Des Fleurs de bonne volonté/L’éternel quiproquo
Des Fleurs de bonne volonté, Mercure de France, , II. Poésies (p. 160-161).
XIV
L’ÉTERNEL QUIPROQUO
Droite en selle
— A passé
Mad’moiselle
Aïssé !
Petit cœur si joli !
Corps banal ! mais alacre,
Un colis
Dans un fiacre.
Ah ! les flancs
Tout brûlants
De fringales
Séminales,
Elle écoute
Par les routes
Si le cor
D’un Mondor
Ne s’exhale
Pas encor !
— Oh ! raffale-
Moi le corps
Des salives
Corrosives
Dont mes flancs
Vont bêlant !
— Ô vous Bon qui passez
Donnez-moi des nouvelles
De ma Belle
Mad’moiselle
Aissé.
Car ses épaules
Sont ma console,
Mon Acropole !