Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore/10


X.

À MES JEUNES AMIS


À || MES JEUNES AMIS || Mme Desbordes-Valmore. || Paris, || A. Boulland, Libraire, Rue Saint-Honoré, nº 199. || Et à la Librairie Centrale Palais Royal. || 1830.

In-12 de VIII pages préliminaires chiffrées en romain jusqu’à X (faux-titre : Album || du Jeune Âge. || portant au verso : Paris. — Imprimerie et fonderie de G. Doyen, Rue Saint-Jacques, n° 38, et Avertissement), 305 pages et 1 feuillet non chiffré de table.

Titre gravé par Aubert et George, pour la calligraphie, avec une vignette (trois enfants près d’un rocher sur lequel est écrit : Album || du || Jeune Âge), gravée sur acier par Frilley d’après Henry Monnier, et 3 planches : « De l’air, de l’air au prisonnier… » (en frontispice) ; « Et le vieux prisonnier de la haute tourelle… » (en face de la page 29) ; et « Bon dogue, voulez-vous… » (en face de la page 223). Ces trois dernières planches sont des retirages sur blanc des figures des Poésies de 1830.

Le titre gravé est compris dans la pagination des pages préliminaires, bien qu’il ne soit qu’encarté dans le cahier, ainsi que le frontispice.

La figure de la Vallée de la Scarpe manque à la plupart des exemplaires de ce recueil rare. 132 A MES JEUNES AMIS Enregistré dans la Bibliographie de la France du 26 décembre 1829 (n° 7689) (1). Ce recueil est un choix de 38 pièces extraites de l’édi- tion de 1830 et qui sont destinées aux enfants : C’est en vain que l’on nomme erreur (LE PRESSENTIMENT). Vous à peine entrevus au terrestre séjour (AUX ENFANTS QUI NE SONT PLUS). Avec l’aube toujours ta plainte me réveille (L’IDIOT). Mon beau pays, mon frais berceau (LA VALLÉE DE LA SCARPE). J’étais enfant, l’enfance est écouteuse (A MES SŒURS). Rentrons, mes chers enfants ; de la foule éplorée (UN JOUR DE DEUIL). Vous voilà bien riant, mon amour ! quelle joiel (LE PETIT OISELEUR). Un ministre du ciel courbé sous les offrandes (LE MENDIANT). Un ruisseau, frais enfant d’une source cachée (LE DERVICHE ET LE RUISSEAU). Juin parfumait la nuit, et la nuit transparente (LE VER LUISANT). Las des fleurs, épuisé de ses longues amours (LE PAPILLON MALADE). Levez-vous de bonne heure, enfants, disait un sage (LE SAGE ET LES DORMEURS). Un enfant avait mis les bottes de son père (LE PETIT AMBITIEUX). Quoi, Daniel à six ans vous faites le faux brave (LE PETIT PEUREUX). Vois-tu, mon bel enfant, venir un pèlerin ? (L’EXILÉE). N’approchez pas d’une mère affligée (LES DEUX MÈRES). "Mère, petite mèrel, Il m’appelait ainsi (LE RÊVE DE MON ENFANT). Te souvient-il, ma sœur, du rempart solitaire (LA GUIRLANDE DE ROSE-MARIE). On avait couronné la vierge moissonneuse (LE VIEUX CRIEUR DU RHÔNE). Le vieux crieur allait contant l’histoire (LA SUITE DU VIEUX CRIEUR DU RHÔNE). Oui, nous allons encore essayer un voyage (A MES ENFANTS). C’était l’hiver, et la nature entière (LE SOMMEIL DE JULIEN). Le soleil de la nuit éclaire la montagne (LA VEILLÉE DU NÈGRE). (1) “ Nº 7689. Album du jeune âge. Par Mme Desbordes-Valmore. In-12 de 13 feuilles. Imp. de Doyen à Paris.-A Paris, chez Boulland. En vers. 17 A MES JEUNES AMIS 133 Il est un bosquet sombre où se cache la rose (CHANT D’UNE JEUNE ESCLAVE). Qu’a-t-on fait du bocage où rêva mon enfance ? (LE BERCEAU D’HÉLÈNE). Il est deux Amitiés comme il est deux Amours (LES DEUX AMITIÉS). Prête à s’élancer, joyeuse (L’HIRONDELLE ET LE ROSSIGNOL). Par mon baptême, ô ma mère (LE PETIT ARTHUR DE BRETAGNE). C’était jadis. Pour un peu d’or (CONTE IMITÉ DE L’ARABE). Humble fille de l’air, mouche bleue et gentille (LA MOUCHE BLEUE). Un tout petit enfant s’en allait à l’école (L’ÉCOLIER). Il ne faut plus courir à travers les bruyères (CONTE D’ENFANT). Tout perdu dans le soin de sa jeune famille (LE PÉLICAN, OU LES DEUX MÈRES). Venez bien près, plus près, qu’on ne puisse m’entendre (LE PETIT MENTEUR). Tremblante, prise au piège et respirant à peine (LA SOURIS CHEZ UN JUGE). Au fond d’une vallée où s’éveillaient les fleurs (LES DEUX ABEILLES). Venez, mes chers petits ; venez, mes jeunes âmes (LE SOIR D’ÉTÉ). On accourt, on veut voir la mère infortunée (UNE MÈRE). Le volume se termine par deux contes en prose : Le Phi- losophe sans le savoir (p. 285) et L’Incendie (p. 299). Didier, libraire — éditeur, quai des Grands — Augustins, 47, écoula le stock de cette édition, en 1833, sous une couverture de rechange.