je voulus laver ; je restai une heure sur le bidet, le con dans l’eau. Le basané s’était amusé à faire bander Guac et à lui faire me décharger trois fois dans la bouche ; il m’appela en disant : « Tu es assez rafraîchie, viens sur le foutoir, que je te donne le bouquet. » Il se le fit introduire par mon père, qui me dit : « Courage, mon enfant, voici un fouteur qui en vaut dix ; je tâcherai de te faire soulager si cela continue. » Je fus encore foutue six fois, mais avec tant de véhémence que je n’en pouvais plus… Sur ma plainte, le basané dit que le bouquet était le double des autres assauts. « Et combien donc l’allez-vous foutre de coups ?… lui demanda mon père. — Vingt-quatre est ma dose. — C’est trop, elle ne ferait pas d’enfants ; elle a une cadette aussi jolie que son aînée est belle ; je vous la donnerai pour soulager sa sœur. — Je l’accepte, s’écria Fysistère, et il m’en faudra bien d’autres, car je ne les fous plus dès qu’elles sont pleines, ou pendant qu’elles allaitent leurs petits. La jeune garce est-elle là (et il me foutait toujours) ?… — Non, vous ne pourrez l’avoir que demain soir. — En ce cas, j’achève de foutre celle-ci mes vingt-quatre coups. Je déconne, qu’elle lave, je n’en ai plus que cinq ; si son futur se trouve en état, qu’il lui donne à téter du foutre, cela la fortifiera » Aussitôt Guac m’apporta ses couilles à chatouiller et son vit à branler. Je m’en acquittai si bien, qu’il hennit au bout de quelques minutes, et qu’à peine eus-je embouché son vit qu’il déchargea en sacrant. « Elle a toutes les qualités, elle est parfaite ! s’écriait le poilu en me réenconnant. Si la petite sœur la vaut, ce sont deux conins impayables. » Il acheva de me foutre cinq fois sans déconner. Je puis me rendre le témoignage que je déchargeai à chaque assaut, plutôt deux ou trois fois qu’une. Aussi Fysistère en était-il émerveillé et me nommait-il la seule fouteuse digne de lui. Mon père lui dit alors : « Ce ne sera pas encore assez de ma cadette, mais j’ai votre affaire ; il me reste une nièce religieuse qui a des vapeurs hystériques, je vous la donnerai pour reposer mes filles. — Je leur donnerai à toutes douze mille livres de rente, répondit le basané, amenez-les moi chaque jour, demain excepté. J’ai à fourgonner une grande blonde qui a ouï parler de moi et qui veut en tâter. » Il s’en alla.

» Cette scène changea tous nos projets. Je dormis jusqu’à midi, on s’habilla, je fus mariée à une heure, la noce fut gaie. Ma sœur y était ainsi que ma cousine la carmélite hystérique, mon père ayant trouvé le secret de l’avoir au moyen d’une permission de prendre les eaux qu’elle sollicitait depuis longtemps. J’eus réellement pitié du conichon de ma sœur Doucette, et je résolus de la voir dans la journée. Mon père me le montra et la gamahucha devant moi, en alléguant le motif de prévenir une maladie. Ah ! qu’il était mignon ! je l’aurais gamahuché à mon tour sans ma coiffure d’épouse, car son joli petit foutre virginal me tentait. Notre père la prévint qu’il fallait qu’elle me soulageât la première nuit de mes noces, et l’aimable enfant y consentit avec naïveté. Je vis aussi le con de ma cousine la carmélite ou la belle Victoire Loudo. Il n’était pas mignon, mais il avait une superbe perruque noire. Elle entra en fureur érotique dès qu’on le lui eut touché du bout du doigt, et mon pauvre père fut obligé de lui mettre devant ma sœur et devant moi, ce qui ne la calma que pour un instant. Nous appelâmes mon oncle, qui la foutit trois fois, puis le jeune homme, qui fut vite réduit, ensuite le procureur et tous ceux qui devaient me le mettre ce jour-là. Les enculeurs vinrent après ; elle fut foutue, refoutue, enclouée, réenclouée et calmée[ws 6]. Mais on n’appela pas monsieur Guac, j’en étais jalouse ; pendant ce temps-là mon père branlait ma sœur ; l’enculage de la religieuse le fit entrer dans une telle érection qu’il la poussa dans un cabinet où je les suivis. Il la renversa et la dépucela. J’insérai le vit paternel dans le joli conin à Doucette, et c’était une fonction nécessaire.

» On lavait la religieuse ; m’étant aperçue que Guac la convoitait, je lui témoignai ma jalousie, qui le flatta ; il me promit de réserver son foutre et son gros vit pour ma bouche en attendant que les enfants m’eussent élargi le con. — Mais vous m’aviez vendue, lui dis-je, avant de m’avoir livrée à l’homme velu, pour être foutue et enculée ma nuit de noces. Combien de fouteurs et d’enculeurs devais-je avoir ? — Six, à deux mille écus chacun. — Vous voyez que je n’ai besoin que de repos, mais il ne faut pas manquer une aussi jolie somme ; vous avez demandé le silence et l’obscurité ? — Oui, ma reine adorée, je ne me suis engagé qu’à te faire voir toute nue, sans chemise, comme en jouant avec toi, nu aussi, dans la chambre. Au reste, le silence et l’obscurité sont essentiels, puisqu’ils en usent pour moi. Les six bougres, placés chacun dans une chambre séparée, devaient repaître leurs regards de tes charmes et les espérer, chacun comme le possesseur unique, à un signal donné. — Tout cela se fera, je serai remplacée par trois personnes. Nous donnerons le plus petit vit et le plus délicat à ma sœur. Le plus vigoureux et le plus brutal à la carmélite. Je vais vous avoir ma marchande, qui ne demandera pas mieux que d’être foutue sans être compromise. Vous arrangerez tout pour qu’elles reçoivent chacune deux hommes, ce qui sera d’autant plus facile que vous n’aurez que les hommes à tromper. »

» Guac admira mon entente et mon économie. Il me promit une soumission entière à mes ordres et me demanda la permission d’appeler ma sœur ou la religieuse pour le branler. Je les appelai toutes deux. Je dis à la carmélite, en lui découvrant les tétons, de prendre le vit et les couilles de mon mari. Je mis ensuite ma sœur en position, troussée jusqu’au-dessus des reins, et comme elle avait le plus joli cul du monde, elle montra le derrière ; je me mis à côté d’elle, troussée de même ; je montrai le devant. Guac, chatouillé par une main douce et jouissant d’une triple perspective aussi belle, y compris la gorge de la religieuse, ne tarda pas à hennir de plaisir. Bientôt il entra en fureur, et il allait enconner la religieuse si je ne lui avais sauté sur le vit, que j’embouchai. Il me déchargea dans le gosier en rugissant. Nous sortîmes tous quatre pour aller danser, et ma sœur, ma cousine et moi nous fûmes reçues avec transport.

» Mes six fouteurs pour la nuit étaient arrivés. Guac, qui se fût bien gardé de me les montrer si j’avais dû les avoir, s’en fit une fête quand ce furent d’autres qu’on allait leur livrer. Il me les désigna : c’étaient six monstres de laideur. Guac trouva le moyen de les faire mettre nus successivement dans une pièce isolée, sous le prétexte de les frotter d’un baume fortifiant.

» Le premier était un squelette décharné, ayant le vit comme mon père. Il avait un long nez qui touchait à son menton, les joues creuses, l’œil vif, des verrues noires sur le corps. Je le réservai pour ma sœur à cause de son vit, n’espérant pas mieux ; il se nommait Widewit.

» Le deuxième était un gros petit homme très ventru, ayant le vit de mon oncle, la peau comme une écrevisse cuite, pour nez une grosse betterave, de gros sourcils, une bouche évasée et les lèvres gercées des gros mangeurs. Ce fut le deuxième de Doucette, si je ne trouvais pas mieux ; on l’appelait en russe Wiwitencon de la Cowillardière.

» Le troisième était fait comme un héron et un dromadaire ; il était juché sur de longues pattes sans mollets, il portait sur ses épaules une colline en cône aigu ; son visage était noir et sec ; ses cuisses grêles n’étaient distinguées de ses jambes que par d’énormes genoux. Tout ce qui manquait à ces parties se retrouvait dans son vit, plus gros que celui de notre homme à queue et moins que le double vit de Guac. Je destinai Towtenwit à ma marchande, qui était chaude, large et stérile.

» Le quatrième était un grand marchand de blé aussi large que haut, tout noir, tout bourgeonné, ayant quelques livres de couilles, un vit très long, gros comme celui de mon oncle. Je destinai Witplongeardow à ma cousine, à cause de ses couilles.

» Le cinquième avait le visage de la teinte du ventre d’un crapeau, la tête monstrueuse, le ventre de Desessarts, le vit comme Guac. (Il devait m’enculer, de convention faite.) Son regard était affreux, sa bouche dégoûtante et son nez encore plus. Witerwell fut voué au large con de ma marchande.

» Le sixième et dernier était grand, voûté, bancroche, roux, chassieux ; il avait un vit à bourrelet, tant il était long ; aussi en avait-il apporté un qu’il devait ajuster pour m’enculer. Perceawant fut le deuxième de mon ardente cousine.

» Le soir arrivé, on me mit au lit, et chacun des six monstres crut qu’il allait avoir le plaisir d’être mon bourreau. Guac me conduisit dans la chambre nuptiale et parut me mettre au lit, mais il nous distribua dans quatre pièces, et les lumières furent exactement retirées. Quant à moi, j’étais restée debout, faisant à chacun des lieutenants de mon con le portrait du beau jeune homme qu’elle allait presser dans ses bras. Je me croyais, en conscience, obligée de leur donner des plaisirs imaginaires, à défaut de la réalité. « Ma toute belle, dis-je à ma sœur, avec quel plaisir tu me sacrifierais ton repos si tu voyais le jeune homme charmant qui doit froisser tes appas ! C’est un sylphe, un amour ! » J’allai ensuite à la religieuse : « Tu vas sentir la différence de la couchette de ta cellule au lit d’une nouvelle mariée, ma chaude cousine : un bel homme, un gros vit ! Crie, mais ne parle pas, puisque tu vas passer pour moi. » Je me rendis ensuite auprès de ma marchande : « Vous allez être rassasiée de ce que vous aimez tant, mon aimable maîtresse ; un jeune homme superbe, et peut-être deux, qui me désirent avec emportement, vont me le mettre dans votre con brûlant jusqu’à extinction de forces… Leurs vits sont gros ; ainsi faites-vous pommader comme une pucelle et remuez du cul pour avaler ces énormes morceaux… » Ma marchande me remercia en me priant de la mettre promptement aux prises. Je courus lui chercher Towtenwit, le troisième.





CHAPITRE XXXVII.

Des six fouteurs pour trois foutues.

» Happée par le monstre qu’elle croyait un ange, ma timide sœur soupirait ; j’entendais qu’on la gamahuchait, qu’elle déchargeait « Je meurs ! » murmura-t-elle… « Comme tu as la voix douce, belle mariée », lui dit Widewit bien bas, et aussitôt il grimpa sur elle et l’enconna. La pauvre petite, quoique dépucelée, fit un cri ; je parlai pour la déguiser ; le vieux monstre la manégeait, la caressait ; elle le secondait de tout son pouvoir et redéchargeait. Grâce à moi, elle avait le même plaisir que si elle eût foutu avec un beau garçon ; la voyant bien enfilée, j’allai à la religieuse.

» Witplongeardow s’était avisé de ne pas mettre son bourrelet ; je m’en doutais aux gémissements de la pauvre martyre ; je le dis à Guac, qui le désarçonna et lui donna quelques soufflets. J’entendis qu’il lui disait bien bas : « Bougre, est-ce que tu vas m’estropier ma femme ? ton bourrelet ! » Le fouteur le prit, et la fouteuse n’eût plus que du plaisir.

» Je courus à ma marchande, que Towtenwit ne pouvait enconner, par maladresse ; je mis la tête sur l’oreiller et dit en soupirant : « Priez donc mon père de vous l’introduire ». Guac, qui me suivait doucement, vint faire l’intromission, et tout alla bien.

