L’Amour qui n’ose pas dire son nom

TABLE


I. — Un fait nouveau dans la littérature française : apparition du personnage de Charlus en 1914. — Sodome et Gomorrhe ou « l’Édit de Nantes » des non-conformistes 
 9
II. — Retour vers le passé : le sentiment public au moment du procès d’Oscar Wilde, en 1895, d’après nos propres souvenirs — Attitude d’Émile Zola à l’égard de l’anomalie — L’inversion et les humanités classiques 
 20
III. — L’inversion dans le climat de la poésie 
 31
IV. — Origines de notre répulsion. La tradition d’anathème. L’inverti considéré comme un criminel (état d’esprit de la chambre ardente et période policière) — L’inverti considéré comme un malade (état d’esprit clinique) 
 42
V. — Le freudisme. — Les différentes classes d’invertis. — Où reparaît la notion de « liberté » 
 59
VI. — Les hommes-femmes. — Evolution du caractère de Charlus dans l’œuvre de Proust, parallèlement à l’évolution du sentiment public 
 73
VII. — L’amour grec 
 84
VIII. — L’amitié épurée et l’amitié pure. — Un exemple d’amitié pure, à la mode antique : Montaigne et La Boëtie 
 102
IX. — Les trois amitiés possibles chez l’homosexuel. — L’amitié désirante sous le masque de l’amitié pure : le marquis Astolphe de Custine 
 114
X. — L’inverti et le commun des hommes. — Qu’est-ce que l’amour ? 
 128
XI — Walt Withman et l’idéal platonicien. — L’instinct épuré, épanoui en sympathie collective 
 140
XII. — Oscar Wilde. — Recherche du singulier dans tous les ordres. — L’esthétique wildienne dans ses rapports avec l’anomalie. — La fatalité d’Oscar Wilde : la version intégrale du De profundis 
 151
XIII. — L’apologie de l’homosexualité. — La prédication d’André Gide. — Première phase : Gide prudent. — L’Immoraliste, Amyntas 
 172
XIV. — Deuxième phase : Gide audacieux. — Examen du Corydon 
 186
XV. — Troisième phase : Gide téméraire. — Les confessions : Si le grain ne meurt 
 208
XVI. — Conclusions 
 224
Notes 
 237