Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5165

Correspondance : année 1763GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 360).

5165. — À M. DEBRUS[1].
R[eçue] le 30 janvier (?) 1763.

Il faut que je vous dise, monsieur, ce que vous savez peut-être, que M. de Beaumont ayant travaillé deux heures tête à tête avec le rapporteur[2], ils ont été si contents l’un de l’autre qu’ils se sont embrassés. Ce M. de Beaumont est une belle âme. Il a fait une petite collecte, et l’a portée à Mme Calas. Cet exemple a été suivi de quelques personnes. Jugez à présent si nous devons craindre les fanatiques. Comptez que vous viendrez glorieusement à bout de ce que vous avez si généreusement entrepris. Ce sera un beau jour que celui où nous apprendrons la décision du conseil ! V.


Vendredi soir.
  1. Éditeur, A. Coquerel.
  2. Thiroux de Crosne.