» Chacune des trois filles fut foutue deux fois en con ; ensuite, comme de concert, les trois bougres retournèrent la médaille. Deux des trois avaient leur pucelage du cul ; ma marchande crut qu’on allait le lui mettre en levrette, mais les deux autres ne s’attendaient à rien. On leur perça le cul à toutes trois au même instant, et elles s’écrièrent, malgré la défense, toutes à la fois, Doucette : « Oh ! le fondement !… » La religieuse : « Oh ! l’anus !… » La marchande : « Oh ! le trou du cul !… » On n’y fit pas attention. Heureusement ma sœur avait le cul large, elle souffrit le moins ; quant à la religieuse, que Witplongeardow enculait sans bourrelet, elle avait une aune de vit dans les entrailles, et elle sentait celui de son enculeur lui chatouiller le nombril. Elle souffrit beaucoup de son farfouillage, car il retirait et enfonçait brutalement ; elle n’eut de plaisir qu’à la décharge, par la douce chaleur du foutre qui lui onctua le gros boyau.

» Ma marchande était la plus maltraitée par Towtenwit ; elle avait le trou du cul aussi étroit qu’elle avait le con large ; le vit énorme la pourfendait, elle jurait dans ses dents. Enfin, la décharge l’abreuva, et elle fut soulagée.

» Les trois vieillards en avaient autant qu’il leur en fallait. Guac vint les retirer, de sorte qu’ils ne se montrassent pas. On étuva les trois cons et les trois culs, on fit les lits, on changea les draps, on recoucha les triples mariées, et Guac introduisit les trois nouveaux acteurs.

» Il alla chercher Wiwitencon, que je mis dans les bras et sur le ventre de ma sœur, un peu aguerrie. Elle caressa tendrement le monstre, qui l’enconna, le vit introduit par Guac, qui profita de l’occasion pour patiner ma sœur et la chatouiller, ce qui fit tellement tressaillir la pauvre petite, que son fouteur s’écria, croyant parler à moi : « Ah ! que tu es putain ! »

Voyant Guac acharné sur ma sœur, j’introduisis les deux autres ; je donnai Perceawant à la religieuse, et j’eus soin qu’il eût son bourrelet. « Voilà une main bien douce qui me touche », dit-il en voulant saisir la mienne, mais j’échappai. « Remue du cul, bougresse, disait-il à sa monture, je suis dans ton con, ainsi tu ne saurais m’échapper. Je ne suis pas ton mari, j’ai payé pour coucher avec toi et te dépuceler, ainsi tu es ma putain ! Fous, garce, et remue du cul, j’ai payé pour cela. » Guac l’entendit ; il vint à lui et le saisit à l’étouffer… « Tu manques à nos conventions, je ne les tiendrai pas non plus ; fous-moi le camp, malhonnête homme ! — Oui, mais quand je l’aurai enculée. » Et il encula la carmélite, malgré les coups de poing dont Guac le gourmait. La religieuse poussait des cris horribles.

» J’étais auprès de ma marchande, que j’accouplais avec le gros Witerwell. Il ne devait qu’enculer, mais la chaude coquine se dirigea elle-même le vit dans le con. « Tu n’es donc pas pucelle, garce, crut-il me dire, que tu connais si bien la route des vits ?… Allons, fous, putain, et comme il faut, j’ai payé ton maquereau de mari. » Comme elle ripostait bien, il allait disant « Oh ! elle est putain, elle est putain, j’ai le reste des autres ! » et tout en déchargeant, il la pinça, la souffleta ; elle se récria… « Embouche, sacrée putain, dit-il en désarçonnant, et tu avaleras mon foutre, sans quoi je t’assomme ! » Guac, qui venait de laisser enculer la carmélite et de chasser son brutal fouteur, entendit le grabuge ; il accourut, apostropha le sale bougre d’un violent coup de poing en lui disant : « Lave-toi donc au moins, sacré mâtin ! avant de l’emboucher. Je ne l’embouche jamais que je ne me sois lavé le vit à l’eau de rose et que je ne l’aie enhuilé, trempé dans du lait. Exécrable bougre ! vrai de Sades, tu veux donc lui faire soulever le cœur ? mais tu as manqué aux conditions, tu ne mérites plus de l’avoir. — Voilà cent louis, ils seront pour elle. — Lave-toi… voilà de l’eau de rose… voilà du lait… allons, souffre, ma mie, voilà cent louis. » Le vieux reître cria comme un beau jeune homme, emboucha, encula, entétonna tout ce qu’il voulut… « Ah ! que tu es putain, sacré chienne !… » Guac se mourait d’envie de lui montrer qu’il ne m’avait pas eue. En le mettant à la porte, il me fit trouver sur son passage tout habillée ; ce fut comme une vision, car je m’enfuis. « Oh ! je suis fait, s’écria le monstre ; le scélérat m’a donné une putain au lieu de sa femme ! » et il jura, sacra. Quant à moi, pendant ces scènes, j’assistais à la fouterie de ma jeune sœur ; la pauvre petite fut enconnée, embouchée, enculée comme les autres, par son adoré Wiwitencon de la Cowillardière, qui alla jusqu’à extinction de forces. Il m’adorait ; ce qui le tua, c’est que lorsqu’il se sentit épuisé, il se faisait sucer le vit bien approprié à l’eau chaude et baiser les couilles par sa petite monture. Il lui mettait encore couilles et vit sur le cul et les tétons, puis il se faisait donner au gland un suçon ; il bandait alors et enculait. Au dernier culetage, il eut un priapisme et crut ne faire que bander ; il fourgonna dans le cul de ma sœur jusqu’à ce qu’il s’évanouit.

» J’appelai Guac, qui la décula en enlevant son enculeur ; on le porta évanoui dans sa voiture ; arrivé chez lui, des cordiaux que demanda Guac ranimèrent le vieux libertin. « Ah ! s’écriait-il, je vis encore, je voulais mourir dans son cul ! je bande encore, qu’on me la rende, que je l’enfile et… que… j’expire… » Et il expira.

» Ah ! la belle mort ! » dit Trait-d’Amour, et toute la compagnie en dit autant.

» Madame Guac acheva : « Voici comment s’est passée la première nuit de mon mariage. Guac, à son retour, était furieux de luxure ; il voulait toutes nous enculer, puis nous emboucher ; on s’arrangea. Il m’emboucha, encula ma sœur et ma cousine, enconna ma marchande, qui en fut estropiée pour un mois, et l’engrossa, deux choses qui l’empêchèrent d’être achetée par Fysistère.

» Pour Guac, je suis sa maîtresse, et son gros vit me fortifie par son foutre qui me nourrit. Je serai enconnée par lui, de convention faite avec Fysistère, après mon deuxième enfant.




CHAPITRE XXXVIII.

De la conclusion de l’histoire des trois garces.

» Personne ne sut comment l’homme chaud découvrit que Guac avait vendu la première nuit de ses noces. Il arriva furieux ; il me demanda : j’étais au lit, ce fut la réponse de Guac. « Je le crois, répondit Fysistère, et un homme est mort d’épuisement dans ses bras. — Elle a vaqué toute la nuit, mais c’est pour autre chose. Sa cousine, la religieuse, ayant été un peu courtisée dans le jour, ses vapeurs hystériques l’ont reprise dans la nuit par un rêve où elle croyait avoir été foutue ; j’ai été appelé ; n’ayant pu l’enconner, je l’ai enculée. Quant à ma femme, elle dort, et vous pourrez voir à la fraîcheur de son con et de son cul que je n’y ai pas touché. — Voyons d’abord la carmélite. — Elle dort aussi » ; ils y allèrent.

» Guac la découvrit sans l’éveiller ; elle était couchée sur le côté, ne pouvant se tenir sur le dos à cause de son cul qui lui faisait mal ; elle l’avait en marmelade. « Comme elle est accommodée !… Et le con ? — Il n’est pas si maltraité. Je l’ai un peu fatiguée par mes inutiles efforts, et puis elle s’est branlée. »

« Voyons la mariée. » Ils vinrent à moi ; on sait que je me repucelais par un bain et un peu de repos ; mon con et mon cul furent trouvés si appétissants et si jolis, que Fysistère les baisa tous deux, puis il signifia au cupide Guac qu’il avait un logement cloîtré pour nous séquestrer pendant tout le temps que nous lui ferions des enfants, moi, ma sœur et ma cousine. Il ne vit Doucette qu’habillée et elle l’enchanta. Il nous emmena toutes trois en disant que, jusqu’à notre grossesse bien déclarée, on ne nous verrait qu’à un parloir.

» Fysistère est extrêmement riche ; il donne vingt mille livres par an à Guac pour moi, quarante mille livres à mon père, pour ma sœur et ma cousine. Le soir, après un excellent souper, il nous fit coucher toutes les trois ensemble dans un large lit, où il se mit avec nous. Il me foutit d’abord, puis ma sœur, puis la carmélite, qui le fut deux fois sans déconner ; il me reprit, puis ma sœur ; bref, nous le fûmes ainsi huit fois dans la nuit, ce qui faisait les vingt-quatre de Fysistère. Quand il en foutait une, les deux autres lui chatouillaient, l’une la queue du cul, l’autre les couilles. Nous devînmes grosses toutes trois à la fois ; il nous déclara qu’il ne nous le mettrait plus qu’après nos couches et l’allaitement. Il vint ici, il vous vit, madame, il vous foutit, il épousa votre fille aînée, enconna les cinq autres, foutit vos deux nièces, ramona la bâtarde de votre mari, viola vos deux chambrières et vous engrossa toutes. Durant ce temps-là, nous accouchâmes, nous allaitâmes, nous nous trouvâmes libres et il nous refoutit. Tâchez d’être libres aussi quand nous serons prises, afin qu’il nous refoute alternativement.

» Telle est notre histoire, voilà ce que nous savons sur l’homme à queue. J’ajouterai seulement que dans le temps où monsieur Fysistère ne nous l’a plus mis, nous, ayant eu des désirs, nous avons eu recours à mon père, à mon oncle et à Guac, au procureur et à mon premier galant, qui nous ont fourbies, Guac en bouche et les autres en con. Cependant, nous avons toutes voulues avoir Guac à la première douleur pour l’accouchement : son vit, gros comme l’enfant, frayait le passage et son foutre Ponctuait.

» Après nos couches, nous avons prié mon père de nous choisir de jolis petits garçons non pubères, mais bandant raide, pour nous ramoner le con. Ces enfants, dont les petits vits huilés entraient calottés, ne déchargeaient pas, et cependant farfouillaient dans le con. »

» Les douze belles furent très excitées par ce récit, et quelques-unes allèrent sur-le-champ se faire ramoner par Fysistère, qui fut très étonné de cette boutade. Il se servit de ses deux queues, en expédiant ainsi deux à la fois, une dessous, une dessus. Cette bourrasque apaisée, Fysistère revint à ses trois us et coutumes. Mais bientôt ses trois coucheuses parurent enceintes. Il les pria, ainsi que madame Linars, de lui en procurer trois ou quatre autres pour lui faire des enfants, en attendant leur liberté. Madame Guac seule en procura trois, l’une Tétonnette, son amie d’enfance, fille, et deux sœurs, Bienouverte, grande, blonde, et Dardenbouche, jolie brunette, très caressante, déchargeant comme quatre. Tétonnette était une de ces brunes à peau blanche, qui ont toujours une si belle gorge. Fysistère assura douze cents livres de rente à ces trois filles, se chargea de leur ample entretien durant tout le temps de leur fécondité, les fit coucher au grand lit et les dépucela huit fois chacune la première nuit. Il commença par Dardenbouche, la plus jeune ; elle était si amoureuse, quoique pucelle, qu’elle riposta dès le premier coup de cul et de vit. Elle soutint les huit assauts de suite avec un courage héroïque. Fysistère prit ensuite Bienouverte ; elle fut plus modérée ; elle cria, quoique peu étroite, parce que, ne déchargeant pas d’abord, il ne lui humectait que faiblement le conin ; elle était pucelle néanmoins, et, malgré sa langueur, elle fut foutue huit fois comme Dardenbouche. Fysistère aurait eu peur d’en mortifier une. Il prit ensuite la Tétonnette ; il l’enfila plus difficilement que Bienouverte, mais elle remua si délicieusement du cul, ses tétons étaient si appétissants, elle avait le conin si étroit, qu’elle lui donna autant de plaisir que Dardenbouche.

