Contes populaires de Basse-Bretagne/La Princesse de Tréguier



VI


LE PRINCE DE TRÉGUIER


ET LE ROI SERPENT
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IL y avait, une fois, un prince en Tréguier qui avait un fils unique. Ce fils, s’ennuyant à la maison, voulut voyager. Son père lui donna de l’or et de l’argent, à discrétion, plus un beau cheval et il partit.

Il dépensa tout son argent, au jeu et avec les femmes, vendit son cheval, et le voilà sans le sou, à pied, et ne connaissant aucun métier pour gagner sa vie. Que faire ? Il marcha à l’aventure.

Un soir, après une longue marche, il arriva, exténué de fatigue et de faim, à une pauvre chaumière, sur une grande lande aride et désolée. Un vieux tailleur y habitait, avec sa femme. Il demanda l’hospitalité, pour la nuit. La femme était seule à la maison (son mari était allé à sa journée), et elle lui répondit :

— Hélas ! mon fils, nous sommes si pauvres, Lie nous ne pouvons vous loger, et je le regrette ; nous n’avons qu’un seul lit et du pain d'orge et de la galette de sarrazin, pour toute nourriture.

— Au nom de Dieu, ayez pitié de moi, je suis faible, que je ne puis aller plus loin ; je passerai la nuit sur la pierre du foyer.

— Restez, alors ; nous partagerons avec vous, de bon cœur, le peu que nous avons.

Le tailleur rentra, peu après, et ne trouva rien à redire à la conduite de sa femme.

Le lendemain matin, le prince demanda à son hôte s’il ne connaissait pas, dans les environs, quelque bonne maison où il pourrait trouver à gagner sa vie, comme jardinier ou valet d’écurie.

— Je ne connais guère que des pauvres, par ici, lui répondit le tailleur ; cependant, à une bonne journée de marche, il y a un vieux château, au milieu d’un bois, et peut-être trouverez-vous là ce que vous cherchez.

Le prince remercia son hôte et se remit en route, à la grâce de Dieu.

Au coucher du soleil, il arriva sous les murs du château dont lui avait parlé le tailleur. Il paraissait inhabité et depuis longtemps abandonné.

Les ronces, les épines et les folles herbes l’envahissaient, de tous côtés, et grimpaient jusqu’au sommet des tours et sur les toits. Il eut toutes les peines du monde à se frayer un passage jusqu’à la porte. Il pénètre dans la cour et ne voit personne et n’entend aucun bruit. Il entre dans la cuisine, et là il aperçoit, accroupie sur la pierre du foyer, une vieille femme aux cheveux blancs en désordre, et aux dents longues comme celles d’un râteau.

— Bonsoir, grand’mère, lui dit-il.

— Bonsoir, mon fils ; que demandez-vous ? répondit la vieille.

— Je demande l’hospitalité et du travail.

— Approchez, mon enfant, venez vous chauffer un peu et me conter votre histoire.

Le prince mit la vieille au courant de sa situation, et elle se montra bien disposée pour lui. Elle le fit manger, puis le conduisit à sa chambre à coucher et lui dit :

— Dormez là, tranquille, mon enfant, et demain matin, je vous trouverai de l’occupation. Vous entendrez peut-être, dans la chambre à côté, quelque bruit, qui vous étonnera ; mais, quoi que vous entendiez, n’ouvrez pas la porte de cette chambre, ou vous aurez à vous en repentir.

Et elle s’en alla, là-dessus.

Le prince se coucha ; mais, il entendit bientôt, dans la chambre voisine, des plaintes et des gémissements, qui l’empêchèrent de dormir.

— Qu’est-ce que cela peut bien être ? se dirait-il ; il faut qu’il y ait là quelque malade, qui souffre beaucoup.

