Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/VIGNY (Alfred-Victor, comte DE), poëte et romancier français

Administration du grand dictionnaire universel (15, part. 3p. 1041-1042).

VIGNY (Alfred-Victor, comte de), poëte et romancier français, né k Loches le 28 mars 1797, mort à Paris le 17 septembre 1863. Sa famille, autrefois fort riche en domaines territoriaux situés en Beauce, s’était vue contrainte d’habiter Loches pour se rapprocher du lieu de captivité de l’un de ses membres, M. de Baraudin, oncle maternel du poète, chef d’escadre sous Louis XVI et emprisonné pour sa participation aux guerres de la Vendée. Elle avait acheté k Loches une petite maison, où naquit Alfred de Vigny. Dix-huit mois aprè3 cet événement, en 1799, la famille de Vigny quitta cette retraite et habita tantôt Pans, tantôt ia terre patrimoniale du Tronchet, en Beauce. Dès son enfance, le futur auteur de Cinq-Mars puisa dans ce qu’il appelle « la tristesse bruyante de Paris » et dans la monotonie des plaines de la Beauce les germes de cette misanthropie qui, plus tard, devait entièrement l’envahir. • Au collège, lisons-nous dans les notes posthumes publiées par M. Louis Ratisbonne, j’étais persécuté par mes compagnons ; quelquefois ils me disaient : «Tu as un de k ton « nom ; es-tu noble ?» Je répondais : • Oui, > je le suis. > Et ils me frappaient. Je me sentais d’une race maudite, et cela me rendait sombre et pensif. »

Alfred de Vigny se préparait k l’École polytechnique et suivait, en dehors de l’institution Hix, dau3 laquelle il eut pour condisciples Hérold et Devéria, des cours particuliers sous les meilleurs maîtres. Il cultivait même les arts d’agrément et eut Girodet-Trioson pour professeur de dessin. Sa santé se trouva ultérée par suite d’un labeur trop continu ; la famille fit des reproches à M»» de Vigny, qui répondit tristement : « Que voulez-vous ? il faut qu’un homme sache tout k dix-sept ans ; après cet âge, la guerre l’enlève k l’étude et nous le prend, hélas I à nous-mêmes. » C’était, en effet, l’époque où les mères ne mettaient plus au monde assez d’enfants pour suffire à ce dévorant empereur. La bataille de Paris, en ramenant les Bourbons, lui ouvrit plus pronipteinent qu’il ne l’avait espéré la carrière militaire. « Nous avons élevé cet enfant pour le roi, » écrivit la comtesse de Vigny au ministre de la guerre en demandant son admission dans les gendarmes de la maison rouge. Le ministre accueillit la demande ; le jeune homme fut admis par faveur et, malgré sa taille peu.imposante, avec un. brevet de lieutenant dans ces «ompagnies de luxe destinées à satisfaire la vanité de la noblesse. Il débuta, comme il l’a raconté dans une touchante page de Laurette ou le Cachet rouge [Servitude et grandeur militaires) par escorter jusqu’k Béthun-Louis XVIII, forcé de fuir aux Cerit-Jours. Le mousquetaire de la maison rouge n’avait pas un poil de barbe au menton, et l’escadron ne manqua pas de le cribler île plaisanteries. A. de Vigny montrant un jour à Victor Hugo un portrait de lui k cette époque, en costume de lieutenant, Victor Hugo s’écria : « C’est la plus fine et la plus délicate figure de petite fille qui se puisse voir I » Au fond, il n’avait aucunement le tempérament militaire, comme il l’explique dans une page de ses Souvenirs : ■ Me voila mousquetaire à seize ans. Ce n’est que celai me dis-je après avoir mis mes épaulettes, ce n’estque cela 1 J’ai dit (ie inot-lk depuis de toute chose, et je l’ai dit trop tôt. De là ma tristesse, née avec moi, il est vrai, mais pas si profonde qu’à présent, et au fond assez douce et pleine de commisération pour mes frères de douleur, pour tous les prisonniers de cette terre, pour tous les hommes... Vous aveu raison de vous représenter ma vie militaire comme vous faites j l’indignation que me causa toujours la sultisance dans les hommes si nuls qui sont revêtus d’une dignité ou d’une -autorité mu donna, dès te premier jour, une sorte de froideur révoltée avec les grades supérieurs et une extrême affabilité avec les inférieurs et les égaux. Cette froideur parut k tous les ministères possibles une opposition permanente, et ma distraction naturelle et l’état de somnambulisme où me jette an tout temps la poésie passèrent quelquefois pour du dédain de ce qui m’entourait. Cette bonne distraction était pourtant, comme elle l’est encore, ma plus chère ressource contre l’ennui, contre les fatigues mortelles dont on accablait mou pauvre corps si délicatement conformé et qui aurait succombé k de plus longs services, car, après treize ans, le commandement me causait des crachements de sang assez douloureux. La distraction me soutenait, me berçait, dans les rangs, sur les grandes routes, au camp, k cheval, k pied, en commandant même, et me parlait k l’oreille de poésie ’et d’émotions divines nées de l’amour, de la philosophie et de l’art. Avec une