» Après les vingt-quatre assauts, Fysistère laissa dormir ses nouvelles femmes. Le lendemain, trois valets de chambre entrèrent pour lui demander ses ordres. Il s’éveilla, mais il feignit de dormir, la bouche sur la gorge de Tétonnette et une main sur les tétons de chacune des deux autres. « Voilà un bougre bien heureux », dit un des valets. « Oui », répondit un autre, et ils se mirent tous les trois à se branler. Alors Fysistère, feignant de s’éveiller, leur dit : « Je vous ai entendus, jean-foutres ; vous ne les enconnerez pas, je veux qu’elles ne soient grosses que de moi, mais tournez-les sur le ventre et enculez m’en une chacun. » Il n’avait pas achevé, que les trois belles poussèrent un cri simultané, causé par les trois vits qui leur entraient dans le cul. Fysistère les exhorta à la patience par l’idée d’une bonne œuvre, et il assura que ces trois hommes allaient décharger par terre. Elles se rendirent à cette raison et culetèrent à qui mieux mieux… Explicit l’homme à queue !… »

À cette longue histoire, tous et toutes se récrièrent : « Nous ne sommes que de la Saint-Jean auprès de ces fouteurs et de ces fouteuses-là !… Que ne sommes-nous à demain !… — N’allez pas vous branler, bougres ! leur dis-je… — Nous nous en garderons bien ; notre foutre n’est pas à nous, il est à nos belles. » Qui étaient étonnés de nous entendre parler ainsi devant ma fille ? C’étaient Brideconin et sa femme… mais ils en verront bien d’autres.





CHAPITRE XXXIX.

Du fauteuil.

Le dimanche arrivé, il y eut un joli dîner qui fut servi dans mon magasin ; j’y avais fait mettre, outre le lit et le vieux sopha, un troisième foutoir commode, que j’avais trouvé par hasard chez un serrurier de la rue de la Parcheminerie, qui l’avait acheté pour le fer et l’acier seulement à l’inventaire de certain duc ; j’en fis l’histoire à ma société.

« Ce fauteuil ou foutoir se monte. Le serrurier le monta un soir pour voir le mécanisme ; il allait s’y asseoir le premier ; la jeune femme très potelée de son vieux voisin Aupetit, le perruquier, arriva. La jolie voisine essoufflée se jeta sur le diable de fauteuil ; aussitôt elle fut saisie par les bras, un ressort la troussa et un autre lui écarta les cuisses, un autre lui fit faire beau con, un quatrième la fit osciller. « Eh ! qu’est-ce donc que ce machin-là ? s’écria-t-elle. — Ma bonne, si je le savais ! répond le serrurier ; j’ai monté la machine pour la connaître, mais je vois que c’est celle avec laquelle le duc de Fronsac essayait les filles récalcitrantes, que des parents maladroits lui avaient vendues. Si vous voulez, ma voisine, je vais vous essayer… — Allons donc ! est-ce qu’on viole jamais une femme malgré elle !… je mordrai… » L’homme de forge se déculotte et se met sur elle. La traquenardée veut le mordre : un ressort assez doux lui fait ouvrir la bouche, et en l’angoissant un peu, la force à darder sa langue. Le suppôt de Vulcain profite de tout cela et enfile la perruquière, qui ne put l’empêcher, ni même crier. L’opération faite, la machine se trouva au bout de ses rouleaux, et madame Aupetit ne fut plus contenue. C’est alors qu’elle se mit à pleurasser, à criasser, comme si elle avait été au désespoir. « Grande bête, lui dit le cyclope, je vous ai trop bien opérée pour que vous ne deveniez pas grosse ; vous aurez un petit enfant que votre vieux jean-foutre ne vous aurait jamais fait. Mais il faut un peu de ruse ; dès aujourd’hui, dites-lui que vous achevez une neuvaine à saint Julien, qu’il vous travaille cette nuit et que le saint bénira vos travaux… Remuez du cul quand il vous le mettra, dites-lui des foutaises, et s’il décharge, pâmez-vous en disant qu’il vous inonde. » Madame Aupetit, s’en alla munie de ces instructions, qu’elle mit en pratique ; le fauteuil me fut prêté le lendemain.

» Le cyclope m’ayant vu passer, m’appela, me montra la machine, me la vanta et me mit au fait de son usage ; elle me fut donnée à l’essai, et je la destinai aux bégueules, s’il nous en venait à nos orgies. Je me mis à monter la machine pour quand il serait à propos, afin de ne pas en éventer le secret. »

Nous nous y assîmes trois en dînant : madame Poilsoyeux, une jolie chapelière de la rue Bordet ou Bordel, amenée par Trait-d’Amour et nommée Tendrelys ; j’étais au milieu. In petto, je réservais le fauteuil monté à la jolie Tendrelys, encore pucelle, quoique Trait-d’Amour l’encule et lui ait quelquefois déchargé entre les cuisses, ou, si la chapelière était docile, à Rose-Mauve ou à sa sœur Rosalie la blonde, ou enfin à notre hôtesse, madame Brideconin, que je voulais mettre dans nos fêtes, ainsi que son mari, voulant le faire cocu en sa présence. Nous dînâmes bien, mais sans trop manger ni trop boire. Nous avions d’ailleurs de la volaille et toutes choses de facile digestion ; on ne tardera pas à voir comment j’exécutai tous mes projets.





CHAPITRE XL.

Des cons rasés.

En sortant de table, Trait-d’Amour nous dit : « Toute la semaine il m’a roulé dans la tête de rendre le conin de madame Conquette Ingénue Poilsoyeux ce qu’il doit être, c’est-à-dire puceau, car je suis sûr que depuis huit jours qu’elle n’a foutu, il s’est retiré en diable. Brisemotte, Cordaboyau, vits implacables, troussez-moi Minonne et Connette ; il ne serait pas séant qu’elles se troussassent elles-mêmes. » On les troussa jusqu’au dessus du nombril : pas un poil !… « Je les ai rasées ce matin, dit Trait-d’Amour pour en voir l’effet avant de proposer la même chose à ma déesse. Vous voyez comme elles sont propres ; tout le corps l’est de même. Elles sont baignées tous les jours depuis qu’elles savent que la belle fouteuse met tous les jours son con dans l’onde limpide et y plonge en entier son corps incomparable. Elles m’ont assuré que lorsqu’elles étaient en chaleur, l’eau fraîche dans laquelle trempaient leurs cons brûlants leur donnait un plaisir presque fouteur. Mais voyez ces cons-là : ne dirait-on pas des conins de fillettes de douze à quinze ans ?… » On en convint.

En conséquence, je priai ma fille de se laisser raser la motte. Elle se cacha le visage dans mon sein. Trait-d’Amour aussitôt la renversa sur un foutoir, le con au grand jour. « C’est pourtant dommage, dit-il, le caressant, le maniottant, la perruque en est superbe ! je vais d’abord employer les ciseaux ; nous mettrons ce poil soyeux sous verre dans un cadre doré. Ce seront de précieuses reliques. » Il coupa, ensuite il tira d’une jolie boîte une savonnette parfumée et savonna longtemps le conin. Comme cette opération excitait Conquette, elle me pria d’appuyer mes lèvres sur sa bouche, elle me darda sa langue pendant le temps qu’on fit la barbe à son con, et lorsqu’il fut rasé on le lui lava d’eau de rose, on lui sécha les cuisses avec des linges doux, et Tendrelys mit le beau poil de la dépouille sous le verre à cadre ; puis le conin sans barbe fut livré à l’admiration de l’assemblée. Tout le monde, surtout les filles, jusqu’à la modeste Tendrelys, qui disait-elle, n’était venue que pour voir et rougissait de tout, le trouvèrent si appétissant qu’elles demandèrent à le baiser et qu’elles se jetèrent dessus. La jolie chapelière colla ses lèvres vermeilles sur le con rosé de ma fille, et sa langue alla dans la fente exciter la volupté. Rose-Mauve, qui arrivait, vint sur elle comme une enragée, la débusqua, et gamahucha si vivement la déesse qu’elles crièrent toutes deux. Les hommes eurent leur tour ; ils sucèrent le connot déchargeant et le firent décharger encore. Pour moi, j’admirais les deux mains plongées dans les tétons de Tendrelys, qui les avait charmants et n’osait se défendre. « Ah ! quelle partie ! me dit-elle. — Tu ne vois rien, répondit Minonne. » En effet. Trait-d’Amour ayant fait retirer les gamahucheuses du con de Conquette Ingénue, qu’elles ne quittaient pas, dit à ses camarades : « Imitez-moi ! » Aussitôt tous les vits en érection furent à l’air. « Allons ! allons !… au con ! au con !… » Tendrelys baissait ses beaux yeux, mais Conquette, étendue sur le foutoir, la motte légèrement branlée par Rose-Mauve, soulevait la tête pour voir les vits.

« Laquelle enconnez-vous, me dit mon vigoureux secrétaire, la voluptueuse Conquette ou la pucelle Tendrelys ?… » J’hésitais pour ma réponse, lorsque tout à coup, j’entendis ma fille s’écrier faiblement : « Le vit… le vit !… » Trait-d’Amour se précipita sous elle, la prit dans ses bras et me la présenta oscillante. « Enconnez, me dit-il, la fouteuse fait beau con. » J’enfonçai ; je bandais si raide que je la fis crier en la perforant. Mais elle foutit aussitôt en me disant : « Bon !… (haussant du cul) bon !… ah ! que tu bandes bien… fous… fous… fourgonne… fourgonne… cher papa… je décharge !… » (Trait-d’Amour la secouait.) Je déchargeais aussi, son délicieux conin me pinçant. La déesse m’enivrait, Trait-d’Amour la faisait osciller comme le Corax de Pétrone son maître Eumolpe. Cependant Brisemotte avait mis sur son dos Rose-Mauve… Les deux petites enragées Minonne et Connette, nues comme la main, venaient de mettre Tendrelys nue comme elles et la tenaient entre elles, se râflottant le con sur ses cuisses d’albâtre et lui chatouillant l’une la motte, l’autre le trou du cul. Elles déchargèrent toutes trois avec les deux foutues. « Grands dieux ! s’écria la jolie chapelière, comme vous savez être heureux ! »





CHAPITRE XLI.

Vit inattendu.

En ce moment, on entendit frapper des mains à la porte. (C’était un signal que j’avais donné). J’avais déconné, j’allai ouvrir. C’était le cyclope, il ne devait pas entrer, mais il me poussa un homme qui avait les yeux bandés et les mains liées derrière le dos. Il était couvert d’un grand surtout de laine blanche, sous lequel il était nu, sans chemise. Je le pris par le corps ; je le poussai vers le foutoir à la Fronsac, sur lequel Trait-d’Amour jeta sa sœur et le monta, et dès que l’enfant fut prise, on fit tomber sur elle, en lui arrachant son couvre-tout, l’individu que je venais d’introduire. Quand il fut nu, son gros vit épouvanta tout le monde, il se fit un « Ah ! » universel. Conquette le reconnut et pâlit. (Observez que tous pouvaient parler, Conquette et moi exceptés). Minonne, la traquenardée, fut la seule que ce vit, qui ne le cédait qu’à Fout-à-Mort, n’effraya pas. Elle le saisit courageusement et lui mit la tête entre les lèvres de son con en lui disant : « Pousse, bougre ! » Il estocada comme un bélier de siége, mais il ne pénétrait pas. « Soulève le cul, lui dit le brutal, je suis trop haut. » Minonne souleva, le vit trouva l’ouverture, et quoiqu’elle ne fût que la moitié de ce qu’il lui fallait, il la força. Minonne souffrait le martyre. La sueur et les larmes sillonnaient ses joues. Enfin, le gros vit parvenu au fond injecta son baume de vie et adoucit en les onctuant les parois déchirées. Minonne, qui venait de s’exclamer de douleur, s’exclama de plaisir… « Ah !… ah !… il m’inonde !… je fous… je décharge… je me pâme !… » Et la petite remuait du cul comme une garce foutue par un moine au bordel.