Et comme les plaintes et les gémissements continuaient et lui rendaient le sommeil impossible, il se leva et ouvrit la porte de la chambre défendue. Mais aussitôt il recula d’épouvante, à la vue d’un énorme serpent. Le serpent prit la parole, comme un homme, et lui dit :

— Sois le bienvenu, prince de Tréguier ! Je te plains cependant, car je crains que tu ne sois traité ici comme moi-même. Et pourtant, tu peux encore éviter ce malheur et te sauver, en me sauvant aussi. Promets-moi de faire exactement ce que je te dirai, et tout ira bien.

Le prince était tellement frappé de ce qu’il voyait et entendait, qu’il ne pouvait parler.

— Ne t’effraie pas et ne crains rien de moi, car je ne te veux que du bien, reprit le serpent ; me promets-tu de faire ce que je te dirai ?

— Oui, si je le puis, répondit-il enfin.

— Écoute bien, alors : va tout doucement au bois, coupes-y un fort bâton de houx ou de coudrier, apporte-le ici et je te dirai ce que tu devras faire, ensuite.

Le prince se rend au bois, y coupe un gros bâton de coudrier et revient avec. Le serpent lui dit alors :

— A présent, fourre-moi le bâton dans le corps, par la bouche, puis, me chargeant sur ton dos, pars en silence, pendant que la vieille dort, et emporte-moi hors d’ici. Tu marcheras tout droit devant toi, jusqu’à ce que tu trouves un autre château. Quand tu te sentiras faiblir, ou que tu auras faim ou soif, lèche l’écume que j’aurai à la bouche, et aussitôt tu te sentiras réconforté.

Le prince charge le serpent sur son dos et part, sans bruit. Il marche et marche. Quand il a faim ou soif, il lèche la bouche du reptile et continue sa route. Mais, à force de marcher, il se fatiguait et demandait souvent :

— Est-ce que c’est encore loin ?

— Courage ! lui répondait le serpent, nous approchons.

Et il allait encore.

— Je n’en puis plus, je vais vous jeter à terre, dit-il enfin.

— Ne vois-tu pas, devant toi, une haute muraille ?

— Si, mais c’est encore loin.

— Lèche-moi la bouche, et continue de marcher ; encore un effort, et nous sommes sauvés.

Enfin, avec bien du mal, le prince arrive au pied de la muraille : il franchit la porte, qu’il trouve ouverte, et le voilà dans la cour du château.

— Holà ! cria alors le serpent, tout va bien ! retire-moi le bâton du corps.

Le prince retira le bâton et se trouva aussitôt en présence d’un roi, avec la couronne en tête, au lieu d’un serpent.

— Ma bénédiction sur toi, prince de Tréguier, lui dit le roi ; il y a cinq cents ans que j’avais été métamorphosé en serpent par un méchant magicien. J’ai trois filles, d’une beauté remarquable, qui habitent dans ce château et que le même magicien y retenait aussi enchantées et endormies ; en me délivrant, tu les as également délivrées, et je te donne la main de celle des trois que tu préféreras. Les voilà, qui nous appellent, chacune à la fenêtre de sa chambre.

Et les princesses saluaient en effet leur père et tendaient vers lui leurs mains, en disant :

— Voilà notre père revenu ! Il y a cinq cents ans que nous ne l’avions vu ; courons à sa rencontre !

Et les trois princesses descendirent, et se jetèrent au cou du vieillard, en pleurant de joie ; puis le roi leur dit, en leur montrant le prince :

— Voici, mes enfants, le prince de Tréguier, à qui nous devons notre délivrance des charmes du magicien, et je désire qu’une de vous, celle qu’il choisira, le prenne pour époux.

— Le prince de Tréguier !... Qu’est-ce que cela ?... répondirent les deux aînées, d’un air dédaigneux.

— Moi, mon père, je le prendrai volontiers, puisque c’est à lui que vous devez votre délivrance, dit la cadette.

— Sotte ! lui dirent ses sœurs, qu’il montre du moins ce dont il est capable.

— C’est juste, répondit le vieux roi.