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indifférence cruelle, le gouvernement, à la tête duquel se succédaient mes amis et jusqu’k mes parents, ne me donna qu’un grade pendant treize ans, et je le dus k l’ancienneté qui me fit passer capitaine k mon tour. 11 est vrai que, dès qu’un homme de ma connaissance arrive au pouvoir, j’attends qu’il me cherche, et je ne le cherche plus. J’étais donc bien déplacé dans l’armée, et je portais la petite Bible que vous avez vue dans le sao d’un soldat de ma compagnie. J’avais Eloa, j’avais toutes mes poésies dans ma tête ; ils marchaient avec moi, par la pluie, de Strasbourg à Bordeaux, de Dieppe k Nemours et k Pau, et quand on s’arrêtait, j’écrivais. J’ai daté chacun de mes poèmes du lieu où sa posa mon front. Depuis la guerre d’Espagne, Cinq-Mars vivait dans ma tète ; j’étais comme le Jésus de Manzoni, « se souvenant de l’avenir, » et ce livre k venir, je n’avais pas le temps de l’écrire. Marié hors de l’année, revenu à Paris (chère ville bien-aimée du Beauceron qu’on y apporta k deux ans), je me hâtai d’écrire mon roman. Il me donna plus de renom qu’i ?/oa, qui me semble d’une nature plus rare, autant que je puis méjuger moimême. Je lis depuis ce que j’ai fait toujours, des esquisses qui font mes délices, et du milieu desquelles je tire de rares tableaux. Croiriez-vous que je les ai tellement accumulés que j’ai là, près de moi, une malle entière pleine de plans, de romans, d’histoires, do tragédies, de livres de toute forme et de toute nature ?... »

Pour compléter l’histoire de la jeunesse du poète, ajoutons qu’il fut du nombre de ceux