Nous étions d’abord tous stupéfaits d’admiration, puis nous bandâmes tous comme des enragés. Brisemotte le mit en levrette à Rose-Mauve ; Cordaboyau enfila Connette par devant ; Trait-d’Amour consulta mes yeux en me désignant Conquette ou Tendrelys. Je permis la première, ajoutant fort bas : « Il fout ta sœur, fous-moi sa femme ; c’est Vitnègre… » Et il se jeta comme un furieux sur la femme du jean-foutre, si brutalement enconnée qu’elle en cria… mais elle déchargea presque aussitôt, ce qui changea sa douleur en plaisir. « Toute femme qui décharge comme cela, balbutia Trait-d’Amour en la fourgonnant, est bonne ; il n’y a que celles qui ne déchargent pas qui sont méchantes. »

Cependant Vitnègre refoutait sans déconner et Minonne redéchargeait. Rose-Mauve hennissait de plaisir sous Brisemotte, Connette sous Cordaboyau, Tendrelys, émue, appuyée sur mon épaule, me tendait sa jolie bouche, et Conquette, martyrisée par Trait-d’Amour, pleurant, culetant, émettant, criottant de douleur et de volupté, enviait encore les douleurs de Minonne. Son fouteur me cria : « Sacrebleu ! pommadez donc et dépucelez-moi cette garce de Tendrelys !… » L’aimable enfant me lança un long regard en se mettant la main devant le con comme pour le défendre. Nous avions là du beurre frais ; j’onctuai le conin, renversai la vierge sur un foutoir, malgré ses tendres prières, et mon vit pénétra. « Au moins, me disait-elle en le sentant entrer, vous ne me livrerez pas au bourreau de Minonne et à ces autres-là ! — Remue du cul, bougresse ! lui cria l’impitoyable Trait-d’Amour ; est-ce comme ça qu’on fout ! Regarde ma belle et ces trois autres garces… tiens… putain… pucelle… nous décha…argeons !… » La pauvre petite, à cette exhortation énergique, gigotta sous moi, comme elle put ; je pénétrais doucement, je la caressai, dardottant la langue, la désaltérant de tendresse. « Vous la menez trop bellement, s’écria Trait-d’Amour, fourragez comme moi ou comme ce cocu que voilà sur le fauteuil. Tenez, il mord les tétons qu’il ne saurait patiner. Ne vas pas lui faire trop de mal, bougre ; c’est ma sœur, et je t’assommerais… — Je décharge !… Ah ! qu’il me dévore, s’écria Minonne, pourvu qu’il me foute !… — Je décharge ! s’écria Connette. — Ah ! ah ! » fit Conquette. Pour Tendrelys, dont j’atteignais le fond du conin, elle dit : « Je suis dépucelée… je décharge… que dira maman ?… — Elle ne le verra pas, jolie fouteuse ; le vit de mon maître conserve les pucelages ! » s’écria Trait-d’Amour. En ce moment, Vitnègre déconna Minonne, trop fatiguée ; on lui pommada Rose-Mauve (que Brisemotte déconnait), car les tourments de la courageuse Minonne avaient épouvanté toutes nos belles. Le vit de mulet l’enconna plus vite, mais elle n’en souffrit pas moins, elle pleura, sanglotta, et enfin déchargea… Elle fut ramonée trois fois sans déconner ; Minonne l’avait été quatre… C’était le tour de Connette ; elle fut pommadée avec plus de soin que Rose-Mauve, et cependant elle jeta les hauts cris ; si elle n’avait pas été sur le fronsac, elle aurait désarçonné son bourreau. Elle déchargea enfin, et les plaisirs succédèrent. Mais on ne se serait pas attendu à l’effet qu’ils produisaient : c’est que madame Poilsoyeux eut envie du gros vit de son mari. Elle le demanda tout bas et voulut qu’on la mît sur le fronsac au moment où Vitnègre déconna la Connette, quoique celle-ci eût le con aussi barbouillé de sang que de foutre. Mais Trait-d’Amour la happant, la renversa et l’enconna en lui disant tout bas : « Garce, je suis jaloux de toi pour mon maître et pour moi. Je t’étranglerais plutôt que de te laisser foutre par ton cocu de mari en ma présence. — Pardon, vit divin, leurs douleurs m’ont tentée, fourgonne-moi à m’en ôter l’envie, car je ne compte plus que sur toi… voilà monsieur Linguet qui donne son fou…outre… je décha…arge !…, ah ! la sacrée mâtine de Tendrelys ! ah ! reine des putains, tu es jalouse ! viens, viens, voilà des coups de vit dans ton divin conin… Ah ! ah ! ah ! je redécha…arge !… » murmura-t-elle.

Cependant, que faisait Vitnègre ? Il prenait du repos et quelques liqueurs brûlantes, en se frottant aux tétons de ses trois foutues, qui le branlaient pour s’amuser. Tout à coup mademoiselle Linguet dit à son fouteur : « Mais ce bougre est un autre Guac, il faut qu’il me restaure ; qu’on lui lave le vit à l’eau de rose, je veux le téter comme faisait madame Guac du gros vit de son mari. » Nous ne pouvions nous refuser à une proposition aussi raisonnable. On lava le vit monstrueux ; deux des trois garces soutinrent Vitnègre de chaque côté en lui livrant leurs tétons. Rose-Mauve lui chatouilla les couilles et le trou du cul. Trait-d’Amour se coucha par terre sur le dos, sous ma fille à genoux, qu’il enconna. Mademoiselle Linguet baisa cinq à six fois le gros vit, tout en ripostant aux saccades de son fouteur prêt à décharger ; elle emboucha, faisant aller et venir l’énorme vit du bout de ses lèvres de corail au fond de son gosier satiné ; en déchargeant elle mordit. Telle la voluptueuse du serpent géant écrase dans sa gueule la tête de son mâle trop amoureux. Vitnègre mordu se récria de plaisir. Il émit un torrent, quoiqu’il eût déjà émis neuf fois, et mademoiselle Linguet fut inondée de foutre au même instant dans la bouche et dans le con. Elle voulut téter trois fois Vitnègre, que les trois garces qui le chatouillaient secouaient tellement qu’il rebandait aussitôt. D’ailleurs, il s’écriait à tout moment : « Ma femme n’est point morte, c’est elle que j’embouche, je le sens au velouté de son palais ! » et cette idée le faisait décharger à flots. Mademoiselle Linguet fut obligée de cesser ce jeu, dans lequel on voulait faire expirer Vitnègre… Mais elle avait sucé le double vit avec tant de fureur qu’elle avait la bouche tout en feu. On obligea Vitnègre d’enculer ses trois foutues, ce qui lui fit quinze copieuses décharges, parce que les belles de relais lui manipulaient impitoyablement les couilles. Les exercices douloureux de l’enculage n’en effrayaient aucune ; au contraire, les tourments de la patiente excitaient leurs passions, et elles la pinçaient pour la forcer à s’agiter et à faciliter ainsi l’intromission du gros vit dans son cul. Vitnègre n’en pouvait plus ; ce fut précisément ce qui excita mademoiselle Linguet. Elle exigea de nous qu’il déchargeât une sixième fois, et que ce fût dans son cul à elle ; Trait-d’Amour se vit obligé de céder. On manipula Vitnègre, on lui chatouilla les couilles, on lui assura qu’il allait enculer mademoiselle Linguet, sa femme ; à ce mot il érectionna. On lui fit sucer les tétons de Rose-Mauve comme de Connette. Il banda raide ! Aussitôt on coucha l’enculande sur le ventre, on lui beurra la rosette, puis le rectum avec une grosse canule. Tendrelys prit délicatement le gros vit avec ses doigts de rose pour le diriger dans l’anus, tandis que Minonne et Connette écartaient chacune une fesse. Rose-Mauve, prête à manipuler les couilles, frayait avec son doigt beurré l’entrée du vit monstre dans le cul de la patiente. Enfin, il pénètre en déchirant ! Madame Vitnègre pousse des cris sourds, que son mari croit reconnaître, ce qui lui fait redoubler ses estocades. Alors l’enculée jeta un cri qui logea le monstre tout entier dans son gros boyau. Vitnègre, ne doutant presque plus, y fourgonna avec rage ; il ne décula qu’après avoir déchargé… Rose-Mauve lui chatouillait les couilles, l’anus, et s’appuyant du con sur son cul, foutait avec lui en poussant à chaque fois. Vitnègre déchargea trois ondées de foutre dans les boyaux de sa femme, ce qui faisait dix-huit pour la séance ; il tomba en faiblesse à la dernière.

On le tira du cul de mademoiselle Linguet, qui alla se le mettre dans l’eau fraîche pour le raffermir. On jeta Vitnègre dans une auge d’eau de puits qui était dans la cour, pour lui faire reprendre ses sens ; le cyclope parut ; on porta Vitnègre dans son fiacre. Il le ramena, « Sais-tu qui j’ai foutu, lui disait-il en route, dans ton sacré fronsac ?… Ah ! comme elle fout !… Elle a bien appris, depuis qu’elle m’a quitté !… Je l’ai foutue seize fois, tant en con qu’en bouche et en cul… » Le serrurier, après avoir remis Vitnègre à sa filleule, s’évada.

Vitnègre rencontra le serrurier quelques mois après. « Veux-tu m’y ramener ? lui dit-il. — C’est l’impossible, répondit le cyclope ; tout est disparu. — Ah ! la garce ! si je la retenais, je passerais le reste de ma vie dans son cul et dans son con ! » Ainsi finit cette aventure.




CHAPITRE XLII.

La jalousie de deux conins.

Nous restions tous sept émerveillés des seize enconnades, embouchades et enculades de Vitnègre, quand Trait-d’Amour, regardant la jolie chapelière, nue comme toutes les autres, lui dit : « Te voilà dépucelée, mignonne et mon divin maître a cueilli ta rose. C’est un grand honneur et bonheur à toi et à moi ! Je te regarde à présent comme les dévots regardent leur vierge Marie, qui, foutue par l’ange Gabriel, puis par le Saint-Esprit, dont elle fut la putain, n’en était que plus vierge. Te voilà consacrée au vit de mon maître ; conserve-lui religieusement ton conin, ou ne le prête qu’avec sa permission. À présent, céleste mignonne, ta jolie motte va être savonnée rasée. » Tendrelys objecta sa mère, qui toutes les nuits lui visitait le con, pour voir si l’on ne touchait pas à son pucelage, déjà vendu et qu’on devait bientôt livrer. « Je m’en fous, déesse ! répondit Trait-d’Amour, en me voyant monter le fronsac ; on lui dira tout. » Et il la poussa sur le fauteuil qui l’étreignit. Il la savonna, et prépara son rasoir.

En ce moment arriva mademoiselle Conquette Ingénue Linguet, qui venait de se laver le cul à l’eau de puits pour se le raffermir. « On va donc aussi raser le con de mademoiselle ? » dit-elle avec un peu d’humeur. — Ah ! ma belle déesse, empêchez-le, à cause de maman, qui ne saura ce que ça veut dire », s’écria Tendrelys suppliante, en lui baisant une main qu’elle était parvenue à saisir. — Non, mademoiselle, je ne m’y oppose pas ; votre con rasé laissera mieux voir [à][ws 7] votre maman que mon infidèle vous a déflorée. Nous verrons aussi, après qu’on lui aura enlevé cette charmante perruque, si votre bijou, mademoiselle, l’emporte sur le mien, tout fatigué qu’il est. — Ah ! mon adorable amie, il n’y a pas besoin de cela, rien ne vous égale. — Allons, monsieur, rasez donc, et je crois bien qu’après, mon infidèle amant, qui a dépucelé cette jolie conque, vous permettra bien de vous y loger. » Trait-d’Amour, tout en coupant la belle toison d’or, représentait à Conquette Ingénue que tous les pucelages m’étaient dévolus et que j’étais obligé, en conscience, de les prendre, sous peine de mortifier les néophytes. Conquette ne savait que répondre, mais elle bouda. Je m’approchai d’elle, et comme elle était nue, je lui baisai les tétons et lui mis mon vit dans la main. « Vous aimeriez mieux qu’il fût entre les doigts de Tendrelys. — Non, personne ne me fait bander comme vous, mais après vous, Tendrelys. On lui rase la motte, il le faut bien, pour comparer vos cons célestes, abstraction faite de la fatigue du vôtre. On les gamahuchera d’abord, ensuite je verrai auquel des deux mon vit sultan donnera le mouchoir ; le mieux réempucelé l’obtiendra. »

