L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/11

Vital Puissant ? (p. 28-31).

CHAPITRE XI.

Pucelage destiné aux gros vits pris par un petit.

« Non, comme nous en sommes convenus, passez dans la chambre éclairée, faites-moi voir, en badinant avec elle, tétons, cul et con ; je me réserve pour la nuit. — Oh ! ce coup ci serait par-dessus le marché. — Non, j’aime à foutre au lit, à suçotter langue et tétons, à enconner, enculer, tétonner, etc., etc., à mordre, arracher les bouts !… Allez, allez, ayez le vit en l’air, et qu’elle soit bien chaussée, de la brutalité ! »

Vitnègre rentra déculotté auprès de sa femme, toujours tremblante devant lui. « Allons, bougresse, il me faut du plaisir ; vois comme je bande à la vue de ce joli soulier vert ! J’ai entendu hier un jean-foutre qui disait derrière toi qu’il aurait voulu décharger dedans… À bas ce fichu, que je voie tes tétons… comme ils sont jolis, blancs, fermes ; ah ! garce, j’arracherais ce joli bouton, si je ne craignais de les gâter. Quel tour de croupion foutatif !… Trousse, putain, au dessus des reins et du nombril, que je te voie ce mécanisme-là. Marche en avant présentant le con, retourne-t-en en montrant le cul… ah ! le joli mouvement ! continue, garce, à cul et à con, jusqu’à ce que je te dise holà ! » Elle fit ainsi cent tours, montrant alternativement son cul et son con. Cependant le moine disait : « Ce bougre-là n’a pas le vit si gros que moi, et il n’a pu la dépuceler : oh ! comme elle criera cette nuit !… Mais je n’y tiendrai pas, elle crierait à faire venir le voisinage, je la tuerai ; je m’en vais. » Et il sortit doucement, en murmurant : « Elle est à tuer, elle le sera. » Au même instant, Vitnègre dit : « Holà ! garce engarcée ! » et il vint dans le cabinet… « Qu’en dites vous ? dit-il ; la voulez-vous essayer ?… Je bandais à n’en pouvoir plus… Je répondis bien bas pour le moine : « Oui ! » Vitnègre alla chercher sa femme, et la poussant brutalement : « Allons, garce, putain, que je te foute !… ah ! comme tu vas crier ; mais songe, sacré conin de poupée, à ne pas faire venir ici les voisines, ou je les laisse toutes entrer, sans me déranger de sur ton sacré ventre. » En achevant ces mots, il me la renversa toute troussée sur le foutoir mis là exprès et se retira ; je me précipitai sur ma fille, qui, se sentant enfiler presque sans douleur, ne criait pas. « Crie donc ! » lui dis-je bien bas. Et elle cria à tue-tête en se reconnaissant enfilée par un étranger. Dès que j’eus déchargé délicieusement en lui faisant osciller le con, je m’échappai avant que les voisines arrivassent, et comme elle continuait à crier, je les envoyai à son secours ; on la trouva debout. « C’est ma femme que je baisais, dit Vitnègre ; regardez-y, il en est encore tout mouillé, mais elle est du naturel des chattes ; elle mord et crie quand on la fait bien aise. » Les voisines rirent et se retirèrent.

Vitnègre dîna et fut assez honnête ; il craignait que sa femme n’eût reconnu qu’elle était foutue par un moine et qu’elle n’en parlât. Je dînai dans un cabaret en face ; je le vis sortir et retournai chez ma fille, qui me conta tout. Je me tus d’abord.

Je lui fis raconter la manière dont je croyais qu’elle avait été dépucelée, parce que ce récit avait du haut goût pour moi et qu’il me ranimait assez pour me la faire foutre encore une fois ; elle le fit dès que je l’eus mise en goût en lui parlant de son amant.

« Notre première nuit et les trois suivantes ont valu cinq cents louis chacune à Vitnègre, à ce qu’il m’a dit par la suite. Dès que nous fûmes arrivés à la demeure commune, il alluma quatre bougies, qu’il mit autour du lit, sur lequel il me renversa troussée jusqu’aux reins ; il me tourna, me retourna, examinant, me baisant partout ; il me faisait lever les jambes en l’air, puis mettre debout sur le lit. « Remue du cul, me disait-il… ainsi, ainsi (me montrant), comme si je te foutais. » Je lui observai que c’était indécent… « Bast !… une femme est la putain de son mari. » Il me gamahucha, il s’écria de toutes ses forces : « Elle décharge !… » et il me fit empoigner son gros membre de la grosseur et de la couleur d’un cheval… « Allons, allons, que je te foute à présent !… » Il se jeta sur moi, mais il ne put rien faire. « Celles qui disent que ton père t’a dépucelée sont des garces ; tu es pucelle comme quatre. Je voudrais que tout le monde fût là pour en être témoin ! » Il me pommada devant, derrière, il éteignit les bougies (mon pucelage était vendu) et il parut se coucher, mais ce fut un autre, car toute la nuit je fus tourmentée par un gros membre qui ne put rien. »

Depuis le mot de son récit : Elle décharge !… j’avais glissé une main entre les cuisses de ma fille, sans qu’elle s’en plaignit ; je lui happai le con. « Ah, papa, ne me ménagerez-vous donc pas plus que les autres, un jour où j’ai été dépucelée ! — Dépucelée ! Ah ! céleste fille, est-il bien vrai ! — Jamais on n’est entré dans ce que vous me tenez qu’aujourd’hui ! — Ô fille adorable, je suis un dieu et non pas un homme !… mais tu m’as fait trop bander ! ta précieuse faveur, ou j’aurais une colique spermatique épouvantable ! » et je l’enlevai vivement dans mes bras ; je la portai dans le cabinet obscur.