Et il donna au prince une épée enchantée et un beau cheval blanc et lui dit :

— Vas en Russie avec cette épée, et ce cheval. Le cheval connaît la route et te conduira, et pendant que tu tiendras l’épée, tu pourras être sans inquiétude, car elle n’a pas son égale au monde. Avec les deux, tu triompheras partout de tes ennemis. Quand tu seras dans une bataille, au milieu de la mêlée, tu n’auras qu’à lever l’épée en l’air, en disant : — Fais ton devoir, ma bonne épée ! et aussitôt, se démenant et frappant d’elle-même, comme une enragée, elle abattra et taillera en pièces tout ce qui se trouvera sur son chemin, excepté toutefois ce que tu lui diras d’épargner. Tu arriveras en Russie, au moment d’une grande bataille ; tu lanceras ton cheval au milieu de la mêlée et diras à ton épée de faire son devoir, et elle le fera, sois tranquille ; elle massacrera et tuera tout. De même, quand tu seras à la chasse, elle poursuivra et atteindra le gibier ; tu n’auras qu’à la regarder faire. L’empereur de Russie, pour reconnaître le service que tu lui auras rendu (car c’est pour lui que tu combattras), t’accordera la main de sa fille unique, qui est d’une beauté merveilleuse, et dont tu deviendras amoureux, sitôt que tu la verras. Ta femme te trahira avec un des généraux de son père, qui sera son amant. Ils viendront à bout de te dérober ton épée, et dès lors, tu ne pourras plus te défendre. Tu seras mis à mort et ton corps haché menu, comme chair à pâté. Mais, ne t’effraye pas, car, malgré tout, tu ressusciteras et épouseras un jour la fille du roi de Naples[1]. Avant de mourir, demande que l’on mette dans un sac ton corps, ainsi réduit en menus morceaux, et que le sac soit mis sur le dos de ton cheval, que l’on laissera aller en liberté. On te l’accordera facilement. Le cheval reviendra à la maison, et dès lors, tu seras sauvé, car avec de l’eau merveilleuse que je possède, de l’eau de vie, je te ressusciterai et reconstituerai ton corps, aussi entier et aussi sain qu’il le fut jamais.

Le prince se rend en Russie avec son bon cheval et sa bonne épée. Quand il y arrive, on est au plus fort d’une sanglante bataille. Il lance son cheval dans la mêlée, va se placer entre les deux armées et lève son épée en l’air en disant : — « Fais ton devoir, ma bonne épée ! » et en lui indiquant le côté où il faut frapper. L’épée se rue comme la foudre sur les ennemis et les couche tous à terre, en un clin-d’œil.

L’empereur de Russie, sauvé par une intervention si merveilleuse et si inattendue, emmena le prince de Tréguier à sa cour et le combla d’honneurs et de faveurs. Il vit la fille de l’empereur, qui était d’une beauté merveilleuse, et en tomba aussitôt amoureux. Il demanda sa main, l’obtint facilement, et le mariage fut célébré, avec pompe et solennité, de grands festins et de belles fêtes.

Cependant la princesse aimait peu son mari, et lui préférait un jeune et beau général des armées de son père. Le prince de Tréguier, qui en avait été prévenu et connaissait d’avance ce qui devait lui arriver, ne paraissait pas s’en soucier, et passait la plus grande partie de son temps à la chasse. Il prenait tant de gibier de toute sorte, grâce à son épée, — perdrix, bécasses, lièvres, chevreuils, loups, sangliers, ours, — que tout le monde en était étonné, et les princes et les courtisans furent bientôt tous jaloux de lui, mais principalement le jeune général qui se montrait si assidu et si empressé auprès de sa femme.

— Comment donc s’y prend-il ? se demandait celui-ci ; il doit y avoir quelque sorcellerie là-dessous, et je ferai en sorte de la découvrir.