Mademoiselle Conquette fit une petite grimace de jolie femme hors d’elle-même, et se tut. Le rasemotte achevé, le joli conin de Tendrelys fut lavé à l’eau de rose : mademoiselle Linguet fit rafraîchir les culs, et les cons furent comparés. Ils furent désintéressament trouvés égaux, ce qui était bien donner la supériorité au conin de la belle Conquette déjà tant foutue ! Ce fut l’avis général. Rose-Mauve et Minonne vinrent se comparer, mais leurs cons étaient loin d’avoir cette physionomie virginale de ceux de ma fille et de Tendrelys. « Vos cons sont aimables, leur dit Trait-d’Amour, cent fois au-dessus des conasses de putains, mais ils ne se peuvent comparer à ces deux conins de houris ! » Conquette se pavana, mais généreuse comme elle l’était, elle prit vite son parti. « Puisque nos cons sont égaux, dit-elle en baisant Tendrelys sur la bouche et lui patinant le con, dépucelez-la, et que votre lieutenant me refoute, s’il en a la force ! » Elle n’avait pas achevé la dernière syllabe qu’elle était enconnée. « Fous-la ! me cria-t-elle, fous la garce !… » J’enfilai la jolie nymphe. Mais prête à décharger, mademoiselle Conquette Ingénue entra dans une fureur érotique, et je compris par là comment les héros de de Sades, sur le point d’émettre, deviennent cruels. L’enconnée s’écriait : « Foutez-moi tous cette putain de Tendrelys ! Brisemotte, ne fais qu’un trou de son cul et de son con !… » Elle déchargea, et un peu calmée, elle se mit à dire : « Pardon, ma petite sœur, c’est le foutre qui me portait à la tête et me rendait cruelle. Qu’on lui conserve son joli petit con toujours puceau… pour les plaisirs de mon papa fouteur… c’est bien assez que le mien soit martyrisé. Allons, pousse, fous, ne me ménage plus ! » disait-elle à son bourreau. Elle se mit à coup-déculer plus fort que jamais, ce qui fit réenconner Rose-Mauve et Connette, dont les culs étaient moins malades que celui de Minonne. Cette bonne sœur de Trait-d’Amour vint me chatouiller les couilles, et j’émis.




CHAPITRE XLIII.

Minonne et Connette, jadis dépucelées.

Cette scène achevée, il y eut du repos ; nous avions légèrement dîné, pour faire collation ; nous mangeâmes des fraises au vin muscat, avec des pains mollets du pont Saint-Michel, puis nous prîmes d’excellent café fait par Trait-d’Amour, et nous goûtâmes aux liqueurs. Ensuite, nous jasâmes. « Vous avez eu ces deux jolies compagnes, Minonne et Connette, ainsi que Rose-Mauve, et vous venez de dépuceler Tendrelys sous nos yeux ; faites-nous le récit de votre première fois et dites-nous comment vous les avez réduites ?… — Ah ! oui, oui ! » s’écrièrent Tendrelys, Rose-Mauve et tout le monde. « Je ferai ce récit très volontiers, mais à la condition qu’on ira chercher madame Brideconin, notre hôtesse, pour qu’elle y assiste ; nous commencerons à l’apprivoiser par là. » Mes trois sacripants, pour qui elle était un morceau nouveau, ne demandèrent pas mieux. Ils l’enlevèrent à son mari, qui en ce moment lui tenait les tétons, sans même daigner lui répondre, et à cul nu sur les mains jointes de deux, tandis que le troisième la soutenait par derrière. Ils l’apportèrent ainsi, moitié troussée, moitié dététonnée. On la posa sur le fronsac, et si je ne l’avais empêché, on lui faisait une histoire au lieu d’écouter la mienne. Lorsque tout fut tranquille, je commençai.

« Je m’étais mis en pension chez la belle-mère de Trait-d’Amour, blanchisseuse rue d’Abbon, pendant que ma femme courait en province avec un galant, le même qui la foutait avec tant de passion qu’il se mettait dans sa chemise pour la palper et l’enconner mieux. Trait-d’Amour m’apportait à dîner tous les jours ouvrables, mais j’allais dîner à la maison de la bonne-mère Wallon les dimanches et fêtes. Un jour que nous y allions ensemble, il me pria de montrer à écrire à sa petite sœur : je le voulus bien. En montrant à Minonne, j’avais souvent sous les yeux ses tétons naissants, blancs comme lys. « Faites entrer mon mari, je suis bien aise qu’il ait sa part de cette histoire-là », interrompit madame Brideconin. Aussitôt Trait-d’Amour, sur un signe de mes yeux, l’alla chercher, tandis que sur un autre signe, Brisemotte et Cordaboyau prirent, l’un la motte, l’autre les tétons de la dame. Elle était ainsi rayonnante entre les deux mâles, quand son mari parut. Brideconin fut d’abord ébaubi, puis il n’en fit ni une ni deux, il alla s’emparer du con de Rose-Mauve et des tétons de Connette. Trait-d’Amour prit les tétons de sa sœur ; quant à moi, je fis asseoir Conquette et Tendrelys l’une sur l’autre entre mes jambes, laissant de temps en temps tomber ma main sur la gorge de ma fille ou de sa jolie rivale ; je repris : « Je dis à Trait-d’Amour, en particulier : Il ne faut plus que je montre à la petite ; elle me fait trop bander et je la foutrais au premier jour… — Oh ! mon maître, quel bonheur pour elle et pour moi si vous la dépuceliez !… La pauvre orpheline, elle n’a aucun plaisir… » (C’est que leur mère était morte et que le père, remarié à une bonne amie de feu son épouse, à l’instante prière de celle-ci, avait lui-même, en mourant, laissé pour belle-mère aux deux orphelins la bonne amie de leur tendre mère). Je répondis que cela était bien difficile, que la petite sœur parlerait. « Non, je vous en réponds ; Minonne a déjà des désirs pour vous. Elle m’a déjà dit qu’elle aimait bien quand vous lui touchiez le chose par-dessous la jupe… » Ce discours m’enhardit. Un dimanche que j’étais seul avec Minonne à la faire écrire, je ne pus résister à l’envie de lui baiser sa jolie bouche, puis un téton, et de là ma main descendit rapidement à son conichon sans poil ; j’éprouvai une érection terrible ; mon vit me gênait, je me déboutonnai : il s’élança au dehors. « Qu’est-ce que c’est que ça ? me dit la petite. — Un vit, mon enfant. — À quoi cela sert-il ? — À mettre dans un con. — Mais j’ai un conin, à ce que dit mon frère, et ma belle-mère une conasse. Depuis qu’il est grand et qu’il a ce qu’on nomme du foutre, il met son engin dans la conasse de ma belle-mère, que ça fait trémousser et criotter. Il a voulu me le mettre à moi, mais j’ai le conin trop étroit ou il a l’engin trop gros, jamais il n’a pu. Ma belle-mère l’a surpris et elle l’a bien grondé. Il lui a dit : Allons, foutez-nous la paix ! venez, que je vous enconne, vieille truande, car je ne saurais m’en passer en ce moment, — et elle s’est aussitôt renversée sur son lit en se troussant, il l’a ce qu’il appelle foutue ; oh ! comme elle gigottait, comme elle jurait des bougre, des foutre ! comme elle était contente !… Et il me disait : Vois, Minonne, comme c’est bon, comme la vieille garce se démène en lapant le bâton de sucre d’orge !… Allons, montre-moi ton petit conin, que je décharge à ton intention. »

» Ce récit de Minonne acheva de me faire bander outre mesure ; je demandai à la petite s’il y avait du beurre à la maison. Elle m’en donna ; j’allais la beurrer, quand la belle-mère, bonne femme au possible, rentra ayant oublié son éventail. Elle vit mon trouble et la rougeur de la petite ; elle me dit : « Je gage que vous allez la tourmenter ; ça n’est pas mûr… venez… » La vieille m’entraîna sur le bord de son lit, se troussa, me tira sur elle, et m’engloutit malgré ma défense… Pour sauver le pucelage de sa belle-fille, elle me retint une heure à conniller ; je ne déchargeai cependant qu’une fois, contre la vieille une dixaine, car je m’aperçus qu’elle m’aimait. Ensuite, elle s’en alla sans laver, en disant : « J’en marche mieux, la charnière graissée. » Dès qu’elle fut partie, je fis mettre Minonne, qui avait tout vu, à la fenêtre, je la troussai au-dessus des reins, je lui beurrai le conin et je rebandai raide. Je dis à la petite, en la commençant, de cambrer sa taille, pour mettre son petit trou bien à la portée du vit qui l’allait percer. Elle se présenta de son mieux avec des peines infinies, à l’aide des douloureuses oscillations de son joli cul, et parce que la décharge était retardée par le dégoût que m’avait causé le con gris de la vieille. Je parvins en levrette jusqu’au fond, car je sentis sa céleste petite matrice qui me pinça. L’enfant s’agitait par mes ordres, mais sans décharger… Son frère arriva dans le moment ; il fut transporté de joie. « Oh ! vous la dépucelez !… quel honneur et quel bonheur pour elle et pour moi ! Décharge-t-elle ?… As-tu du plaisir, ma petite sœur ?… — Elle ne décharge pas, répondis je, la chère mignonne, elle souffre, mais c’est avec un courage… Vois ce tortillement de croupion… » Trait-d’Amour, touché, glissa une main sous le ventre de la petite et lui chatouilla le haut de la fente de sa motinette imberbe ; les yeux de l’enfant se vitrèrent, elle se raidit, et tournant sa jolie bouche de mon côté, elle me darda sa petite langue, déchargea pour la première fois et se pâma. Je déchargeai comme elle ; je n’avais jamais eu tant de plaisir.

» Quand j’eus déconné, son frère me demanda si j’en étais jaloux ? « Oui, de tout autre que toi. — Eh bien ! votre foutre va servir de pommade à son joli conichet ! » Cependant, Minonne voulut le repousser ; son frère la renversa sur le dos au pied du lit et l’enconna vigoureusement, malgré la grosseur de son membre ; la petite cria. « Remue du cul et décharge avec délices, pauvre orpheline, lui disait-il en la saccadant ; tu es enconnée avec amour. » La petite déchargea trois fois, mais elle n’en pouvait plus. Il me lava et je la réenconnai. J’eus encore plus de plaisir, parce que la petite avait acquis de l’usage et que le gros vit de son frère avait frayé la route. Depuis ce jour-là, nous foutîmes Minonne tous les dimanches et fêtes. La belle-mère s’en aperçut pour moi, mais elle ne dit mot. Enfin, Trait-d’Amour, un jour, me demanda si je voulais aussi montrer à écrire à Connette, sa maîtresse pour le mariage, depuis que la mère de Tendrelys, qui craignait un dépucellement, lui avait absolument ôté toute espérance. Soit, lui répondis-je. Je montrai donc à Connette. Au bout de deux mois, cette jeune fille étant un jour à la fenêtre, fort penchée en dehors, montrait une jambe fine que mes yeux dévoraient. Minonne, qui prenait son exemple d’écriture, le remarqua ; je lui tenais les tétons et la priai de me prendre les couilles ; elle me quitte, va vers Connette et lui dit tout bas : « Laisse-toi faire », la trousse, me mène sur elle, lui beurre le con et à moi le vit, lui dit : « Cambre-toi, ma fille ; » et à moi : « Enfilez juste, vous voilà dedans. » Connette se cambra et suivit toutes les indications de son amie, de sorte que, quoique la pucelle fût très étroite, je pénétrai. Trait-d’Amour arriva ; il nous fit ôter de la fenêtre, se coucha sur le ventre au pied du lit, fit étendre sa maîtresse sur le dos, cul sur cul ; il me dit d’enconner, le vit dirigé par la main de sa sœur, et à chaque saccade que je donnais, il me repoussait d’un coup de cul le con de sa maîtresse à me faire avancer d’un pouce. Connette éprouvait des souffrances inouïes. Mais étant parvenu au fond par un violent coup de croupion de Trait-d’Amour, qui ne donna plus que de petits coups de trot de cheval, Connette clignotta de l’œil et bientôt émit avec d’ineffables délices.

» Je crus que Trait-d’Amour allait se jeter sur elle et l’enconner tout chaud. « Non, dit-il, c’est ma future ; si j’avais le bonheur qu’elle me fît un petit de vous, cela ennoblirait ma race. » Et il foutait sa sœur pendant que je refoutais sa maîtresse. Aussi depuis ai-je partagé avec lui ce que j’avais de plus précieux. »





CHAPITRE XLIV.