?ui, lors du «voyage» k Gand, n’avaient pas

rauchi la frontière. On l’envoya k Amiens pendant les Cent-Jours. Les compagnies rouges n’ayant point été rétablies au retour des ■ Bourbons, de Vigny entra dans la garde royale a pied. U s’était brisé la jambe par accident, et l’usage du cheval lui devenait impossible. Très-studieux, détestant les habitudes de caserne et l’insipidité de la vie de garnison, il passait aux bibliothèques les moments qu’il pouvait dérober au service ; car l’instinct de la guerre, chez une nature aussi délicate, aussi généreuse, n’avait été qu’un instinct factice. La réflexion lui avai ; t montré ce que vaut ce grand mot atroce de gloire militaire avec lequel on grise les natures grossières et dont les despotes se servent avec une si cruelle adresse pour mieux exécuter leurs desseins ambitieux. Dans le silence de la paix qui enfin s’était faite après de si terribles commotions, il sentit s’éveiller en lui le goût littéraire et poétique. L’étude de Théocrite et d’André Chénier lui Inspira, dès 1815, deux études antiques, la Dryade et Syméta, qu’il fit suivre bientôt de poésies d’une égale valeur : Héléna, la Somnambule, la Fille de Jephlé, la Femme adultère, le Bal, la Prison, morceaux réunis sous le titre da Poèmes antiques et modernes (1822, in*8*) et inspirés, selon toute probabilité, par André Chénier ; le Trappiste (1822, in-8») ; Eloa ou la Sceur des anges, mystère (1824, iu-S»). Cette dernière oeuvre, où l’inspiration mystique est rendue avec une perfection si mélodieuse, ne fut pas accueillie avec tout le succès que l’auteur en attendait. Le Déluge et Dolorida suivirent Eloa de très-près. Le Déluge était la dernière des œuvres bibliques et uutiqués de l’auteur ; Dolorida, la première de ses œuvres romantiques. Ces productions lui assurèrent une des premières places dans les rangs de la jeune pléiade ; elles sont empreintes de cette originalité qui crée k Alfred de Vigny une place à part dans le mouvement littéraire de 1830. Plus hardi qu’André Chénier, dont il a souvent toute la grâce, il fut en même temps que Victor Hugo un initiateur.

Nommé capitaine en 1823, au moment de la guerre d’Espagne, il fut envoyé sur la frontière et ne prit aucune part, k son grand regret, aux opérations militaires ; mais dans ces loisirs forcés, il conçut l’idée et le plan d’un de ses plus beaux livres, Cinq-Mars, C’est dans les Pyrénées, k.Orthez, parmi les devoirs et les ennuis de la vie militaire, quo le jeune officier écrivit ce roman longuement inédité et dont il avait conçu la plan en préparant une Histoire de ia Fronde, qui n’a jamais vu le jour. Cinq-Mars est plutôt l’œuvre d’un libéral éclairé que celle d’un royaliste fervent, et peut-être le succès de ce beau livre (1826) fut-il pour beaucoup dans la résolution que prit l’auteur de renoncer k une carrière pour laquelU il n’avait plus que de1’aversion. Dans Servitude et aruudeur militaires, il parle longuement de ses déceptions. « Ce ne fut que très-.tard. dit-il, que je m’aperçus que mes services n’étaient qu’une longue méprisa et que j’avais porté dans une vie tout active une nature toute contemplative. Mais j’avais suivi la pente de cette génération de l’Empire néa avec le siècle et de laquelle je suis. •

Alfred de Vigny se lit réformer en 1828 pour cause de santé. Deux uns auparavant, il avait épousé k lJau une Anglaise, petite-fille d’un riche commerçant de l’Inde, après avoir failli épouser Delphine Gay (M’io Emile de Girardin). Il vint k Paris et fut aussitôt un des plus fidèles habitués du cénacle de la place Royale. Le succès de Cinq-Mars présageait, en ce brillant champion du romantisme, alors naissant, un rival de WalterScott ; mais c’était au théâtre surtout qu’il fallait frapper dès coups décisifs et en finir avec les