Un jour, que le prince de Tréguier avait abattu une quantité incroyable de pièces de toute sorte, sa femme se montra plus aimable que d’ordinaire à son égard, feignit d’être fière de lui et lui dit :

—- Quel chasseur vous faites, prince ! Jamais on n’a vu votre pareil, et si vous ne vous modérez, vous êtes capable de détruire tout le gibier de la Russie. Tous nos chasseurs sont dépités et humiliés de vos exploits, autant que j’en suis fière, moi. Mais, comment faites-vous donc, dites-moi, pour tuer tant de bêtes, tous les jours ? C’est vraiment merveilleux !

— Je vous le dirai, mais, à vous seule et en vous demandant le secret le plus absolu, répondit le prince. J’ai une épée enchantée, qui ne me quitte jamais, et quand je lui dis : — Fais ton devoir, ma bonne épée ! elle atteint et terrasse tout ce que je veux, à la chasse comme dans un combat entre deux puissances rivales.

— Je pensais bien qu’il y avait quelque magie là-dessous, répondit la princesse ; — et en même temps elle se disait à part soi : — C’est bon ! cette épée sera bientôt à moi ; je substituerai une autre épée à la sienne, pendant qu’il dormira, et le tour sera joué.

Et en effet, dès le lendemain matin, la substitution était opérée, sans que le prince en sût rien, et, en se levant, il prit l’épée qu’il trouva sous son oreiller, ne doutant pas que ce ne fût la sienne, parce qu’il la mettait là, tous les soirs, et partit à la chasse, comme d’ordinaire. Mais, il avait beau dire à cette épée : Fais ton devoir, ma bonne épée ! quand passaient les lièvres et les chevreuils, ou que les perdrix et les bécasses s’envolaient, elle n’en faisait rien.

— Hélas ! je suis trahi ! s’écria le prince, en voyant cela.

Et, pour la première fois, il rentra sans avoir rien pris, triste et la tête baissée.

Sa femme et son amant le firent saisir et enchaîner aussitôt, par leurs valets.

— Je n’ignore pas d’où me vient cette trahison, leur dit-il, mais, puisqu’on veut se défaire de moi, je demande, pour toute grâce, que mon corps soit découpé en morceaux, aussi menus que l’on voudra, et que tous ces morceaux, réunis dans un sac, soient chargés sur le dos de mon cheval blanc, que l’on laissera aller aussitôt en liberté.

On le lui promit, et on fît ce qu’il demandait. Le cheval se rendit tout droit, avec sa charge, à la cour du roi Serpent. Quand il entra dans l’écurie, les valets furent suffoqués par l’odeur infecte qui y entra avec lui, et sortirent tous. Un d’eux alla trouver le roi et lui dit :

— Le cheval blanc, qui était parti pour la Russie, vient d’arriver, sire, portant sur son dos un sac rempli de je ne sais quoi, mais qui répand une odeur si infecte, que ni homme ni bête ne peut la supporter.

— Apporte-moi, vite, le sac ici, répondit le roi.

Le valet apporta le sac au roi. Celui-ci l’ouvrit, répandit sur le contenu informe et puant quelques gouttes de son eau merveilleuse, et le prince de Tréguier en sortit, aussi sain de tous ses membres, qu’il l’avait jamais été.

Trois jours après, le roi Serpent dit encore au prince de Tréguier qu’il lui fallait retourner en Russie.