Du bouquet de fouterie !…

« Il le mérite, il le mérite ! » s’écrièrent tous les convives, et surtout Brideconin, qui patinait à deux mains le con de Rose-Mauve, tandis que Brisemotte et Cordaboyau maniaient, l’un le con, l’autre les tétons de madame sa femme. Mon récit faisait bander tous mes drôles comme des carmes, malgré les fatigues de la journée. Les belles, même celles enconnées par Vitnègre, étaient en rut. « Comme vous avez su les rendre aimables, me dit Conquette, en me dardant sa langue… — Ah ! oui », ajouta Tendrelys, en me baisant de même.

En cet instant, madame Brideconin était tiraillée par Brisemotte et Cordaboyau, qui, tous deux, la voulaient enfiler à la fois. « Je n’ai qu’une chose, mes chers amis ; si j’en avais deux, ils seraient bien à votre service, mais l’un après l’autre, » Elle fut enfilée par tous deux, Cordaboyau en con, Brisemotte en cul ; Brideconin s’écria : « On enconne, on encule ma femme ! Moi, je fous celle-ci, que m’importe !… » Trait-d’Amour, le plus furieux des ribauds, saisit Conquette ; je crus qu’il allait l’enconner ; point, il se coucha sur le dos, la tira sur son vit, tenue par-dessous les bras par Minonne et Connette. Elle se baissait avec lenteur sur le vit bandant, dirigé par la main de Tendrelys. Conquette s’enculait ainsi elle-même par le seul poids de son beau corps. Lorsque le gros vit fut enfoncé jusqu’à la garde, Trait-d’Amour me dit : « Allons ! le plus beau des cons vous appelle. » Je me précipitai dans le bijou de ma fille, la jolie Tendrelys me dirigeant le vit.

Madame Brideconin, putain comme personne, puisqu’à cet instant on lui bourrait les deux trous, fit trois signes de croix ; on lui demanda ce qu’elle avait. On me fout devant mon mari, mais je suis sur le fauteuil à ressort qui m’empêche de me défendre. Mon mari, voyant que je le fais cocu, me fait cornette, c’est dans l’ordre. Mais notre maître fout… enconne sa fille enculée !… — Sa fille… sa fille !… s’écria-t-on cinq fois. — Oui, sa fille, balbutia Rose-Mauve, qui déchargeait sous Brideconin, après ?… — Ah ! dirent les quatre fouteurs et les quatre foutues, ceci nous met en rage de vit… en rage de con… et nous foutrons jusqu’à extinction de forces !… » Et les enconneurs, les enconnées, les enculeurs, les enculées s’agitaient à qui mieux mieux, dessus, dessous, comme des diables et des diablesses dans un bénitier. Tendrelys me chatouillait les couilles et celles de Trait-d Amour, Minonne celles de Brisemotte et de Cordaboyau, Connette celles de Brideconin, et fourrait son index dans le trou de cul de Rose-Mauve. Le fouteur, qui n’était pas habitué à ces raffinements de volupté, se récriait : « Ah ! que vous foutez bien ici ! dit-il en déchargeant, on ne fait que conailler ailleurs… — Oh ! vous avez bien raison, mon ami, lui dit sa femme en déchargeant aussi ; je ne fus jamais ramonée comme je le suis en ce moment par les deux vits qui vous plantent chacun une corne, l’un dans le trou de mon con, l’autre dans le trou de mon cul. » Conquette remarquant que j’allais mieux lorsque Tendrelys me chatouillait… « Chère amie, ma main en fera autant à ton fouteur quand tu seras enconnée !… Et vous, ma chère hôtesse, vous êtes donc bien foutue ?… » Ce joli mot foutue avait tant de grâce dans la jolie bouche de Conquette, que je l’allais refourgonner, si Trait-d’Amour, qui la déculait et qui allait laver, ne m’avait prié instamment de la lui laisser enconner.

Mais j’étais trop ému pour rester spectateur ; j’ordonnai à Tendrelys de me faire beau con. Minonne et Connette la renversèrent sur le dos et lui écartèrent les cuisses. Ma fille, avant d’être enconnée par son fouteur, voulut insérer mon vit ; elle baisa la patiente sur la bouche, en lui disant : « Tendrelys, remue du cul et donne bien du plaisir à mon père », et comme elle avait remarqué que le mot foutue m’avait fait beaucoup d’impression dans sa bouche, elle s’écria, tout en secondant son enconneur : « Fou…ou…outre !… sacré vit ! perce-moi le connot… Mon père, poignarde, estropie la Tendrelys, je décha…arge !… Ah ! cette femme si modeste, comme elle fout ! » s’écria la Brideconin.

Ce fut le bouquet.





CHAPITRE XLV.

Souper d’adieu. Grâces de madame Vitnègre.

On soupa ; les tétons étaient couverts, les propos furent décents. « Mais, me dit Minonne, on dit que vous avez eu huit jolies femmes connues, et on les nomme. — Ah ! interrompit Conquette, ne faites plus dire de ces histoires-là ; la journée de volupté est finie, et nous sommes à présent des personnes ordinaires. — Il faut donc les remettre, dit Trait-d’Amour, pour une interruption de séance. »

Comme on se disposait à sortir et qu’il n’y avait plus de danger de nous faire bandocher, on me pria d’exiger que nos six cons et nos douze tétons fussent mis à l’air et baisés à discrétion pour les adieux ; j’y consentis. Aussitôt Conquette, Tendrelys, Rose-Mauve, Minonne, Connette et la Brideconin furent défichutées, troussées et renversées sur les foutoirs, les deux premières par les quatre dernières, qui se défichutèrent, se troussèrent et se renversèrent elles-mêmes ; on leur lécha le con ; les cinq hommes sucèrent les douze tétons ; les belles prirent, décalottèrent, baisèrent les cinq vits, embouchant seulement le mien en disant : « Vit incomparable, adieu pour huit jours !… »

On allait sortir, quand on vit la belle épouse de Vitnègre se prosterner toute dététonnée en s’écriant : « Sainte et jolie vierge Marie, que Panthère branlait, gamahuchait, entétonnait dans le lit du cornard le bon Joseph, duquel cocufiage provint le doux Jésus, ce bon fouteur de la putain publique la belle Madeleine, marquise de Béthanie, dont le vagabond Jésus était, en outre, le souteneur, autrement le maquereau, lequel, au grand regret de la sainte garce, enculait encore saint Jean, son giton ; sainte et jolie Marie, vierge comme moi, nous vous remercions de cette heureuse journée de fouterie ; faites-nous la grâce, par les mérites de votre fils, de nous avoir un pareil dimanche prochain. Et vous, sainte Madeleine, que foutait l’abbé Jésus, ainsi que Jean l’enculé, obtenez-moi la grâce de foutre autant que vous, soit en con, soit en cul, quinze ou vingt fois par jour, sans être épuisée. Vous foutiez avec des Pharisiens, avec Hérode, et même Ponce-Pilate, pour avoir de quoi nourrir le gourgandin Jésus, votre greluchon, et les vagabonds qui lui servaient de chouans, obtenez-moi de votre maquereau Jésus, qui, étant Dieu, a sans doute quelque pouvoir, d’avoir sous peu ce riche entreteneur, qui est un jour descendu de carrosse, bandant à mon intention, comme je revenais de chez mon amie madame Congrêlé, à cette fin que l’argent que je gagnerai avec mon con, mon cul, mes tétons et ma langue dardée, je puisse soulager mon digne père dans sa vieillesse, non-seulement en foutant avec lui pour lui donner le plaisir, mais en me laissant vendre comme la pieuse fille d’Eresicthon, le fanatique, ou la pieuse Ocyroé, fille du centaure Chyron, qui, toutes deux devinrent cavales, c’est-à-dire montures d’hommes et putains. Modèle d’homme et de maquereau, doux Jésus, fouteur acharné, greluchon complaisant de la brûlante et exemplaire putain Madeleine, qui était si amoureuse de votre vit divin et de vos sacrées couilles, maintenez par votre puissance mon conin étroit et satiné, mes tétons toujours fermes, ma peau, mon cul, mes fesses, mes bras, mes mains, mon con, mes épaules toujours blancs ; les vits de mes amants, celui de mon père y compris, toujours raides ; leurs couilles toujours pleines, car vous teniez en cela du saint roi David, si fort selon le cœur de Dieu, puisqu’il était le premier fouteur de son temps. Faites, ô Jésus ! que mes hauts talons, qui me prêtent tant de grâce et font bander tant de monde, ne me donnent jamais de cors aux pieds, mais que ces pieds tentatifs et toujours foutatifs restent longtemps comme ils sont ! »

« Amen ! amen ! » s’écria toute la société, vits et cons.

Tout le monde sortit édifié de la piété éclairée de ma fille, et en s’en allant on disait : « Voilà ce que c’est que de connaître la vraie religion de la nature et prier la divinité comme il convient, en lui demandant des choses raisonnables… Oh ! c’est une fille exemplaire ! »





CHAPITRE XLVI.

Première négociation du con de ma fille.

Le surlendemain, quand je vis Conquette (que j’avais évitée le lundi), je la trouvai coiffée en battant-l’œil, ce qui, avec ses grands yeux à longs cils, la rendait charmante ; elle avait des souliers de coutil de soie neufs qu’elle essayait. Je me jetai à ses genoux en lui disant : « Conquette, ton pied est le mieux fait possible, mais il est un peu grand, et ce soulier fort pointu, ces talons minces trop élevés, le font paraître plus petit de moitié. Qu’il est divin !… et je bande, comme tu le vois… — Mon cher papa, comme je sais à quel point vous m’adorez, j’ai voulu consacrer cette chaussure avant de vous la prêter pour orner votre cheminée. Voici les blancs d’hier, avec lesquels j’ai tant été… ce que vous savez. Voyez la jolie forme que leur a donnée mon pied : ils sont plus voluptueux qu’avant d’avoir été mis. » Je flairai avidement le dedans de ces divins souliers. « Ah ! je bande ! m’écriai-je, tes sacrés bougres de souliers sont embaumés ! je suis perdu… j’aurai la colique si je ne t’enconne une pauvre fois ; laisseras-tu décharger par terre ce vit paternel ? — Mon cher papa, mettez-vous le cul et les couilles dans cette grande terrine préparée pour mon compte ; l’eau froide vous fera débander ; c’est mon remède quand j’ai le con brûlant. » Ce qu’elle me disait me parut raisonnable et je le fis. Elle cacha ses pieds comme une dame espagnole, et je fus calmé. « J’en ai fait autant tout à l’heure. Trait-d’Amour vient de venir ; j’étais encore au lit ; il m’a pris les tétons et le con ; la vue de son vit qui bandait raide m’a fait impression, mais mon cœur n’a rien senti ; cependant il voulait me gamahucher, me priant de le branler après ; je ne suis pas une putain… — Tu es bien froide. — C’est que réellement je ne l’aime plus ; vous êtes mon amant, cher père, et Trait-d’Amour est votre lieutenant dans mon con ; il est votre double vit, et c’est encore vous qui me foutez quand il me l’enfonce. J’ai cependant eu des remords de ma dureté ; je lui ai saisi le vit, et il me l’a mis dans la bouche, bien décalotté ; je l’y ait fait décharger, avalant son foutre avec délices, ce qui m’a fortifié mon chocolat et m’a rincé la bouche. Mais revenons ; si vous voulez que votre fille chérie ait un plaisir ineffable, caressez-la langue en bouche, la mienne dans la vôtre ; vous prenant les couillettes. vous serrant le vit à poignée, elle déchargerait au double. — Oh ! tu es trop adorable, foutons un petit coup ! — Je m’étais rafraîchi le con, mais tu y remets le feu, cher papa, et le foutre seul peut l’éteindre. Foutons ! enconne ta fille ! mais va doucement, que je décharge plusieurs fois, tout en te racontant quelque chose. »

Elle se renversa sur moi, mit dans son con mon vit, me fit entrer lentement, par de petits coups de cul insensibles. La fraîcheur de l’eau m’avait fait raidir et retardait l’émission ; elle saccada, en s’écriant : « Je décha…arge !… » Elle resta ensuite immobile en me disant : « J’ai oublié de te remettre l’adresse que l’entreteneur d’avant-hier m’a glissée pour l’aller voir et foutre avec lui ; ah ! fourgonne, je redécharge… je pars… ah ! divin père !… » et elle se mit à soubresauter en gigottant comme jamais ne gigotta fouteuse. Après une copieuse décharge, elle reprit : « La voilà ; dis-lui ou écris-lui que je ne vais chez personne, et laisse-lui notre adresse. — Oui, déesse Fututrix ! » lui répondis-je. La Brideconin nous apporta d’excellent chocolat et je partis après les affaires. J’allai chez le futur fouteur de ma fille. Je le trouvai, je lui donnai un mot de Conquette Ingénue par lequel elle lui marquait que s’il avait un mot à répondre, il pouvait tout dire à son père. Je fus bien reçu. Le richard me dit qu’il demandait une maîtresse aimable et qui sût donner en foutant bien du plaisir. « Monsieur, lui répondis-je, ma fille a été mal mariée ; elle peut vous appartenir, à condition qu’elle gardera son logement voisin du mien ; vous y mangerez, coucherez avec elle, sans que je m’en gêne. Quant à la volupté et aux mouvements du cul ou des reins, un mari libertin ne lui a donné que trop de douloureuses leçons. Mais en vous la livrant je veux que son sort soit assuré, qu’il s’améliore même un peu chaque année. Je vous réponds d’être alors te gardien de sa fidélité. D’ailleurs, elle est sage ; l’assurance d’un sort indépendant de son monstre de mari peut seule la décider. »

Ceci convint fort et la décision définitive fut remise après un voyage d’affaires d’argent, dont il devait être de retour dans huit ou dix jours. Je revins apporter ces nouvelles à ma Conquette Ingénue.

