Discussion:La Bergerie
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- Les Annales politiques et littéraires, 24 juillet 1904 [1]
Note sur le mouvement littéraire
La Bergerie, par COLETTE YVER[1]. — Tel est le titre, à la fois très simple et très symbolique, du nouveau roman de Colette Yver; ce gracieux écrivain transporte tout à coup, dans le domaine qu'avaient cultivé ses aïeux, un jeune gentilhomme de race et d'intelligence bien françaises : son âme endormie, triste et incolore, se retrouve dans la Bergerie, à la vie agreste et saine; et, dans une fine analyse psychologique, l'auteur nous décrit la lutte violente qui le partage, le souvenir de Paris, de la vie futile et vide à laquelle l'a dressé sa mère, la joie de s'épanouir dans le calme de la nature. Roman à la fois tendre et moral, qui intéressera les mères et... les jeunes filles.
- ↑ Juven, éditeur ; 3 fr. 50.