« Je t’aime »
Tendresses et solitudesLibrairie A. Lemerre (p. 108).

Je t’aime…


Je t’aime. Il est des jours, il est des jours sacrés
Où l’âme sent tout bas renaître
La mémoire des morts qu’on a trop peu pleurés
Et qu’on fit trop pleurer peut-être.
Allons sur les tombeaux de nos parents perdus
Réparer cet ancien outrage.
On ne donne aux vieillards les pleurs qui leur sont dus
Que le jour où l’on a leur âge.