L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/8

Vital Puissant ? (p. 20-22).

CHAPITRE VIII.

Des conditions de mariage.

Le dimanche suivant, Conquette Ingénue étant chez moi selon son usage, elle ne put s’empêcher de voir que je bandais à n’en pouvoir. Elle tremblait pour sa virginité ; je lui avais baisé le pied, la jambe, mais elle avait défendu son conin… Tout à coup je me lève, et m’appuyant sur le dossier de sa chaise, les deux mains dans son corset, je lui prends les tétons… Ah ! qu’ils étaient jolis, petits mais fermes, et d’une blancheur !… Elle ne put se dérober… Elle me déclara pour lors sérieusement qu’elle voulait se marier ; je passai devant elle, le vit en l’air et bien bandant ; elle devint rouge comme une cerise. Je bouillais, enflammé d’amour et de luxure ; je lui notifiai que je ne signerais rien qu’à la condition de la dépuceler auparavant ; elle se récria. Je lui pris le con par force ; elle se recueillit, « Signez du moins pour ceci. — Oui, si je te gamahuche… » Elle ne m’entendait pas ; je m’expliquai en disant : « Et jusqu’à la décharge ou le plaisir de ta part inclusivement !… » Elle réfléchit, puis soupirant : « Ah ! combien vous me l’avez fait ! mes rêves m’étaient causés par vous ! »

Elle se mit à la renverse sur le lit en me disant : « Satisfaites-vous et… ne me trompez pas. Je veux être pucelle le jour de mon mariage avec M. Vitnègre ; c’est un homme veuf, et madame Comprenant dit qu’il s’y connaît. » Pendant ce discours, je rassasiai mes yeux d’abord de la vue du plus ravissant conin, de celle d’un ventre uni comme l’ivoire, d’une cuisse d’albâtre, d’un cul de satin ! « Dépêchez-vous. — J’inventorie ce que nous devons livrer à ce monsieur Vitnègre, et tout est bien conditionné, excepté une chose que je te dirai. Gamahuchons !… » J’étais enragé… je la léchai avec fureur, guettant l’instant de l’émission de sa liqueur virginale, pour me jeter sur elle et l’enfiler ; elle émit dès le sixième coup de langue, de sorte que je ne le pouvais croire, mais bientôt ses trémoussements m’en convainquirent ; alors, quittant le conin, je me précipitai sur elle enivré de plaisir. Il est certain qu’elle m’aurait laissé tout faire, mais son jeune conichon, quoique bien humecté de son foutre et de ma salive, ne put être pénétré. L’expérience qu’il faut, pour enfiler certaines pucelles, de la pommade ou du beurre frais, ne m’était pas encore acquise. À la fin, elle me saisit le vit pour me débusquer ; pressé de sa main douce et blanche, je couvris d’un foutre azuré son con, son ventre, ses cuisses et sa main !… Propre comme elle le fut toujours, elle se débarrassa et courut se laver.

« Qui ne dirait, m’écriai-je en la voyant s’éponger cul, cuisses et coniche, que je t’ai enconnée ? — Ah ! si vous étiez raisonnable, répondit Conquette Ingénue, vous me feriez ce joli gamahuchage tant que vous voudriez, car j’ai eu bien du plaisir. — Voilà un joli mot », et je lui fis darder sa langue dans ma bouche, moi lui tenant le conin. « Mais, reprit elle, pas ce qui m’a salie dans ce que je viens de laver ; je veux être honnête femme. — Tu dois ton joli con à ton père, ma charmante fille. — Si vous étiez riche, je renoncerais au mariage pour me dévouer à vos plaisirs, mais il me faut un mari pour cesser de vous être à charge. »

Touché de ce discours, je la baisai des pieds à la tête, souliers, jambes, front, œil, bouche, tétons, cuisses, cul, jusqu’à ce qu’elle déchargeât. Ensuite je signai tout ce qu’elle voulut : elle était adorée en ce moment.

Elle se maria sans me revoir et m’évita pendant trois mois ; une pareille conduite me rendit furieux contre elle, et je jurai de la foutre et faire foutre, si elle retombait entre mes mains, mille et une fois avant que de lui pardonner un pareil et si monstrueux abandon. Mais savais-je alors qu’elle était malheureuse !…