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Texte initial importé

Couche texte. Test du 24-01-2012.

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qu`il me vient du plaisir que j’aurois de vous parler sur
la plupart des choses qui se présentent à mon esprit. Je
prends même souvent la liberté de vous parler, ou de
parler de vous tout seul; à la vérité, cela n`a pas l`air
d`un homme trop sage; mais, en lisant surtout, je pense:
« Voilà qui lui plairoit; voilà ce qu`elle croit; voilà ce
qu°elle ne croit pas, » et ainsi du reste. Pardonnez-moi,
Madame, de vous placer ainsi par toutes mes pensées;
mais je tâche à ne vous y placer pas indiguement, et je
vous assure que je suis bien éloigné des sentiments que
le Roi soupçonnoit dans Mme de Longueville. Il y a aveu
et aveu, comme Fagots et Yagots; il ne faut pas ôter aux
pénitents la douceur d`avouer et d`exagerer leurs fautes,
et à Dieu la gloire qu`il en tire : je`n`oserois plus, sans
Friser l`impiété, venir à Fapplication.
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Effacement puis test OCR.

Résultat :

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qu`il me vient du plaisir que j’aurois de vous parler sur
la plupart des choses qui se présentent à mon esprit. Je
prends même souvent la liberté de vous parler, ou de
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d`un homme trop sage; mais, en lisant surtout, je pense :
« Voilà qui lui plairoit; voilà ce qu`elle croit; voilà ce
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Madame, de vous placer ainsi par toutes mes pensées;
maisje tâche à rie vous placer pas indígnemem, et je
vous assure que Je suis bien éloigné des sentiments que
le Roi soupçonnoit dans Mme de Longueville. ll y a aveu
et aveu, comme fagms et fagots; il ne faut pas ôter aux
péuitents la douceur cl`avouer et d`exagérer leurs fautes,
et à Dieu la gloire qu`il en tire : je^n`oserois plus, sans
friser l`impiélé, venir à Fapplication.
’FIN DU DIXIÉME VOLUME.

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