Alphonse Lemerre (p. 23-24).

VII

CHANT


 
D’où sont-ils tombés, tes beaux yeux ?
De quel ciel plein de pâles plantes ?
De quelles sphères somnolentes
Où rien n’est triste ni joyeux ?
D’où sont-ils tombés, tes beaux yeux ?

Et d’où te viennent tes épaules ?
De quelles terres de frimas ?
De quels monts ? De quels froids climats ?
De quelles neiges ? De quels pôles ?
Oh ! d’où te viennent tes épaules ?


Et tes beaux cheveux longs, si bruns,
D’où te viennent-ils, ma Maîtresse ?
De quelle rive enchanteresse ?
De quelle Cypre aux lents parfums ?
Oh ! tes beaux cheveux longs, si bruns !