Histoire des origines du christianisme. Index général (Renan)/Préface

Histoire des origines du christianisme. Index général
Calmann Lévy (p. i-iv).


PRÉFACE


Cet index comprend l’analyse des matières contenues dans les sept volumes que j’ai consacrés à l’histoire des origines du christianisme. Si l’on excepte la Vie de Jésus, chacun de ces volumes n’offre, dans les différents tirages qui en ont été faits, qu’une seule et même pagination. Toutes les éditions proviennent des mêmes clichés et n’offrent, par conséquent, que des différences très légères. La Vie de Jésus, au contraire, a été typographiquement recomposée à partir de la treizième édition. La pagination des douze premières éditions n’est donc plus la même que celle de la treizième édition et des suivantes. Le présent index a été fait sur ce second texte, qui est le plus développé. Pour que les personnes qui ont l’une des douze premières éditions de la Vie de Jésus puissent se servir de l’index, on a mis à la fin de ce volume une table de concordance, qui permet de se reporter des pages de la treizième édition aux pages des douze premières éditions.

Le grand inconvénient des index est l’entassement des chiffres, qui oblige le lecteur à recourir à des vingtaines, quelquefois des centaines d’endroits, et le laisse en doute sur le passage où se trouve ce qu’il veut savoir. On a paré, autant qu’il a été possible, à cette difficulté, en découpant la matière jusqu’aux derniers détails. Les personnes instruites devineront, j’espère, le langage souvent énigmatique auquel il a fallu recourir pour cela. On a, en outre, désigné par des chiffres plus gras et plus forts le locus classicus, c’est-à-dire l’endroit où le sujet dont il s’agit est traité ex professo, avec tous ses développements. C’est là une méthode que m’enseigna M. Hase, quand j’avais l’honneur d’être placé sous ses ordres au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale. Il avait pris soin lui-même de souligner à l’encre rouge le locus classicus dans l’exemplaire de l’index de la Bibliotheca græca de Fabricius, qui est au service du département des manuscrits. Il se plaisait à me montrer que, sans une telle spécification, ces énormes tas de chiffres non expliqués ne peuvent être de presque aucune utilité.

À la suite de l’index, j’ai placé une table chronologique des écrits chrétiens primitifs, selon l’ordre qui a été adopté dans l’ouvrage comme le plus probable. Ces dates ne sont que des approximations. Dans toute l’ancienne littérature chrétienne, il n’y a qu’un livre dont la date soit connue à quelques mois près, c’est l’Apocalypse. — Quant à l’ordre chronologique des faits, il ressort suffisamment de la date courante qui est inscrite au haut de chaque page, à partir du deuxième volume. J’ai averti plusieurs fois que ces dates ne sont que des à peu près ; je le répète encore ; car il s’est produit à cet égard certains malentendus, et quelques critiques m’ont reproché de donner à la chronologie de ces âges obscurs une précision que je ne lui ai jamais attribuée.

On a joint à ce volume une carte où l’on a essayé par des teintes d’inégale force de montrer l’extension du christianisme vers l’an 180, date où s’arrête à peu près ce qu’on peut appeler l’ère des origines chrétiennes. On ne veut pas dire que les pays laissés en blanc ou en dehors de la carte n’eussent pas entendu parler de la religion nouvelle ; on a voulu marquer seulement le degré relatif de force que l’établissement chrétien avait, dans les diverses provinces de l’empire, à la mort de Marc-Aurèle.

En dépouillant l’ouvrage ligne par ligne en vue de l’index, on a découvert quelques fautes d’impression, qu’on a recueillies à la fin de ce volume, dans un court errata.

Chacun des sept volumes de l’ouvrage est désigné, dans l’index, par la tomaison qu’il porte au faux titre, en sorte que :


I signifie ......... Vie de Jésus,
II .......... Les Apôtres,
III .......... Saint Paul,
IV .......... L’Antechrist,
V .......... Les Évangiles,
VI .......... L’Église chrétienne,
VII .......... Marc-Aurèle.