Correspondance de Voltaire/1755/Lettre 3089
Correspondance de Voltaire/1755
3089. — À M. THIERIOT[1].
À Monrion, 26 décembre.
Je vous supplie, mon ancien ami, de me mander au juste ce que c’est que la Jeanne qui paraît imprimée.
Voici une lettre en réponse à la Guerre de 1741. On me vole, on me défigure en prose et en vers. Écrivez-moi toujours à la même adresse. Je passerai mon hiver à Monrion, à l’autre bout du lac, près de Lausanne ; j’y suis bien chaudement. MM. de Lausanne viennent dîner avec moi ; le reste du temps m’appartient. Ma maison est simple et propre ; j’y fais bonne chère. Je voudrais que vous y fussiez.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.