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procédés surannés de la vieille école. A. de Vigny porta ses préférences de ce côté ; il traduisit en vers YOthello de Shakspeare, et la première représentation de ce drame précéda de quelques mois, au Théâtre-Français, celle daernani. Vinrent ensuite, à l’Odéon, la Maréchale d’Ancre, drame historique ; puis une petite comédie, Quitte pour la peur ; une nouvelle traduction de Shakspeare, le Marchand de Venise, et enfin Chatterton. Le caractère de l’auteur se révèle tout entier Jatis cette dernière œuvre, datée de 1835. Chatterton, c’est le poëte impuissant à plier son génie aux exigences de la vie matérielle, à faire de sa plume un gagne-pain ; c’est le talent pauvre et lier voué aux exigences dela richesse ignorante. Ce drame, écrit en vingt jours, obtint un succès incontesté ; mais depuis longtemps l’auteur était désillusionné. Indifférent aux jugements de la presse et à ceux du public, peu sensible aux louanges et dédaigneux des critiques, il avait écrit, dès 1829, dans ses notes intimes : • Tout Français, ou à peu près, naît vaudevilliste et ne conçoit pas plus haut que le vaudeville. Écrire pour un tel public, quelle dérision I quelle pitié ! quel métier 1 Les Français n’aiment ni la lecture, ni la musique, ni la poésie ; mais la société, les salons, l’esprit, la prose, »

En même temps qu’il perdait tout enthousiasme littéraire, s’en allaient aussi ses convictions politiques. Il avait assisté aux journées de Juillet avec une indifférence apparente, mats ses sympathies intérieures étaient plus favorables peut-être à la cause de la liberté qu’à celle des Bourbons. On trouve à la date du 27 juillet, dans se3 notes intimes, ces quelques lignes significatives : ■ Charles X est à Compiègne. Il a dit : à Mon frère a tout cédé, il est tombé ; je résisterai et ne « tomberai pas. » Il se trompe. Louis XVI est tombé à gauche et Charles X à droite. C’est toute la différence. « Alfred de Vigny écrivait encore le il août de la même année : > La garde royale a fait noblement son devoir, mais à contre-cœur. Tant qu’une armée existera, l’obéissance passive doit être honorée, mais c’est une déplorable chose qu’une année. •

Cette disposition de l’esprit, cette indifférence sceptique sont peu favorables a la production littéraire. Elles sont encore plusmar-3uées dans Stella ou les Diables bleus(1832) et ans Servitude et grandeur militaires (1835), deux ouvrages où l’auteur met en parallèle, dans l’un la situation du poste et dans l’autre celle de l’horame de guerre, avec la société moderne. Ces études provoquèrent de nombreuses critiques. C’est du premier de ces livres qu’A, de Vigny détacha le drame de Chatterton. Le retentissement de cette œuvre, où la société est accusée de la mort du poète, fut si grand qu’il se rencontra deux députés, MM. Fulchiron et Charlemagne, qui protestèrent en pleine Chambre contre ce qu’ils appelaient « un drame indigne et pervers ; » mais l’intérêt excité pur le héros, le charme et l’élégance du style, le talent de Mm° Dorval triomphèrent de toutes ces attaques ridicules de bourgeois satisfaits et peureux. Stella, Chatterton, Servitude et grandeur sont les fruits d’un esprit découragé, d’une imagination que domine, d’une façon maladive, la mélancolie. Bien des pages, quoique écrites avec une exquise finesse, s’inspirent d’une fausse philosophie. Mais si le poète ne sut pas chercher dans un idéal de justice un refuge contre le scepticisme, du moins ce scepticisme fut-il toujours digne et incompatible avec la bassesse et la servilité. Le 8 mai 1845, il entra à l’Académie française, en remplacement de M. Étienne. Depuis longtemps déjà, il n’affrontait plus la publicité qu’à intervalles fort éloignés. Eu 1841, la fille de Sedaiue, dans l’indigence, s’étant adressée à lui, il composa pour la Chambre des députés un opuscule sur la Propriété littéraire, raconta la vie de Sedaine, ses travaux, aborda la question générale et demanda pour les héritiers d’un auteur un droit sur chaque nouvelle édition de ses œuvres. En 1843, il essaya un retour à la poésie lyrique en publiant dans la Hevue des Deux-mondes des fragments de Poèmes philosophiques.’le Sauvage, la Mort du loup, la Flûte, etc., recueillis après sa mort comme une sorte de testament littéraire, sous le titre de Destinées, d’après la’ pièce qui ouvre le recueil. La note religieuse domine dans ces derniers chants du poëte solitaire et découragé. Le ton de cette lyre, contemporaine des Harmonies et des liecueillenienls poétiques, parut uniforme, triste et même lugubre.