« Mon papa, répondit-elle, pour peu qu’il me foute, vous me suffirez ; vous et lui serez mes deux pères ; je renoncerai même à votre bon secrétaire si vous me promettez de n’enconner que moi. Où trouverez-vous un con qui vaille le mien ? Garde-moi tout ton foutre comme tout ton cœur, ô le plus ribaud des papas ! » Je vis qu’elle était jalouse, et je l’enconnai davantage. Mais j’étais encore trop libertin pour me borner à foutre uniquement celle que j’aimais le mieux.

La Brideconin nous apporta de la limonade ; elle boitait de naissance, mais d’une manière voluptueuse ; elle était coiffée en cheveux, et quoique grêlée, fort provoquante. Je le dis à ma fille. Conquette Ingénue me répondit : « Dès avant nos parties, son mari voulait me le mettre, mais il me déplaît. La femme a demandé, depuis qu’ils ont tout vu, à me gamahucher ; tous deux m’adorent, je ne leur avais, jusqu’au boulevard des Italiens, laissé baiser que mon pied. Le mari enconne sa femme dès que je le veux ; c’est un amusement que je me donnais dans la semaine ; je n’avais besoin que de m’asseoir en vue de Brideconin, les jupes retroussées jusqu’aux mollets ; il est tellement excité par ma mi-jambe et mon pied qu’il se jette sur la putain ; il la fout tant que je veux en haussant toujours un peu la jupe. Enfin, s’il aperçoit un commencement de la cuisse, il hurle de luxure, comme un jour où, trop échauffée de ce que je voyais, je me donnai de l’air au con en me découvrant. Le fouteur se mit à braire en fourgonnant avec fureur. Il déchargeait avec rage, refourgonnait, et allait se tuer, quand sa femme me regarda ; elle se hâta de décharger et vint baisser mes jupes. Alors Brideconin, épuisé, se trouva mal. » À ce récit de Conquette, je bandai, mais je me remis le vit et les couilles dans l’eau, et bien rafistolé, je sortis sans finaler.

Nous fûmes tous sages le reste de la semaine.





CHAPITRE XLVII.

Du rabâchage à faire bandocher.

Le dimanche arrivé, tout notre monde accourut, à l’exception de Rose-Mauve, qui se dit malade. Tendrelys vint seule et d’elle-même. Trait-d’Amour ne l’avait pas trouvée chez elle et il était déjà fâché, mais il fut ravi, en rentrant avec sa sœur et sa maîtresse, de la voir auprès d’Ingénue, qui lui suçait le sein découvert. Il l’en remercia en lui baisant le cul et le con. Cordaboyau et Brisemotte arrivèrent les derniers. On se mit à table dès que Cordaboyau, envoyé chez Rose-Mauve, eut annoncé qu’elle ne viendrait pas. Il remit en même temps un billet de la malade pour ma fille. Ingénue le parcourut, bas d’abord, puis nous le passa. Trait-d’Amour le lut par mes ordres ; le voici :

« Divine amie,

» Reçois les actions de grâces que je rends à ton conin et à tes souliers. Hier jeudi (la lettre était de vendredi), j’avais mis la chaussure que tu m’avais prêtée, pour faire bander un clerc de notaire, amant de ma sœur Rosalie, à laquelle je le voulais enlever. J’avais aussi ton grand bonnet battant-l’œil, qui me va si bien, à cause de mes grands yeux noirs, ta robe, la jupe blanche sur le fond de rose ; comme toi, je m’avisai de me donner ton joli tour de cul. Dans la rue des Cinq-Diamants, j’entendis derrière moi : « C’est elle, oui, c’est elle, c’est ma déesse !… » On m’aborde : « Ah ! ma belle, vous voilà si près de chez moi que vous y monterez, puisque votre père y est venu. » Il m’a prise par le bras ; je me suis laissée mener, pensant bien qu’en me reconnaissant il me laisserait aller, surtout après m’avoir foutue. Point, il ne se désabusa pas ; il est vrai qu’il m’avait introduit dans un appartement, au premier, à très sombre jour. Il tombe à mes genoux, ou plutôt aux vôtres, et dit : « Très belle, vos yeux sont un peu différents de ce qu’ils m’avaient paru, mais vous n’en êtes pas moins une brune adorable ; c’est que j’ai toujours plus regardé vos pieds, dont je suis fou, que votre visage, tout charmant qu’il est. Je le reconnais parfaitement, ainsi que tout le reste de votre parure. M’aimerez-vous ? » J’ai cru devoir répondre oui… « Ah ! je suis trop heureux !… » Il m’a pris mille baisers, puis me faisant darder la langue, m’a patiné les tétons, saisi la motte, renversée sur un large sopha, troussée, foutue… j’ai remué du cul, je lui ai donné du plaisir : « Ah ! vous me connaissez ! » Cela fait, il m’a présenté à laver, m’a fait lui verser de l’eau sur le vit, m’a essuyé con et cul, m’a baisé la motte et les fesses, puis il a dit à sa femme de charge : « Le dîner est-il prêt ? — Dans un demi-quart d’heure, après le vin d’Alicante. — Descendons, ma belle. » Nous sommes descendus chez le notaire voisin : six mille livres par an, cinq cents par mois, d’avance. J’ai signé à la minute, et je suis remontée dotée comme j’étais descendue foutue… Nous avons dîné tête à tête. Dès que les domestiques ont été retirés, il m’a fait mettre à nu mes tétons, puis il m’a enivré de champagne ; il s’est lavé le vit dans un verre mousseux, je l’ai aussitôt avalé ; enchanté de ce trait, il m’a mis son vit sur les lèvres, je le lui ai embouché, sucé. Il s’est récrié de plaisir en me disant : « Tu es ma déesse, la putain faite pour moi ! Je ne veux pas décharger en bouche, je garde mon foutre pour ton con. Montre-le-moi, que je le baise ! Adieu jusqu’à demain ! Mon carrosse ! » a-t-il dit à la femme de charge, qui m’épongeait cul et con. Il m’a ramenée.

» J’aurai mon appartement chez lui ce soir ; je suis restée tard au lit, y étant tout embaumée et enveloppée dans deux peaux de veau qui m’ont été apportées hier soir encore chaudes, afin d’avoir la peau des cuisses et des fesses presque aussi satinée que vous. Ainsi, belle Conquette, je vous dois ma fortune ; j’en remercie votre adorable con et surtout votre voluptueuse chaussure. En chemin, mon généreux fouteur m’a promis que dans très peu de temps il me ferait enculer en sa présence par un joli jockey, duquel il s’est déjà fait enculer deux fois dans deux circonstances où il avait ressenti au trou du cul un violent prurit. Ç’a été son expression.

» Adieu ou à vit, ô divine fouteuse ! »

Nous fûmes tous ébahis ; Tendrelys embrassa Conquette Ingénue en s’écriant : « Ah ! si l’on vous connaissait ! » Je voulais aller détromper mon gendre volé ; ma fille m’en empêcha : « Il n’était l’amant que de ma chaussure, il ne lui est pas infidèle, il a tout ce qu’il lui faut. » Tendrelys applaudit à cette réponse. « Je ne dis mot, mais je n’en pense pas moins », ajouta-t-elle.

La Brideconin, pour être plus à nos parties qui lui donnaient des plaisirs inconnus, avait fait venir ce jour-là une sœur de son mari, fort grêlée, mais la plus provoquante tétonnière de dix-huit ans qu’on puisse voir. La garce ne croyait pas que le laideron tenterait, nos dames étant jolies et parfaitement belles. Ce fut cette tétonnière, faite au tour, à taille guêpée comme les Comtoises, qui nous servit. Dès qu’elle eut fait bander, pour lui éviter de la peine, tous les hommes allèrent chercher les assiettes. Au dessert, on me somma de raconter l’histoire des cons dépucelés dont avait parlé Minonne, ce que madame Ingénue Conquette m’avait empêché de faire à souper, de peur qu’elle ne fût trop savoureuse ; j’y consentis.




CHAPITRE XLVIII.

Histoire des phénix dénichés.

« Je vais, dis-je en m’essuyant la bouche et baisant les tétons de mon active fouteuse, vous conter comment j’ai dépucelé Victoire Beaux-Talons, Virginie Motteblonde, Rosalie Conrose, ainsi que Suzonnette, sa sœur cadette, Manon Aurore, Souri Mignard, Léonore Robé, Jeanne de Margane, la parfumeuse, la deuxième et la troisième cons truands, Saccadine et Voix-Flûtée.

» La première fois que je vis la voluptueuse Beaux-Talons, elle était en deshabillé brun, bas blancs de coton, souliers de maroquin noir, talons plus hauts que ceux de Conquette. Elle me donna des plaisirs violents ; je la suivis ; c’était le soir, elle entra dans l’allée à côté de la boutique de sa mère ; l’escalier était obscur, j’étais sur ses talons. Elle ouvrit le premier, dont les volets étaient fermés ; nuit profonde ; j’étais entré avec elle. « Ah ! c’est vous, M. Capahu », dit-elle en m’entendant respirer ! Je lui mis la main sous la jupe. « Oh ! voilà toujours comme vous faites. — Laissons donc les volets fermés… » Je cherchai un lit… elle y recula ; je l’y renversai. « Ah ! que vous êtes terrible », et elle s’arrangeait néanmoins pour tous deux. J’attaquai ; elle riposta en disant : « Il faut bien faire comme ça, sans quoi vous dites qu’on ne vous aime pas. » La jouissance fut délicieuse quoique simple et sans accessoires… Victoire était si belle et je l’avais tant désirée !

Je voulais sortir sans être connu. On frappa ; je suivis ma monture effrayée qui courut ouvrir, quoique je la retinsse, en disant : « C’est ma mère ou ma sœur : restez ou sortez, comme il vous conviendra. »

Je sors ; elle…


FIN.

Les épreuves de l’Anti-Justine se terminent par la description minutieuse de trente-huit des soixante figures libres dont Rétif se proposait d’orner son livre.

SUJETS DES ESTAMPES.

