L’Amour qui ne meurt pas/Le Vent du Sud

Éditions de la Revue des poètes (p. 48).

LE VENT DU SUD

Le vent du sud accourt des plaines inondées
Avec une odeur d’herbe, un frisson de sanglots ;
L’air devient tiède et lourd, les branches dénudées
Frémissent et la pluie y ruisselle à grands flots.

Tel, chargé de regrets, de larmes et d’arômes,
Passe sur moi le souffle ardent du souvenir
Et tout autour de moi s’agitent des fantômes ;
En mon cœur pleure un deuil qui ne veut pas finir.