Epris de solitude, Alfred de Vigny se réfugia de plus en plus dans le culte secret de lu poésie. On a trouvé dans ses papiers des plans de poèmes et de romans, auxquels il travaillait encore lorsque ; la mort l’enleva. C’étaient une suite à Èlou, un de ses plus beaux poèmes ; une seconde consultation du docteur Noir.’un des personnages de Stello ; un grand ouvrage sur les Français en Égypte, dont Bonaparte aurait été, le héros, et une comédie en vers. Lorsqu’il mourut, après toute une année de souffrances supportées avec un rare courage, il défendit qu’aucun discours fût prononce sur sa tombe. Cependant, comme il était officier de la Légion d’honneur, par une préoccupation singulière, il se souvint à ses derniers moments qu’avant d’être un poète exquis de ce temps, il avait

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été capitaine dans l’armée, et il insista pour que ce fût l’armée, et non la garde nationale, qui l’accompagnât à sa dernière demeure.

M. Louis Ratisbonne a publié dans la lievue moderne, sous ce -titre : Journal d’un poêle, les notes intimes ïuissées par son il-lustre ami. Ces notes forment une sorte d’autobiographié dans laquelle Alfred de Vigny

a résumé l’histoire de ses idées. « Alfred do Vigny, dit-il, me montrait quelquefois dans sa bibliothèque de nombreux petits cahiers cartonnés où il avait depuis longtemps jeté au jour le jour ses notes familières, ses mémentos, ses impressions courantes sur les hommes, sur les choses surtout, ses pensées sur la vie et sur l’art, la première idée de ses œuvres faites ou à faire. Et, quelques jours avant sa mort, il me dit : ■ Vous trouverez « peut-être quelque chose là. » J’y ai trouvé l’homme tout entier. » Le Journal d’un poëte, en effet, explique et fait aimer cet esprit élevé qui, s’il ne sut pas mettre d’énergiques convictions au service d’une grande cause, sut du moins rester au-dessus des ambitions mesquines. Il nous parait regrettable que M. Louis Ratisbonne ait cru devoir arrêter ces confidences à l’année 1847.

Les Œuvres d’Alfred de Vigny ont été réunies (1837-1839, 7 vol. in-S°). On peut reprocher à ce poète, à cet écrivain délicat la monotonie de son style et, en général, son peu d’émotion. Mais nul artiste n’a jamais été plus épris d’idéal. Il n’est pas dans notre temps de renommée plus pure, de vie plus digne et plus justement honorée. C’est une figure à part dans l’histoire littéraire, et, comme l’a fort judicieusement fait remarquer Jules Sandeau, à quelque point de vue qu’on le considère, il est impossible de n’être pas frappé de l’harmonie qui existe entre l’écrivain et son œuvre, < Cette harmonie se retrouvait jusque dans sa personne. On a pu dire de lui qu’il ressemblait à son talent ; il en était, pour ainsi dire, la fidèle et vivante image et, si j’avais à peindre la Muse qui l’inspirait, c’est sous les traits du poète lui-même, alors qu’il était jeune encore, que j’aimerais à la représenter... Dès ses premiers pas dans la vie des lettres, le comte de Vigny avait pris l’attitude discrète et voiléequ’il a toujours conservée depuis et qui ne s’est jamais démentie : quelque chose de virgilien, la pose d’un Raphaël attristé. • Sainte-Beuve a fixé d’un trait magistral la physionomie de ce Mélanchthon du romantisme, de ce poôle pudique qui redoutait l’éclat et le bruit ; pendant que Hugo, le baron féodal, combattuit sous 1 armure,

Vigny, pTus secret,

Comme en ça tour d’ivoire avant midi rentrait.