I. Cupidonnet et Genovefette. — L’adolescente, à quatre pattes, troussée, et le jeune Cupidonnet, à genoux, la couvrant cyniquement, lâchant de l’enfiler. Elle se cambre les reins pour être atteinte : « Hausse, hausse le cul ! »

II. Cupidonnet et le con soyeux. — Cupidonnet sur Madeleine, âgée de dix-sept ans, dont il lèche le con poilu ; elle est sur le dos, les jambes écartées, et se prête en poussant sur la bouche de son jeune frère, qui la gamahuche : « Darde ta langue dedans, cher petit ami ! »

III. La mère foutue. — Cupidonnet enconnant une femme de quarante ans, au lit, les draps à terre. Il enconne pour la première fois et paraît se pâmer. La femme : « Jamais ! jamais ! vous ne m’avez donné tant de plaisir. »

IV. Cupidonnet et la belle Marie. — Cupidonnet évanoui, le vit en l’air, après avoir déchargé dans le con de sa sœur, la belle mariée à Paris, et parée comme un jour de fête. Marie dététonnée, con et cul visibles. Elle dit : « Ha ! grand Dieu ! c’est Cupidonnet ! »

V. Cupidonnet et l’horlogère. — Cupidonnet au lit, sans couverture ni draps, foutant la belle horlogère, à laquelle son mari, couché de l’autre côté d’elle, dit : « Courage, ma femme ! hausse le cul ! »

VI. Cupidonnet avec sa femme, le cul découvert. — Il est appelé par sa femme debout, mais courbée sur un lit, troussée au-dessus des reins et montrant le plus beau cul. Il court à elle, le vit bandant : « Si j’ai la vérole (pense-t-elle), fous-moi en cul ! »

VII. Cupidonnet et Conquette. — Cupidonnet gamahuchant Conquette la nuit, sa lampe sur un garde-sel. Elle est à découvert et se trémousse tout endormie quand elle sent la langue entre les lèvres de son conin à poil naissant : « Ah ! ah ! ah ! ça me chatouille ! »

VIII. Conquette et Cupidonnet. — Conquette qui vient d’être gamahuchée et que Cupidonnet, le vit bandant, tâche d’enconner : « Ah ! ce joli gamahuchage, tant que vous voudrez. »

IX. Cupidonnet et Victoire. — Cupidonnet tenant Victoire troussée jusqu’au dessus du genou et se faisant empoigner le vit qu’elle ne voit pas : « Mignonne, serre-moi le doigt, fort, fort ! »

X. Conquette, Culant, Vitnègre. — Conquette assise devant le feu entre Vitnègre et Culant déculottés, bandants, elle retroussée : « Allons ! bougresse ! branle-nous tous deux. »

XI. Cupidonnet, Conquette, Vitnègre, le moine. — Cupidonnet dans un cabinet obscur, voyant Vitnègre, le vit en l’air, montrant à nu les appas de sa femme ; un moine debout dans le cabinet, vu par le père de Conquette, caché derrière un sopha et qui n’est pas vu ; le moine tenant en main son vit monstrueux, regarde ta scène : « Troussée, putain, au-dessus des reins ! »

XII. Cupidonnet et Conquette en levrette. — Conquette appuyée sur le pied d’un lit ; Cupidonnet l’a troussée au-dessus des reins ; elle cambre sa taille et il l’enfile en levrette : « Remue du croupion, mon ange ! »

XIII. Conquette, Vitnègre, un payeur. — Vitnègre débouté côté du lit, caché par un rideau, tandis qu’un autre le remplace sur sa femme. Le mari dit à celle-ci : « Décharges-tu ? »

XIV. Cupidonnet, Conquette, Vitnègre, le jeune homme. — Cupidonnet caché ; Vitnègre, une lumière en main, sur sa femme troussée : « Eh bien ! est-elle enconnée ? » dit-il.

XV. Le fouteur à la Justine. — Le moine Fout-à-Mort ayant mis Connillette nue, expirée et déchirée, sur une table, lui cerne les tétons avec un bistouri : « Décharnons-la ! »

XVI. Cupidonnet, Conquette, Timon. — Cupidonnet, caché dans le sopha, avançant la tête, pendant que Conquette, gamahuchée par Timon, lève ses jambes en l’air et fait claquer ses talons : « Ah ! Timon, ta langue vaut un vit ! »

XVII. Conquette enculée. — Cupidonnet sous un sopha ; Timon enculant Conquette courbée, dont le cul est bien perforé ; l’enculeur s’écrie : « Quel cul, quel plaisir des dieux ! »

XVIII. Conquette s’enculant du vit paternel. — Cupidonnet au lit avec Conquette, deux flambeaux sur la table de nuit ; il est sur le côté, le vit bandant ; il dit à sa fille, en cherchant à l’enfiler : « Appuie lentement, ma reine. »

XIX. Montencon, Cupidonnet, Hochepine, Vitsucette. — Montencon embouchant Adélaïde Hochepine, en présence de Cupidonnet et de Visucette : « J’embouche la jolie garce ! »

XX. Cupidonnet, Conquette, Montencon. — Cupidonnet sortant du con de Conquette ; Montencon, le vit en main, allant se mettre sur elle, dont le con et les cuisses sont à découvert : « À toi, bougre ! »

XXI. Les moines vérolés. — Tous les lits sont couverts de robes monacales ; Vitnègre assis auprès du lit de Fout-à-Mort, qui lui montre un tableau représentant une femme à laquelle il vient de ne faire qu’un trou du cul et de la motte, et dont il a cerné les tétons : « Je me suis fait accommoder son con. »

XXII. Le sommeil enconné. — Cupidonnet endormi, le vit dans le con de Conquette, qui dort également enconnée. En commençant à se réveiller, elle dit : « Ah ! c’est mon papa qui me… »

XXIII. Cupidonnet et Conquette. — Cupidonnet devant Conquette assise, en courts jupons, les tétons découverts ; il vient de remettre le vit à l’air ; elle joue avec sa mule mignonne, qu’elle fait badiner avec le bout de son pied : « Je veux te griller ! »

XXIV. Conquette, Cupidonnet, Cent-Louis. — Cent Louis prenant les tétons et le con de Conquette, en présence de Cupidonnet, auquel il dit de serrer les cent louis : « Ce con satiné, ces tétons touchés, les valent. »

XXV. Conquette, Cupidonnet, Trait-d’Amour. — Conquette renversée, troussée au-dessus du nombril et à laquelle Cupidonnet présente Trait-d’Amour, qui tient à la main et montre son gros et superbe vit. Conquette avançant la main pour prendre ce vit : « C’est donc toi qui m’a fait tant de mal et tant de plaisir. »

XXVI. Cupidonnet, Conquette, Trait-d’Amour, Minonne, Connette. — Cupidonnet foutant Conquette, qui lui darde sa langue ; Trait-d’Amour tenant les tétons de sa sœur, qui lèche le trou du cul du fouteur, tandis que Connette le suce dans la raie du dos : « Quelles délices !… Je suis rendu ! »

XXVII. Minonne, Connette, Cordaboyau, Brisemotte. — (Premier groupe.) — Connette chatouille les couilles de Cupidonnet debout, tandis que Cordaboyau enconne Minonne, que Brisemotte encule couchée sur le côté : « C’est une fouterie de princesse… »

XXVIII. Cupidonnet, Conquette, Trait-d’Amour. — (Second groupe.) — Conquette sur Trait-d’Amour, qui la tient enculée sur lui : Cupidonnet dans le con de la belle, ainsi limée entre deux feux : « Piquez des deux, la garce est enculée ! »

XXIX. La danse nègre. — Cupidonnet habillé, mais le vit à l’air, regardant la danse, dans laquelle il pousse Conquette nue par les fesses ; Trait-d’Amour danse avec Rose-Mauve, une nouvelle actrice, Cordaboyau avec Connette, Brisemotte avec Minonne. Tous six, nus de la tête aux pieds, ils figurent des mouvements voluptueux ; un couple paraît prêt d’enconner, un autre d’enculer ; le troisième en se contournant met les tétons sous la bouche, le vit sous la main, et montre le con qui l’appelle : « Allons, du mouvement, garces ! »

XXX. — La Piochée et ses piocheurs. — La Piochée sur le foutoir. Piocheur enculant Piocheur fils, Piocheneuil les excitant et se faisant branler à l’aide de la main et des tétons de la jeune fille : « Bougre !… encule ton petit garçon ! »

XXXI. Piochette. — Le vieux Piocheneuil patinant les tétons de Piochette, âgée de quatorze ans et fille du frère et de la sœur, pendant que ces deux individus sont enconnés et que le vieux Piocheur, grand-père, encule son fils : « Tu me dépucelleras ta fille dès que ton grand-père l’aura déculée. »

XXXII. Les gourmets de con. — Conquette enconnée par Cordaboyau, seulement comme gourmet du satiné de son con ; il est enlevé de sur elle, prêt à décharger, par Trait-d’Amour et Brisemotte, le vit bandant et déculotté, pour le plonger tout brandi dans le con de Rose-Mauve, étendue sur un foutoir : « Hausse du cul ! Le sacré bougre allait partir ! »

XXXIII. Honnête entretien du père et de la fille. — Cupidonnet prenant le con de sa fille d’une main, les tétons de l’autre ; elle dit : « Je remercie le sort de m’avoir fait naître d’un si bon père. »

XXXIV. L’homme enfilant deux cons d’une volte. — L’homme à queue foutant Sophie Linars de son vit, tendis que Géoline s’enconne avec la queue velue qu’il a au croupion ; celle-ci dit : « Et moi je vais me servir de cette queue raide. »

XXXV. La fouteuse insatiable. — La belle Agnès livrée par son père, enfilée par le jeune procureur, qui se loue de ses délicieux mouvements ; elle s’écrie en déchargeant : « Ah ! mon âme va sortir par le trou qu’il me fait. »

XXXVI. Indicibles fouteries. — Agnès après souper, ayant un corset refluant, cachée derrière un rideau de fenêtre, de sorte que l’homme à queue seul lui prend le con, ne voit pas son visage ; elle tient d’une main le vit de son père ; de l’autre, elle retient à l’entrée de sa bouche et presse de ses lèvres le gros membre de Guac, qui décharge et lui lance le foutre au fond du gosier. Fysistère leur dit : « Il faut que je la foute habillée. »

XXXVII. Les six fouteurs des trois foutues. — Agnès, Doucette, la carmélite et la marchande de modes, maîtresse d’Agnès Convelouté, la première en déshabillé de gaze transparente avec le chapeau de mariée, les trois autres nues, sont instruites par Agnès ; six vieillards, le vit en main, nus, endoctrinés séparément par Guac, à l’entrée d’une autre pièce où il les attire les uns après les autres. Le premier est un grand maigre dont le nez touche au menton, vit ordinaire ; le second, gros, très ventru, le nez comme une grosse betterave, le vit long ; le troisième, monté sur de longues jambes sèches, ayant un pain de sucre sur les épaules, le vit gros comme celui de l’homme à queue au moins ; le quatrième, aussi large que haut, le vit de l’oncle d’Agnès ; le cinquième, à la tête monstrueuse, le ventre comme un tonneau, le vit comme celui de Guac ; le sixième est grand, voûté, bancroche, ayant un bourrelet à son long vit. Quant au laid Guac, on voit son vit, gros comme un timon de carrosse, soulevant sa chemise : « Chacun des six monstres crut qu’il allait avoir le plaisir d’être mon bourreau. »

XXXVIII. Fysistère au grand lit, avec ses trois fouteuses. — Elles sont nues. Fysistère, nu, enconne Doucette ; Agnès lui chatouille les couilles ; la carmélite lui branle la queue velue, dont elle se dispose à s’enfiler. Ce mot est pris de l’histoire par Agnès : « Nous fûmes ainsi foutues huit fois chacune dans la nuit, ce qui faisait les vingt-quatre ordinaires de Fysistère. »




  1. Il faut se souvenir ici que Rétif publiait l’Anti-Justine, sous le nom de Linguet, rédacteur du journal fameux les Annales politiques et littéraires. (1777-1790.)
  1. Note de Wikisource : Timorì dans l’édition originale.
  2. Note de wikisource : dans l’édition originale (1798), on lit : il entra mieux
  3. Note de Wikisource : on lit dans l’édition originale (1798), p. 114 : Ils se fesaient ainsi tourner de temps-en-temps.
  4. Note de Wikisource ; Annète-Bar, dans l’édition originale de 1798.
  5. Note de Wikisource : Guæ, dans l’édition originale de 1798.
  6. Note de Wikisource : dans l’édition originale de 1798, p. 180, on lit : « elle fut foutue, refoutue, enculée, ré-enculée et calmée.
  7. Note de Wikisource : le mot « à » est effacé dans cette édition, il est présent dans l’édition orinale, p. 223. Il a été inséré entre crochets.