— Cette fois, ajouta-t-il, vous y irez sous la forme d’un beau cheval blanc. Je vous mettrai dans l’oreille gauche une fiole de mon eau de vie, car vous en aurez encore besoin. Quand vous arriverez à la cour de l’empereur, vous vous rendrez tout droit à l’écurie. Il y a, dans le palais, une jeune fille, dédaignée et méprisée par tout le monde, et que l’on emploie à garder les dindons, bien qu’elle soit de haute naissance. comme vous l’apprendrez plus tard. On l’appelle Souillon, et c’est elle qui vous viendra en aide. Quand elle vous verra arriver, elle dira à votre femme, qui s’est remariée à son ancien amant le général : — Ah ! Madame, le beau cheval qui vient d’arriver dans votre écurie, on ne sait d’où ! Votre femme se rendra aussitôt à l’écurie, et, en vous voyant, elle dira : — Ceci doit être quelque chose de la part de mon premier mari ! Et aussitôt, elle donnera l’ordre de vous tuer, de vous hacher en menus morceaux et de jeter le tout dans une fournaise ardente, pour y être consumé par le feu. En entendant cela, Souillon s’écriera : — Un si beau cheval ! c’est vraiment pitié de le tuer ! Et elle s’approchera de vous pour vous caresser de la main. Dites-lui alors, tout doucement, de prendre la fiole que vous aurez dans l’oreille gauche, et soyez sans inquiétude, car elle saura quel emploi elle devra en faire.

Le prince se rend donc une seconde fois en Russie, sous la forme d’un beau cheval blanc. Sa femme, dès qu’elle le voit, donne l’ordre de le mettre à mort, de le hacher en menus morceaux et de jeter le tout dans une fournaise ardente. Mais, Souillon s’est déjà emparée de la fiole d’eau de vie, qui était dans son oreille. Quand le cheval est tué et haché en menus morceaux, elle forme une petite boule de son sang caillé, la dépose sur une pierre, au soleil, et l’arrose de quelques gouttes de son eau merveilleuse. Aussitôt, il s’en élève un beau cerisier, portant de belles cerises rouges et dont le sommet atteint à la hauteur de la fenêtre de la chambre de la princesse. Celle-ci, à cette vue, s’écrie encore :

— C’est quelque chose de la part de mon premier mari !

Et elle fait abattre le cerisier et le jeter au feu. Mais, Souillon a eu le temps d’en cueillir auparavant une belle cerise rouge. Elle la dépose au soleil, sur la pierre d’une fenêtre basse, verse dessus quelques gouttes de son eau merveilleuse, et aussitôt un bel oiseau bleu en sort, qui s’envole au jardin, en faisant : Dric ! dric !... La princesse et son mari, qui se promènent dans le jardin, remarquent l’oiseau et s’écrient :

— Oh ! le bel oiseau ! essayons de le prendre ! Et ils se mettent à sa poursuite. L’oiseau vole de buisson en buisson, sans jamais aller loin, et de façon à leur laisser tout espoir de le prendre. Le mari de la princesse dépose son épée à terre, afin de pouvoir courir plus librement. Alors, l’oiseau se pose sur l’épée, et aussitôt il devient un homme, le prince de Tréguier ! Celui-ci saisit l’épée et la brandit en s’écriant :

— Holà ! tout va bien ! Fais ton devoir, ma bonne épée !

Et l’épée se jeta sur la princesse et son mari, et leur trancha la tète.

Le prince de Tréguier vit alors s’avancer vers lui, avec un gracieux sourire, une princesse d’une beauté merveilleuse. Qui était-ce ? La plus jeune des trois filles du roi de Naples ou du roi Serpent, qui l’avait suivi et secouru, dans toutes ses épreuves, et s’était faite gardeuse de dindons, à la cour de l’empereur de Russie, afin de n’être pas reconnue, car c’était la Souillon elle-même.

Ils revinrent alors à Naples, où leur mariage fut célébré, avec grande pompe et solennité, et il y eut, à cette occasion, de grandes fêtes et de grands festins. J’aurais bien voulu être aussi par là, quelque part, à la cuisine, par exemple, à laver la vaisselle ; assurément, j’aurais mieux soupé que je ne le fais ordinairement, avec des pommes de terre cuites à l’eau pour tout régal.


Conté par Marguerite Philippe, de Pluzunet
(Côtes-du-Nord). — Décembre 1868.




  1. Le roi de Naples, c’est le roi Serpent lui-même.